YANN LE MOUEL - Photographie moderne et contemporaine
vendredi 22 novembre 2019Le vendredi 22 novembre 2019 à Drouot, la maison Yann Le Mouël présentera une vente aux enchères avec Charlotte Barthélemy, expert en photographie, dont le cabinet d’expertise a ouvert en septembre. Cette vente aux enchères rassemble 300 œuvres réalisées par les maîtres de la photographie, dont Denis BRIHAT (né en 1928), Man RAY (1890-1976), Berenice ABBOTT (1898-1991), BRASSAÏ (1899-1984), etc.
Denis BRIHAT (né en 1928) est actuellement à l’honneur à Paris avec l’exposition « DENIS BRIHAT, PHOTOGRAPHIES – DE LA NATURE DES CHOSES » à la Bibliothèque nationale de France. Cette vente sera l’occasion pour les collectionneurs d’acquérir l’un des quatre tirages de cet artiste de la sensibilité : Picasso et Claude lors de la corrida de Vallauris (1958, estimation : 500 - 800 €), deux photographies de la série Un citron, Micrographie, (1963, estimation : 500 - 800 €) et Peau de tête de couleuvre (1951, estimation : 600 - 900 €).
Des œuvres de Man RAY (Emmanuel Radnitsky, dit 1890-1976) figurent également dans la vente, notamment à travers Élevage de poussière, Dust Breeding de 1920 et un portrait d’André Breton de 1935, estimés chacun 1 800 - 2 500 €.
Un exceptionnel album présente le château de Saint-Gratien et l’Hôtel particulier rue de Berri de la princesse Mathilde (1820-1904), des portraits et scènes de la vie intime de la princesse entre 1900 et 1904. Cet album, offert par la princesse à la baronne de Neuflize, comprend 158 tirages argentiques, 2 cartes postales et des fleurs séchées sont apposées sur une page : Violettes prises sur le cercueil de S.A.S. la Princesse Mathilde le jour de l’inhumation dans l’église de Saint-Gratien, janvier 1904 (estimation : 5 000 - 8 000 €).
La Princesse Mathilde, cousine de Napoléon III, avait installé sa résidence d’été à Saint-Gratien, au château de Catinat dans un premier temps puis au château Neuf qu’elle acquit en 1851. L’hiver, elle résidait dans son hôtel particulier, 20 rue de Berri à Paris, où elle recevait les artistes et écrivains de l’époque, tels que Marcel Proust. Elle fut un grand mécène, soutenant Pasteur, Nadar ou Carpeaux.
La vente révèle l’œuvre du photographe italien Raffaelle BALDI (1905-?) qui sublima le nu féminin à Rome dans les années 1930. Dans un jeu d’ombres et de lumières, Baldi souligne les lignes des corps et la délicatesse des poses. Une certaine retenue met en valeur la beauté de ces femmes posant le plus souvent devant un fond noir ou neutre. Le corps est ainsi présent par lui-même, objet de contemplation. Cette collection comprend 15 tirages argentiques d’époque estimés entre 300 € et 2 000 €.
Les célèbres nus de Willy RONIS (1910-2009), comme le Nu provençal de 1949 (estimation : 3 000 - 5 000 €) ou La Chevelure, Paris de 1990 (estimation : 1 500 - 2 500 €), côtoient ceux d’Édouard BOUBAT (1923-1999) Hommage au Douanier Rousseau, de Sam HASKINS (1926-2009) Cowboy Kate de 1965 (estimation : 1 000 - 1 500 €) et de Ralph GIBSON (né en 1939) Diptyque Infanta 1961-1998 (estimation : 2 000 - 3 000 €).
Weegee (Arthur Fellig, dit 1899-1968) révèle tout son génie avec son Nu féminin, ca. 1950. Rares sont les photographies de nu réalisées par ce célèbre reporter américain reconnu pour ses photographies de crimes, de prisons et de la vie nocturne new-yorkaise. Ce tirage argentique porte le tampon de l’auteur au dos et est estimé 3 000 - 5 000 €.
Enfin, du Japon, la vente compte une photographie de bondage de Nobuyoshi ARAKI (né en 1940), une photogravure d’Hiroshi SUGIMOTO (né en 1948) et un rare tirage d’époque signé de Daido MORIYAMA (né en 1938) Summer in Hokkaido, Rumoi City de 1978 est estimé 6 000 - 9 000 €.
Denis BRIHAT (né en 1928) est actuellement à l’honneur à Paris avec l’exposition « DENIS BRIHAT, PHOTOGRAPHIES – DE LA NATURE DES CHOSES » à la Bibliothèque nationale de France. Cette vente sera l’occasion pour les collectionneurs d’acquérir l’un des quatre tirages de cet artiste de la sensibilité : Picasso et Claude lors de la corrida de Vallauris (1958, estimation : 500 - 800 €), deux photographies de la série Un citron, Micrographie, (1963, estimation : 500 - 800 €) et Peau de tête de couleuvre (1951, estimation : 600 - 900 €).
 | aaa | Actuellement exposé au Centre Pompidou, les amateurs de Francis Bacon pourront quant à eux découvrir une composition du photographe Michel GINIÈS (né en 1952), Bacon in my mirror #12, 1987-2019. L’artiste y apparaît comme auréolé par ce miroir et la démarche caractéristique du peintre, qui place la figure de l’homme au centre de sa recherche picturale, est révélée (estimation : 1 200 - 1 500 €). Bacon in my mirror #12, 1987-2019 |
Des œuvres de Man RAY (Emmanuel Radnitsky, dit 1890-1976) figurent également dans la vente, notamment à travers Élevage de poussière, Dust Breeding de 1920 et un portrait d’André Breton de 1935, estimés chacun 1 800 - 2 500 €.
Un exceptionnel album présente le château de Saint-Gratien et l’Hôtel particulier rue de Berri de la princesse Mathilde (1820-1904), des portraits et scènes de la vie intime de la princesse entre 1900 et 1904. Cet album, offert par la princesse à la baronne de Neuflize, comprend 158 tirages argentiques, 2 cartes postales et des fleurs séchées sont apposées sur une page : Violettes prises sur le cercueil de S.A.S. la Princesse Mathilde le jour de l’inhumation dans l’église de Saint-Gratien, janvier 1904 (estimation : 5 000 - 8 000 €).
La Princesse Mathilde, cousine de Napoléon III, avait installé sa résidence d’été à Saint-Gratien, au château de Catinat dans un premier temps puis au château Neuf qu’elle acquit en 1851. L’hiver, elle résidait dans son hôtel particulier, 20 rue de Berri à Paris, où elle recevait les artistes et écrivains de l’époque, tels que Marcel Proust. Elle fut un grand mécène, soutenant Pasteur, Nadar ou Carpeaux.
La vente révèle l’œuvre du photographe italien Raffaelle BALDI (1905-?) qui sublima le nu féminin à Rome dans les années 1930. Dans un jeu d’ombres et de lumières, Baldi souligne les lignes des corps et la délicatesse des poses. Une certaine retenue met en valeur la beauté de ces femmes posant le plus souvent devant un fond noir ou neutre. Le corps est ainsi présent par lui-même, objet de contemplation. Cette collection comprend 15 tirages argentiques d’époque estimés entre 300 € et 2 000 €.
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| Raffaele BALDI (1905- ?) | Raffaele BALDI (1905- ?) |
Les célèbres nus de Willy RONIS (1910-2009), comme le Nu provençal de 1949 (estimation : 3 000 - 5 000 €) ou La Chevelure, Paris de 1990 (estimation : 1 500 - 2 500 €), côtoient ceux d’Édouard BOUBAT (1923-1999) Hommage au Douanier Rousseau, de Sam HASKINS (1926-2009) Cowboy Kate de 1965 (estimation : 1 000 - 1 500 €) et de Ralph GIBSON (né en 1939) Diptyque Infanta 1961-1998 (estimation : 2 000 - 3 000 €).
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| Ralph GIBSON |
Weegee (Arthur Fellig, dit 1899-1968) révèle tout son génie avec son Nu féminin, ca. 1950. Rares sont les photographies de nu réalisées par ce célèbre reporter américain reconnu pour ses photographies de crimes, de prisons et de la vie nocturne new-yorkaise. Ce tirage argentique porte le tampon de l’auteur au dos et est estimé 3 000 - 5 000 €.
 | aaa | Une collection importante de photographies autour du thème des Maison closes compte parmi les temps forts de la vente. Présenté en 2009 dans l’ouvrage « Maisons closes 1860-1946 » aux éditions Nicole Canet, Galerie Au Bonheur du Jour, cet ensemble de 20 tirages rassemble des portraits de prostituées, des moments d’intimité, des nus offerts aux clients de ces maisons dites de « tolérance ». Certaines femmes sont surprises en train de remettre leurs bas, d’autres, cigarette à la bouche, attendent un client au pied d’un immeuble, comme cette prostituée immortalisée par BRASSAÏ (1899-1984) en 1932, rue de Lappe à Paris (estimation : 5 000 - 8 000 €). BRASSAÏ (Gyula Halasz, dit 1899-1984) |
 | aaa | La photographie américaine est également mise à l'honneur à travers des œuvres de WEEGEE (1899-1968), Ansel ADAMS (1902-1984), Philippe HALSMAN (1906-1979), Yousuf KARSH (1908-2002), Louis STETTNER (1922-2016), Minor WHITE (1908-1976), Winston LINK (1914-2001). Avec son projet Changing New York, Berenice ABBOTT (1898-1991) a révolutionné la vision de la ville dans les années 1930. Sa photographie Fulton Street, Brooklyn NY, bet. State St. & Ashland Pl. de 1936 est estimée 4 000 - 6 000 €. Une photographie issue de la série Women are Beautiful des années 1970 réalisée par Gary WINOGRAND (1928-1984) présente au milieu de l’effervescence de la ville américaine une femme au corsage laissant transparaître sa féminité (estimation : 3 500 - 4 500 €). Berenice ABBOTT (1898-1991) |
Enfin, du Japon, la vente compte une photographie de bondage de Nobuyoshi ARAKI (né en 1940), une photogravure d’Hiroshi SUGIMOTO (né en 1948) et un rare tirage d’époque signé de Daido MORIYAMA (né en 1938) Summer in Hokkaido, Rumoi City de 1978 est estimé 6 000 - 9 000 €.
Exposition publique - Drouot - Salle 2
Jeudi 21 novembre - 11h / 21h
Vendredi 22 novembre - 11h / 12h
Vente aux enchères publique - Drouot - Salle 2
Vendredi 22 novembre - 14h
Jeudi 21 novembre - 11h / 21h
Vendredi 22 novembre - 11h / 12h
Vente aux enchères publique - Drouot - Salle 2
Vendredi 22 novembre - 14h
