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Arts de la table et argenterie

La ménagère de moins de cinquante ans ne l’aime guère, ce service de couverts de table qui porte son nom. Et pourtant, on trouve dans les ventes aux enchères Arts de la table et Argenterie de belles ménagères anciennes en argent ou en vermeil, composées de fourchettes et de couteaux de table, de cuillères à café ou à entremets, de pince à sucre et de pelle à tarte soigneusement présentés dans un écrin.
Argenterie traditionnelle portant des motifs à coquille ou à filet, pièces exceptionnelles d’orfèvres de style rocaille (Odiot) ou Art Déco (Puiforcat, Christofle…) sont présentées dans ces ventes aux enchères online avec des services de tables en porcelaine (Sèvres, Meissen, Limoges…) ou en faïence (Moustiers, Gien, Nevers…) qui comprennent assiettes plates, creuses et à dessert, soupière, saucière… En verre et contre tout, les services de verres et les carafes en cristal de Baccarat, Saint-Louis, Lalique ou Daum le disputent aux pièces de forme dont le but est de présenter et de servir les mets : aiguière, drageoir, saupoudreuse, confiturier…
Le saviez-vous ? Une pièce de forme qui subsiste aujourd’hui est le seau à champagne, régulièrement proposé dans les ventes aux enchères de Drouot.
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Lots recommandés

Chine, période QianlongL. 21,5 cmExécuté en pierre presque blanche, avec un corps sphérique comprimé aux côtés épais, s'élevant d'un pied subtilement écarté vers un bord droit resserré. Un côté du corps est doté d'un bec courbé qui se rétrécit élégamment avec des contours arrondis jusqu'à une ouverture délicatement évasée, l'autre côté est doté d'une anse marquée en forme de C, articulée de manière sensible avec des pointes incurvées qui résonnent. Décorée de chauves-souris et de nuages en bas-relief.Selon les indications des propriétaires, elle provient d'une collection privée du sud de l'Allemagne, acquise dans les années 1980Pour fabriquer une théière en jade, il fallait une grande quantité de jade brut de haute qualité. Sous le règne de Kangxi et au début de celui de Qianlong, les régions productrices de jade du Khotan et de Yarkent étaient occupées par les Djoungars, ce qui limitait la disponibilité du jade brut. La cour s'est rabattue sur le jade laissé par les dynasties précédentes ou a utilisé du jade brut envoyé en tribut ou passé en contrebande à l'intérieur du pays, ce qui a conduit à une production limitée. La dixième année de son règne, l'empereur Yongzheng ordonna à ses ministres de "trouver du bon jade brut", car la cour en manquait. La vingt-quatrième année du règne de Qianlong, l'armée Qing vainquit définitivement le khanat de Dzungar et consolida sa domination sur l'actuel Xinjiang, qu'elle administra par le biais d'un gouvernement régional. A partir de la 25e année du règne des Qianlong, les quatre sous-khanats du Xinjiang commencèrent à envoyer des jades bruts à Pékin, ce qui se transforma plus tard en un système formel de paiement de tribut semestriel de 4000 jin bruts, une fois au printemps et une fois en automne. A l'apogée de ce système, environ 300 000 jin étaient livrés à Rohjade. La 56e année du règne de Qianlong, un tribut se composait de 5585 blocs de jade brut. La qualité de la pierre de jade blanc sur cette théière impeccable pourrait provenir d'un de ces tributs - Très petits accrocs sur le bec

Estim. 30 000 - 50 000 EUR