Les œuvres des galeries

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A. Krieger - Console aux Chimères attribuée à A. Krieger France Circa 1860 Hauteur : 107 cm ; Longueur : 190 cm ; Profondeur : 51 cm Rare console de style Empire en acajou, superbes ornements en bronze dans leur dorure d’origine et dessus en marbre Cipolin. Oeuvre en relation : Cette console est à rapprocher de celle exécutée par Pierre Thomire vers 1805 et aujourd’hui conservée au Musée du Louvre (Inv. OA 9969). Biographie : La maison Krieger commença son activité d’ébénisterie au milieu du XIXème siècle avec Antoine Krieger (1804-1869) avant d’y adjoindre un important département de décoration qui assura le prestige de son commerce jusque vers 1945. La maison Krieger exécutait tous les plans et dessins dans les styles ancien et moderne. Un millier d’ouvriers œuvraient dans les ateliers du 74-76 rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris, à une production de luxe et du mobilier plus courant. La fabrication, cependant, de très grande qualité garantissait des intérieurs en chêne ou en acajou bien choisi décorés de bois de placage sélectionnés. La maison Krieger obtint une médaille de 2ème classe à l’Exposition Universelle de Londres de 1851 et présenta également des ouvrages au cours de nombreuses expositions internationales tel qu’à Paris en 1855. Pierre Thomire (1751-1843) est considéré comme l’un des plus talentueux bronziers sous le Premier Empire. Il étudia la ciselure avec le célèbre Gouthière et installa ensuite, en 1776, son atelier à Paris, où il enrichissait de bronzes sa propre production de meubles, ainsi que celles des ébénistes les plus renommés et la Manufacture de Sèvres. Thomire fut à de nombreuses reprises sollicité par le couple Impérial, Napoléon Ier et Joséphine, pour décorer de candélabres, de pendules et de bien d’autres objets ornementaux les différentes résidences Impériales Françaises, tels le Palais des Tuileries, le Palais de Saint-Cloud, celui de Fontainebleau et bien sûr, leur résidence privée de Malmaison.

62 000 EUR

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Deverberie - Rare pendule de cheminée en bronze ciselé, patiné et doré « La promenade en boguet » ou « Le retour de la plantation » Attribuée à Jean-Simon Deverberie (1764 - 1824) Paris, époque Directoire, vers 1795-1800. Hauteur 34cm ; largeur 45cm ; profondeur 12cm. Bibliographie : Yves Gay et André Lemaire, « Les pendules au char », in Bulletin de l’Association nationale des collectionneurs et amateurs d’horlogerie ancienne, printemps 1993, n°66, p.29. Le cadran annulaire émaillé indique les heures en chiffres romains et les graduations des minutes par deux aiguilles en acier bleui ; il est inscrit dans la roue d’une voiture légère du type boguet qui dévoile le mouvement de type squelette et dans laquelle est assise une jeune femme en bronze finement ciselé et doré, habillée à la mode de l’époque et les cheveux relevés en chignon, qui tient dans ses mains les rênes attachés au mord d’un cheval fougueux, solidement harnaché, en bronze patiné « à l’antique ». A l’arrière de la figure féminine, juché sur le marchepied arrière, se tient un jeune négrillon, coiffé d’un panache de plumes, les yeux émaillés et vêtu d’un pagne, qui apporte une touche exotique, voire tropicale, à la composition. L’ensemble repose sur une base quadrangulaire à légère doucine en bronze doré ornée de motifs stylisés en bas-reliefs à décor de feuillages, rinceaux et palmettes, et sur quatre pieds soulignés de frises feuillagées. A la fin du XVIIIe siècle, sous l’impulsion des écrits philosophiques de Jean-Jacques Rousseau qui exaltait les vertus morales du retour à la Nature à travers le mythe du « bon sauvage », l’engouement pour l’exotisme fut tout particulièrement mis à la mode par la littérature contemporaine. Ainsi, le prodigieux succès littéraire de « Paul et Virginie » de Bernardin de Saint-Pierre en 1788, héritier lointain du fameux « Robinson Crusoé » de Daniel Defoe, le roman « Les Incas » de Marmontel paru en pleine guerre de l’indépendance américaine, ainsi qu’« Atala » de Chateaubriand publiée en 1801, vont profondément bouleverser l’approche européenne des autres civilisations et même faire plonger la culture du vieux continent dans une forte nostalgie romantique liée à la quête d’un Eden païen régénéré par le christianisme. Comme souvent dans les arts décoratifs français, ce bouleversement aura sa manifestation dans certaines créations artistiques, essentiellement horlogères ou liées au luminaire. C’est dans ce contexte que fut créée la pendule que nous présentons dont le modèle fut développé par le bronzier Jean-Simon Deverberie dans les toutes dernières années du XVIIIe siècle et présente la particularité de faire le lien entre deux types de pendules particulièrement prisés par les grands amateurs d’horlogerie de l’époque : les pendules dites « au nègre » et les pendules dites « au char ». Parmi les rares modèles similaires répertoriés, la plupart plus tardifs, mentionnons notamment : un premier exemplaire qui est reproduit dans Tardy, La pendule française, Du Louis XVI à nos jours, Paris, 1975, p.377 ; un deuxième est exposé au musée François Duesberg à Mons (voir Musée François Duesberg, Arts décoratifs 1775-1825, Bruxelles, 2004, p.54) ; enfin, citons particulièrement une troisième pendule de ce type qui fait partie de la célèbre collection des princes de Hesse au château de Fasanerie à Fulda (illustrée dans le catalogue de l’exposition Gehäuse der Zeit, 2002, p.93). Jean-Simon Deverberie (1764-1824) Figure parmi les plus importants bronziers parisiens de la fin du XVIIIe siècle et des deux premières décennies du siècle suivant. Marié avec Marie-Louise Veron, il semble qu’il se soit quasi exclusivement spécialisé dans la création de pendules, de flambeaux et de candélabres, ornés de figures exotiques, particulièrement de personnages africains ; il déposa de nombreux modèles de pendules dites « au nègre », notamment les modèles dits « l’Afrique », « l’Amérique » et « Indien et Indienne enlacés » (les dessins sont conservés au Cabinet des Estampes à la Bibliothèque nationale à Paris). Il installa son atelier successivement rue Barbette en 1800, rue du Temple en 1804, enfin rue des Fossés du Temple entre 1812 et 1820. - REF: P206 Pièce visible également sur notre site Internet (avec photos de haute qualité) et dans notre galerie La Pendulerie (Rive Droite) située au 134 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris. NB: Toutes les dorures présentes sur nos objets (pendules, luminaire, mobilier et objets d'art) sont leur dorures d'origine, c'est-à-dire une dorure au mercure, aussi appelée "ormolu". Nous nettoyons chaque partie en bronze doré dans notre atelier de façon à respecter la qualité de la dorure originale.

Prix sur demande

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Alben Factory - " Christ Heroes, Joker " 42 x 12 x 12 cm Résine et jouet 2022 Alben, né en 1973, vit et travaille en Nouvelle Aquitaine. Artiste autodidacte, Alben collectionne et accumule des objets depuis l'adolescence. D'abord attiré par le graffiti, ses premières toiles mêlent technique au pochoir, sérigraphie et tampons. Inspiré par les nouveaux réalistes et plus particulièrement Arman et César, son travail de sculptures en résine se développe depuis une dizaine d'années. La spécificité du travail d'Alben est qu'il n'a aucune prétention à s'inscrire dans un quelconque mouvement artistique. Artiste autonome et indépendant, il s'oriente vers la retranscription de l'immédiateté contemporaine, en expérimentant et en inventant des techniques qui digèrent les formes pour les ériger au rang d'icônes. La seule vocation d'Alben consiste en la retranscription d'une immédiateté brute, le spectateur est transporté dans un univers spatio-temporel décalé. L'artiste remplit des moules de différents objets parfaitement triviaux (bonbons, voitures, fourchettes …) qu'il intègre dans de la résine. L'utilisation de ces objets récoltés, souvent liés à l'enfance, renforce cette impression de nostalgie au cœur de la pratique artistique d'Alben. Malgré le fait qu' Alben soit un artiste autodidacte, il s'inspire de façon transparente d'une multitude d'esthétiques appartenant à l'art classique comme l'art contemporain. Regardez ses sculptures, on peut détecter des hommage à la Renaissance, au Surréalisme, au Pop et au Street Art; le travail d'Alben est un catalyseur de la pensée contemporaine. L'universalité des images d'Alben invite le spectateur à mettre en place ses propres dialogues internes. Comme l'œil saute frénétiquement d'un sujet à l'autre, on est capable de voir l'histoire à travers l'allégorie de l'art. Dans un monde où tout devient un symbole de la connaissance déjà consommée, les sculptures d'Alben supplient le spectateur de reconnaître son état de «presentness». Les travaux d'Alben sont conservés dans des collections publiques et privées à travers le monde : Paris, Dubaï, Hong Kong, Australie, Bordeaux, Londres, Zurich, Italie, Mexique, New York, San Diego et Chicago

2 700 EUR

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Soni Irawan - Surrender, 2013, encre aérosol et acrylique sur panneau signalétique indonésien, 60 x 50 cm Mobilier urbain customisé et objets des transports en commun graffés et réinterprétés ont envahi l’espace en sous-sol de la galerie Wallworks pour l’exposition hors du commun «ESPACE PUBLIC EN SOUS-SOL». On y accède en empruntant un escalier tapissé de tags et de graffs. Pièces chinées ou récemment acquises lors de la vente de la RATP, les artistes s’emparent de tous types d’éléments urbains et des transports publics : cabines télé- phoniques, feux de circulation, lampadaires, plaques émaillées de rue, rideau de fer, boîtes aux lettres, plaques des métros de Paris, Moscou et New York, têtes de vache d’arrêt d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, lavabo SNCF, sièges de la RATP et autres pièces détachées de voitures... Sept pièces présentées au vernissage encore vierges – dont l’emblématique M en plastique jaune, des plaques émaillées et une porte de métro – sont destinées à être customisées par de nouveaux artistes et finalisées lors de futures performances artistiques.Du mouvement graffiti ou de l’art urbain, 36 artistes américains, européens, sud-asiatiques et russes redonnent une nouvelle vie à tous ces objets du quotidien en un grand bazar graffé et haut en couleur.  Ce nouveau group show renoue avec le principe des précédentes expositions collectives réunissant une cinquantaine de street artistes – “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016) – dont Claude Kunetz a le secret. Adaptant au montage d’exposition le savoir faire de son métier initial de producteur de cinéma, il chine du mobilier urbain vintage qu’il confie aux artistes pour qu’ils le customisent.  Récemment acquis lors de la vente aux enchères de la RATP au profit du Recueil Social, l’emblématique M en plastique jaune – rétroéclairé par néon – et des plaques signalétiques du métro en fer émaillé, ainsi que des sièges circulaires “A Kiko” – initialement conçus selon leurs designers et concepteurs comme « résistant aux brûlures, rayures, graffitis (sic) et efforts mécaniques » – sont présentés tels quels dès le vernissage. Ils seront ensuite confiés à de nouveaux artistes qui les customiseront, leur donnant la touche finale lors de performances artistiques qui se tiendront tout au long de l’exposition.  Aux côtés de quelques pièces plus anciennes des précédentes expositions, deux grandes plaques émaillées du nom des stations Trocadéro et Strasbourg Saint-Denis, respectivement réalisées par COLORZ et PSYCKOZE, viennent compléter cet ensemble d’éléments des trans- ports en commun et de mobilier urbain, tous librement et artistiquement réinterprétés.

500 EUR

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The four seasons - Sébastien Leclerc after Charles Le Brun, 1679 - DEPICTIONS ALLEGORIQUES DES QUATRE SAISONS Eaux-fortes avec gravure réalisées par Sébastien Leclerc en 1679, d'après les tapisseries de Charles Le Brun. Dimensions (chacune) : environ 36 x 44 cm. Au printemps, nous voyons Mars, dieu de la guerre, assis sur un nuage devant les jardins de Versailles, et Vénus, déesse de l'amour. Ensemble, ils tiennent une couronne représentant Louis XIV à cheval. Au premier plan, une charrue, une herse, une pelle et d'autres outils agricoles. En été, nous voyons Apollon, dieu des arts, avec Minerve, déesse de la sagesse, sur leur nuage dans les jardins de Fontaineblaeu. Dans la couronne qu'ils tiennent, le dôme du Palais des Tuileries. Au premier plan, une riche récolte de blé, de citrouilles, de poires, de prunes, de melons et d'autres fruits. En automne, nous voyons Bacchus, le dieu du vin, et Diane, la déesse de la chasse, tenant une couronne représentant une chasse au cerf. À l'arrière-plan, le paysage autour du château de Saint-Germain-en-Laye. Devant eux s'étend une récolte de raisins, de grenades, de pastèques. En hiver, nous voyons un Saturne ailé, père de Jupiter et dieu du temps, ainsi qu'une Hébé, déesse de la jeunesse, tenant à la main une coupe pour le breuvage qui rajeunit les dieux. Ensemble, ils tiennent une couronne contenant l'un des grands ballets présentés au roi. En arrière-plan, la Porte de la Conférence, l'une des (anciennes) portes de Paris. Sébastien Leclerc (1637 - 1714) était un artiste lorrain spécialisé dans la gravure de reproduction. Il réalise de beaux dessins, des eaux-fortes et des gravures de tableaux et travaille souvent à Paris pour Charles Le Brun (1619-1690), premier peintre de la cour du roi Louis XIV. Charles Le Brun était également directeur de la Manufacture des Gobelins où l'on fabriquait des tapisseries et des meubles pour les palais royaux. Prix de vente : Euro 1.250 (ensemble de quatre)

1 250 EUR

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ARDPG - " Hello You #02 " 28 x 14 x 14 cm Composition de bois gravé, découpé et peint sous cloche 2022 Cette série nous fait voyager dans l'histoire de l'art au travers de contrastes de petits fragments... Chaque œuvre sous cloche propose une composition unique jouant sur la juxtaposition de petits éléments issus de plusieurs époques artistiques. Né en 1980 Arnaud Puig aka ARDPG est un artiste bordelais. Au milieu des années 90, il se met au graffiti et commence à écrire dans la ville et sur les terrains vagues. Au début des années 2000, il entame des études d’histoire de l’art à la faculté et celles-ci vont nourrir son amour pour l’art. Il décide alors de commencer un travail sur toile où il va marier ses passions pour l’architecture, les lignes et les mots. Il quitte ensuite Bordeaux pour Paris où il va y vivre et travailler durant 15 ans en tant qu’assistant d’un grand designer, mais également dans son atelier où il commence à produire des œuvres visibles en galeries. En 2015, il décide de revenir sur Bordeaux avec sa famille tout en continuant sa carrière artistique. Son univers artistique est toujours ancré dans cette histoire de l’art et il cherche toujours avec ses mots ou ses contrastes visuels à creuser la surface des choses afin de montrer que ce que nous regardons n’est qu’une partie de la création et c’est à nous de chercher plus loin pour obtenir des réponses artistiques… ARDPG expose aujourd’hui dans des galeries et musées en France et à l’étranger.

500 EUR

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Romain Thiery - Romain Thiery, Requiem pour un piano - N°108, 2021, Photographie, 60 x 90 cm, Œuvre signée. Romain Thiery, né à Bergerac en 1988, est un artiste photographe vivant et travaillant près de Montpellier. Romain est un pianiste amateur qui a commencé́ la photographie il y a plus de quinze ans à la suite du travail de sa mère spécialisée dans la photographie patrimoniale. Romain Thiery estime que le piano est profondément enraciné dans les profondeurs de notre culture, et a cherché́ à explorer l’instrument sous un angle original. Il s’est donné pour mission de combiner ses deux plus grandes passions et s’est mis à la recherche de bâtiments où de vieux pianos sont laissés à l’abandon. Depuis 2014, il a découvert plus de cent pianos, en autant de lieux à la foudroyante beauté́. Scènes dont il ne change jamais rien, laissant l’endroit tel quel. «  Même au m ilieu d’un espace dégradé, le piano ne cesse de conserver sa puissance. Il est là, il trône de tout sa noblesse  ». Au-delà de son travail photographique, Romain enregistre in situ, lorsque cela est possible, note par note, l’intégralité́ des sons des pianos qu’il découvre. Ils permettront de fabriquer une collection d’instruments virtuels qu’il rendra disponible au public en ligne et lors de ses expositions. Cette méthode lui permet de créer un modèle sonore réaliste, d’immortaliser le son de ces pianos et de capturer leurs identités. Ces bibliothèques de samples donneront une seconde vie aux pianos abandonnés et parfois difficilement accessibles, en donnant à des centaines de musiciens à travers le monde l’opportunité́ de les faire résonner. Cette recherche l’a amené́ à visiter une grande partie de l’Europe ainsi que les États-Unis. La série issue de ses œuvres s’intitule  Requiem po ur pianos  et a fait décoller sa notoriété́ à l’international. Ces dernières années, il a remporté́ de grands prix internationaux de photographie dans différents concours. Ses expositions individuelles et collectives ont été vues en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Ses photographies ont été exposées dans des galeries et festivals à New York, San Francisco, St Pétersbourg, Tokyo, Seoul, Paris, Madrid, Tel-Aviv et bien d'autres encore. Les titres de presse les plus prestigieux ont déjà̀ salué ou traité son travail dans leurs pages comme El País, Der Spiegel, The Guardian, Daily Mail, Lonely Planet, Cultura Inquieta, Point de vue, Esquire, Beijing News... et lors de reportages TV à M6 (France), DW (Allemagne), Channel Cuatro (Espagne), TV5 Monde (France) et I24 News (France et Israël).

1 500 EUR

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Henry Dasson - Secrétaire à médaillons peints estampillé Henry Dasson France Circa 1880 Estampillé Henry Dasson Haut. : 138 cm ; Larg. : 95 cm ; Prof. : 40,5 cm Très beau secrétaire de style Louis XVI réalisé en loupe d’amboine et palissandre, orné en façade et sur les côtés de médaillons peints présentant des scènes mythologiques. Intérieur en acajou. Belle ornementation de bronzes ciselés et dorés. Marbre "Brocatelle d’Espagne". Inspiré des modèles XVIIIème siècle fabriqués par Adam Weisweiler. Biographie : Ebéniste et bronzier établi au n°106 rue Vieille-du-Temple à Paris, Henry Dasson exécuta de somptueuses copies de meubles royaux du XVIIIème siècle et quelques créations d’inspiration similaire. Ses meubles et objets d’art étaient ornés des plus beaux bronzes, dorés au mercure. Dasson acheta le fonds d’atelier du célèbre ébéniste parisien Charles Winckelsen, après sa mort survenue en 1871, et produisit principalement dans les styles rocaille et néoclassique. Il participa brillamment aux différentes Expositions Universelles, comme à celle de 1878 à Paris, où il fut particulièrement remarqué par le jury en exposant une copie du célèbre bureau de Louis XV (original conservé au Château de Versailles) admirée pour sa grande délicatesse, ainsi que des objets décoratifs et une table de style Louis XVI, réalisée tout en bronze et considérée comme « un chef-d’œuvre de ciselure ». A l’Exposition Universelle de 1889, Dasson obtint un grand prix pour ses meubles jugés admirables. Sa grande notoriété ne subit pratiquement aucune concurrence. Il cessa d’exercer en 1894. Adam Weisweiler (1744-1820) fut reçu Maître-Ebéniste le 26 Mars 1778. Il s’établit rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris. Weisweiler fut l’un des grands maîtres du style Louis XVI. D’origine allemande, il est supposé avoir reçu sa formation dans l’atelier des Roentgen. Il vint en France avant 1777, date de son mariage dans la capitale. Il travailla essentiellement pour les marchands-merciers comme Daguerre, lequel revendait les œuvres de Weisweiler à la reine Marie-Antoinette. D’une très grande habileté technique, il développa un style très personnel en jouant sur les différentes matières comme la pietra-dura, le laque ou les plaques de porcelaine de Sèvres. Contrairement à la majorité des ébénistes, la Révolution n’affecta en rien sa production; Weisweiler travailla sous l’Empire pour la Reine Hortense. Une large partie de sa production se trouve dans les collections publiques comme le musée du Louvre, le Musée des Arts Décoratifs à Paris, le Metropolitan Museum of Art à New York.

54 000 EUR

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Henri-Auguste Fourdinois - Chambre à Coucher 8 pièces France Circa 1889 Acajou, Sycomore, Laiton, Bronze doré, Onyx Lit présenté à l’exposition universelle de paris en 1889 Exceptionnelle chambre à coucher de style Louis XVI en acajou sculpté et plaqué de sycomore, à filets de laiton en encadrement, enrichi d’une belle ornementation en bronze doré. L’ensemble compte une armoire à glaces ouvrant à trois portes. Les portes latérales surmontant deux tiroirs et flanquées de colonnes sculptées, sont munies de miroirs intérieurs et ouvrent sur des tiroirs à l’anglaise. La partie centrale en ressaut est ornée d’une paire de putti candélabres en bronze doré, et surmontée d’une corniche sculptée à modillons. La coiffeuse assortie, à montants à colonnes sculptées et cannelées, ouvre à quatre rangées de tiroirs aux poignées ciselées. Un plateau en onyx supporte un large fronton à trois miroirs orné de colonnes cannelées, frise de postes, pilastres engagés et chapiteaux corinthiens, et chutes de guirlandes de fleurs sculptées. Le lit sculpté, orné de panneaux de tissus octogonaux, est accompagné de deux chevets, l’un circulaire et l’autre carré à entretoise sculptée et plateau d’onyx. L’ensemble est complété par une table à dessus onyx et deux chaises à dossier ajouré et sculpté. Cette chambre à coucher est certainement présentée par la maison Fourdinois à l’Exposition universelle de 1889 à Paris. - Un lit. Haut. : 140 cm ; Larg. : 178 (ext.) / 161 (int.) cm ; Long. : 215 (ext.) / 198 (int.) cm - Une coiffeuse. Haut. : 197 / 100 (au plateau) cm ; Larg. : 138 cm ; Prof. : 62 cm - Une armoire. Haut. : 250 cm ; Larg. : 227 cm ; Prof. : 60 cm - Un chevet quadrangulaire. Haut. : 83 cm ; Larg. : 47 cm ; Prof. : 46 cm - Un chevet ovale. Haut. : 82 cm ; Larg. : 37 cm ; Prof. : 35 cm - Une table. Haut. : 75 cm ; Larg. 100 cm ; Prof. 60 cm. - Deux chaises. Biographie : La Maison Fourdinois est fondée en 1835 par Alexandre-Georges Fourdinois (1799-1871) et se développe dans le contexte des premières expositions universelles. A cette époque, la maison produit déjà des pièces Néo-Renaissance, telle qu’un buffet ayant obtenu la Grande Médaille à l’Exposition Universelle de Londres en 1851. Le fils, Henri-Auguste Fourdinois, (1830-1907), devient associé vers 1860 et reprendra la maison en 1867. Ses qualités de dessinateur sont remarquées à l’Exposition Universelle de Londres en 1862, où le jury lui décerne deux médailles « d’Excellence de Composition et d’Exécution ». Fourdinois diversifie alors ses activités, ajoutant la tapisserie à l’ébénisterie et à la menuiserie, exécutant des « ameublements complets et riches ». Henri-Auguste porte l’entreprise Fourdinois à son plus haut sommet à l’Exposition Universelle de Paris en 1867, où il remporte le Grand Prix pour l’ensemble de son stand. Outre les commandes qu’il réalise pour les appartements impériaux à Compiègne et Fontainebleau, il produit également des meubles de grande qualité pour la haute bourgeoisie parisienne. La période 1862-1880 marque véritablement l’apogée de la maison Fourdinois, qui demeure pour de nombreux ébénistes, qu’ils soient français, anglais ou américains, l’exemple à suivre, voire à détrôner.

42 000 EUR

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Chinesco - ‎CHINESCO - Femme assise ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎  ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎  Femme assise - CHINESCO - Mexique - 100 AV. - 250 AP. J.-C. - Précolombien Hauteur : 27,5 cm Largeur : 16,4 cm Epaisseur : 17 cm Terre cuite creuse brune à engobe brun et décorations beiges Documents (originaux) remis à l’acquéreur : - Certificat d’authenticité de la Galerie Mermoz, Santo Micali, Expert, (CNE) Compagnie Nationale des Experts - Certificat Art Loss Register - Passeport de libre circulation - Rapport de thermoluminescence - Facture Cette femme est assise à même le sol. Elle est simplement vêtue d’une brassière à pois blancs. Les longues jambes, disproportionnées par rapport au reste du corps, sont écartées. Les orteils sont marqués par des entailles. Les cuisses sont larges et les fesses délicatement modelées. Le dos est droit et les épaules sont étroites. Les bras sont très fins et placés le long du corps. Les avant-bras reposent à l’horizontal sur le ventre. Les mains ne sont pas représentées. Les seins sont pointus. La tête présente des traits finement dessinés. La bouche est petite. Le nez long et aquilin porte un anneau nasal. Les yeux en forme d’amande sont légèrement creusés. Les oreilles sont petites et saillantes. Le crâne allongé, dû à une déformation rituelle, est orné d’une coiffe discrète. Des points de peinture rituelle ornent le buste de cette femme. Ce personnage est un très bel exemple des figurines en terre cuite Chinesco. L’harmonie des formes et l’équilibre des proportions se conjuguent à l’attitude sereine et spontanée du personnage pour lui conférer une remarquable puissance expressive. Par ailleurs, sa qualité d’exécution et son état de conservation mettent encore davantage en lumière sa très belle esthétique. Le terme Chinesco désigne un style rattaché à la culture Nayarit. Cette dernière se développe dans la région correspondant à l’actuel Etat du même nom, le long de la Côte Pacifique du Mexique, entre

Prix sur demande

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Hobz - Action May 68, 2018, Technique mixte sur la couverture originale du magazine «Action», 54 × 37 cm 42 artistes d’art urbain s’expriment sur des unes originales d’Action journal militant de Mai 68.  Fondée à Paris par Claude Kunetz en 2011, la Galerie Wallworks s’est rapidement fait une place sur la scène du graffiti art avec des solo-shows consacrés à des graffeurs français (Nebay, Tilt) ou américains (Rime, Haze) et des group-shows pour lesquels les artistes sont invités à customiser du mobilier urbain. A l’origine producteur de cinéma, Claude Kunetz adapte son savoir-faire en production au montage d’expositions en rassemblant du mobilier urbain vintage qu’il confie comme supports de création à des artistes issus du mouvement graffiti et de l’art urbain. Avec “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016), il s’est fait une spécialité de ces expositions pour lesquelles de nombreux graffeurs et street-artists interviennent sur tout type de mobilier urbain : cabines téléphoniques, boîtes aux lettres, feux de circulation, panneaux lumineux, lampadaires, plaques de métro, plaques émaillées de rue, rideaux de fer, arrêts d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, banquettes de train, pièces détachées de voitures...  A l’occasion des 50 ans de Mai 68, il renouvelle l’expérience en confiant cette fois aux artistes des exemplaires originaux du journal Action. Créé par le journaliste Jean Schalit, Action sort son premier numéro le 7 mai 1968. Il sert de relais aux revendications de plusieurs mouvements étudiants et de comités d’action lycéens.  Les pages d’Action s’ouvrent à de nombreux dessinateurs comme Siné, Topor ou Wolinski. Conservés depuis 50 ans, tous ces documents ont été rassemblés à l’époque par Claude Kunetz lorsque, préadolescent, il vivait chez ses parents rue Gay-Lussac. Impressionné par l’effervescence des barricades qu’il observait depuis sa fenêtre, il a alors entrepris de collecter ces documents méthodiquement. L’exposition présente également une sélection de tracts et de documents de l’époque.

1 500 EUR

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Rime - All Moves, 2019, Acrylique, marqueur à l'huile sur toile, 102 × 102 × 5 cm.  Concentré d’énergies, le style de Rime est constitué de couleurs, de mouvements et de sources de lumière, auxquels l’artiste adjoint son propre vocabulaire composé de créatures issues de l’univers des cartoons, de symboles et de multiples détails. Largement inspiré de l’univers des cartoons, le style de Rime (a.k.a Jersey Joe) allie une utilisation énergique de la couleur à une multitude de détails et à des formes toujours en mouvement. Dans ses compositions à l’allure déchaînée, il déploie une violence contrôlée dans la maîtrise de son geste et des variations qu’il applique à l’épaisseur de son trait ou de ses coups de pinceaux. Il y ajoute tout un vocabulaire personnel peuplé de symboles animaliers et de personnages issus de son imaginaire, qu’il place dans la toile à la manière de hiéroglyphes ou d’une écriture stylisée.  Ses œuvres en deux dimensions semblent surgir du mur tant par le mouvement des lignes et des formes qui les structurent que par les sources de lumière qu’il fait naître dans ses compositions. Regorgeant de détails, de personnages et de symboles, chaque toile permet à l’œil de régulière- ment y déceler les fragments d’histoires alors insoupçonnées. Comme pour une chanson connue dont le sens apparaît tout à coup, les œuvres de Rime se regardent et s’apprivoisent avec le temps.  «Derrière chaque ligne, chaque marque, il y a dans ma peinture une forme d’énergie qui reste perceptible, même de manière inconsciente. C’est ce que je m’efforce de créer. Je m’y suis longuement consacré, ici à Paris pendant tout ce confinement : tenter de retrouver un bien- être, dépasser les problèmes et les lourdeurs du passé, apprendre à être un peu plus respectueux envers la vie... Quand j’y parviens, cela se traduit dans mon travail.»  Né en 1979 à Brooklyn, NYC, Rime (aka Jersey Joe) s’initie au graffiti en 1991 à Staten Island, NYC, puis dans les quartiers de Soho à Manhattan et du New Jersey. En 2003, Il sillonne l’Europe pendant deux mois et gagne une reconnaissance internationale sous les pseudonymes de Rime et Jersey Joe. A son retour, il commence à présenter son travail en galerie. En 2005, il quitte la Côte Est pour s’installer à Los Angeles. Il rejoint alors le crew MSK – Mad Society Kings – composé d’artistes comme Reyes, Revok, Saber, Pose, Trav, ou encore le collectif d’artistes The Seventh Letter. Depuis 2021, Il vit et travaille à Vernon dans l’Eure. Rime s’est installé en résidence à la Galerie Wallworks à Paris en juillet 2019 pour six mois afin de préparer une exposition parisienne. Cette résidence s’est trouvée prolongée par le Covid jusqu’en janvier 2021. «RIME a une aisance et une connaissance de tout le vocabulaire des styles de lettrages du graffiti art presque sans précédent. Il peut peindre des pièces dans pratiquement tous les styles des 50 ans d’histoire du graffiti : celles-ci semblent toujours nouvelles, ne se réfèrent à rien de connu et sont toujours les siennes. Ludique et peuplée de personnages, l’œuvre de RIME est emplie de couleurs et de mouvements et – du simple au complexe, du soft à l’extrême – il est l'un des rares à pouvoir vraiment tout faire dans le graffiti. (...)  Les nouvelles œuvres de RIME en atelier sont un concentré de dynamisme qui met en scène les coups de pinceaux et les boucles qu'il a pris soin de perfectionner dans le graffiti de rue. Elles combinent sa pratique de la peinture aérosol à une incroyable mémoire musculaire et à une maîtrise du geste. Ses personnages issus de l’univers des cartoons – sa marque de fabrique – jaillissent au détour de ses coups de pinceaux, souvent réduits à des yeux ou à un nez. Comme tout graffiti artiste, les couleurs de ses pièces en extérieur sont composées de tout ce qui se trouve dans le sac emporté ce jour-là sur le terrain, et cela donne des œuvres spontanées souvent faites de dizaines de couleurs. Dans l’atelier, le choix est plus réduit et ses toiles comportent quelques couleurs bien choisies qui se répondent avec brio.» - Caleb Neelon, “Beyond the Streets, Vandalism as Contemporary Art”, 2019

9 000 EUR

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Hubert-Denis Etcheverry - Hubert-Denis Etcheverry (Bayonne, 21/09/1867 - Bayonne, 02/04/1952), Jeunes italiens à la fontaine, c.1911, huile sur sa toile d’origine, 159 x 218 cm. Signé et daté en bas à droite : D. Etcheverry / 1911 Marque du marchand de couleurs à l’encre au dos de la toile : BLANCHET / – 38 – / RUE BONAPARTE / PARIS Provenance Château de Pontchartrain, Jouars-Pontchartrain (78760). Exposition Paris, Salon des Artistes Français, 1911, n° 676. Monaco, XXe Exposition Internationale des Beaux-Arts de la principauté de Monaco, 1912, n°84. Le tableau Jeunes italiens à la fontaine par Hubert-Denis Etcheverry fait partie des œuvres de maturité du peintre admirées lors de leurs présentations aux expositions d’art à travers l’Europe. Elle condense les connaissances classiques de l’artiste avec cette représentation joyeuse de l’Italie rêvée, berceau de l’art. Hubert-Denis Etcheverry est né à Bayonne, rue Lagréou, le 21 septembre 1867 dans une famille modeste. Il débute son apprentissage, dans sa ville natale, auprès du peintre Achille Zo, directeur de l’école municipale de dessin et fondateur du musée municipal de peinture. Voyant le potentiel de son jeune élève, Zo intervient pour qu’il reçoive une pension annuelle de la ville qui lui permette de gagner Paris afin de poursuivre ses études. Hubert-Denis Etcheverry est reçu premier au concours d’entrée de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1889. Il étudie dans les ate- liers d’Albert Maignan et de son compatriote, le bayonnais, Léon Bonnat. Deux ans plus tard, il obtient le second Grand Prix de Rome de peinture historique pour sa toile Jupiter et Mercure chez Philémon et Baucis, aujourd’hui au musée Bonnat-Helleu de Bayonne. S’ensuit de nombreux succès aux Salons des Artistes Français où l’artiste reçoit comme distinctions des médailles de troisième classe en 1895, de seconde classe en 1899, et une médaille d’argent pour sa participa- tion à l’Exposition universelle de 1900. Aussitôt présentées, ses œuvres sont achetées pour com- pléter les collections publiques de l’Etat (Les Nounous ariégeoise et bretonne, musée de Tou- louse ; Un coup de vent à Trouville, musée d’Orsay), par les municipalités pour décorer leurs mu- sées (Saint Michel protégeant une trépassée, musée de Troyes ; Naissance de Pégasse, musée de Pau ; Il ne lisaient plus, Musée des Beaux-Arts de Lyon ; Saint Patrick convertissant deux nobles irlandaises, musée Bonnat-Helleu ) et par les Sociétés des Amis des Arts promoteurs de l’art contemporain à l’échelle locale (Nourrice ariégeoise en 1900, Une élégante et Lune de Miel en 1901; Marché à Ségovie en 1902). Plusieurs œuvres d’Hubert-Denis Etcheverry sont popularisées par la carte postale. Il est considéré, de son vivant, comme l’un des meilleurs peintres de sa géné- ration par Edouard-Joseph, dans le Dictionnaire biographique des artistes contemporains.

Prix sur demande

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L'Escalier de Cristal - Elégant Pot-Pourri attribué à L'Escalier de Cristal France Circa1880 Porcelaine, Bronze doré Hauteur : 33 cm ; Longueur : 36 cm ; Largeur : 23 cm Charmant pot-pourri en porcelaine émaillée à décor de pampres sur fond de pétales de rose. L’ensemble est agrémenté d’une élégante monture en bronze ciselé et doré formée d’une galerie ajourée au niveau du col, d’enroulements et de feuillages formant les anses et le socle, le tout surmonté d’une prise en forme de coquille. Oeuvre en relation : - Dessin provenant du Carnet Bleu d’Henry Pannier, montrant un modèle de pot-pourri similaire au nôtre. (reproduit dans "L'Escalier de Cristal, Le luxe à Paris 1809-1923", Annick et Didier Masseau, Editions Monelle Hayot, 2021, p.242)(voir photo jointe) - Ce brûle-parfum s’inspire d’une paire de brûle-parfums similaire, en porcelaine de Chine et monture française circa 1745, et conservée à la Wallace Collection de Londres (inv. F115 et F116). Biographie : L’Escalier de Cristal, ancienne et célèbre maison parisienne, spécialisée dans la céramique et la verrerie, mais proposant également du mobilier, des bronzes d’art et d’ameublement, avait été reprise à partir de 1885 – jusqu’en 1923 – par les fils d’Emile Pannier, Georges et Henri, qui constituèrent Pannier Frères, à l’angle des rues Scribe et Auber, à côté du nouvel Opéra. Leurs créations d’inspiration extrême-orientale étaient entre autres grandement appréciées du public et de la critique. La maison remporta de multiples récompenses et médailles aux différentes expositions, dont la médaille d’or à l’Exposition Universelle de Paris en 1900. Dans le domaine du mobilier influencé par l’Extrême-Orient, Majorelle de Nancy, Edouard Lièvre ou Gabriel Viardot collaborèrent également au succès des Frères Pannier. Certaines de leurs œuvres sont visibles dans les plus grands musées, tels que celui de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, le Musée d’Orsay ou le Corning Museum of Glass de New York. La maison étant parfois propriétaire exclusive des modèles, ses meubles et objets décoratifs n’étaient souvent signés que par l’Escalier de Cristal, quelquefois à côté de la signature de l’artiste. Elle avait aussi un véritable rôle créateur en personnalisant ces œuvres par de superbes bronzes dorés, des plaques en émail cloisonné, des plaques de verre à décor japonisant ou incluant également des éléments japonais authentiques.

7 800 EUR

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Crush - Stamped for Life, 2012, Aquarelle sur papier canson 310 g/m², fond sérigraphié, 76 x 57 cm. Pionnier du street-art aux Etats-Unis, exposé dans le monde entier, Crash se définit avant tout comme Graffiti artiste. Pour la galerie Wallworks, il crée ici une série spécifique de 34 œuvres sur papier réalisées selon deux modes d’expression ancestraux : la sérigraphie et l’aquarelle. Chaque pièce unique est ensuite rehaussée à l’aquarelle, à l’encre de Chine, à l’acrylique ou encore de collages. L’ensemble est complété d’œuvres sur plaques d’immatriculation de voitures américaines, ainsi que de dix peintures sur toile, emblématiques de sa production de ces vingt dernières années.  Librement inspiré des comics américains et du Pop Art, l’univers de Crash mixe ici de multiples références personnelles à celles du street art (les lettrages, les chaînes dorées...), aux codes de la bande dessinée des années 60 et 70 (les onomatopées figurant chocs et explosions...), ou au Pop Art (les point colorés et, plus explicitement, le clin d’œil à l’œuvre Whaam ! peinte par Roy Lichtenstein en 1963). Le nom de la série – Stamped for Life – évoque pour l’artiste le fait que rien ne s’efface, qu’il se sent marqué à vie par ce qui l’inspire et ce qu’il est : “I have been stamped for life”.  Né en 1961 à New York, John Matos prend le nom de Crash au milieu des années 1970 et commence à poser, dès l’âge de 13 ans, des graffitis sur les lignes de métro du Bronx. En 1979, il rejoint les artistes Kel, Daze, Zephyr, Dondi et Futura au sein du Studio Graffiti, un projet financé par le collectionneur Sam Esses, qui leur permet de passer à la toile. Tous fréquentent alors le mythique Fashion Moda, créé en 1978 par Stefan Eins, lieu culte de la scène new yorkaise où se croisent, entre autres, Keith Haring, Jenny Holzer et de nombreux graffiti artists. En 1980, Crash y organise l’exposition au titre prémonitoire “GAS : Graffiti Art Success”. Le succès est en effet tel que, la même année, le New Museum of Contemporary Art de Manhattan reprend l’exposition, légèrement remaniée et intitulée “Events, Fashion Moda”. Les expositions présentées à Fashion Moda attirent alors l’attention des galeries américaines, puis européennes, contribuant à l’essor du mouvement graffiti.  A partir de 1983, et pendant près de dix ans, Crash est représenté par la Sydney Janis Gallery de New York, partageant les cimaises avec Keith Haring et Jean-Michel Basquiat. Fin 1984, il est invité à participer à l’exposition “5/5 Figuration Libre, France/USA” au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, aux côtés de Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas, Hervé et Richard Di Rosa, Louis Jammes, Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Tseng Kwong Chi et Kenny Scharf. Ses œuvres ont été exposées à travers tous les Etats-Unis, ainsi qu’en Espagne, en France et aux Pays-Bas. Son style reconnaissable allie une pratique du lettrage propre au graffiti à celle du portrait inspiré de la bande dessinée, du Pop Art ou encore du procédé Ben-Day cher à Roy Lichtenstein.  En marge de ses expositions, Crash réalise également plusieurs projets pour de grandes marques, comme pour la fondation néerlandaise Peter Stuyvesant en 1988, ou pour la compagnie British American Tabacco et la collection Lucky Strike en 1995. En 1996, il customise une guitare électrique – le modèle Stratocaster de la marque Fender – pour Eric Clapton que le chanteur utilisera lors d’une tournée en 2001. Fender en commercialisera cinquante exemplaires baptisés Crashocasters. Plus récemment, il a créé un visuel pour Absolut Vodka. En 2011, la maison TUMI lui a passé com- mande pour quatre modèles de bagages dans une ligne intitulée Tumi-Tag. Les œuvres de Crash ont été acquises par un nombre impressionnant de collections publiques ou privées à travers le monde comme le Brooklyn Museum et le MoMA à New York, le NOMA de La Nouvelle Orleans, le Cornell Museum en Floride, la Rubell Collection à Miami, la fondation Frederick R. Weisman à Los Angeles, la fondation Dakis Joannou à Athènes, le Mambo de Bologne, le Groninger Museum de Groningen, le musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam, le Stedelijk Museum d’Amsterdam...

1 000 EUR

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PAIRE DE GIRANDOLES À DEUX LUMIÈRES EN VERRE ET LAITON DORÉ, Russie ou Suède, fin XIXe siècle Charmante paire de girandoles à deux bras de lumières, à décor d’une fontaine et de chutes de fils de verre facetté, le socle carré est en marbre blanc, le fût balustre en verre soufflé au cobalt, qui anime le jeu des pampilles en cristal. L’ensemble est monté en laiton doré à décor ciselé, surmonté par un croissant de lune. Bon état général. Russie ou Suède, fin du XIXe siècle. H. 41,5 x L. 22,5 cm. Historique Une girandole (de l'italien girandola - «roue ardente, feux d’artifice») est un chandelier ou lampe pour plusieurs bougies disposées en cercle. Les girandoles étaient fabriquées dans des ateliers spécialisés, parfois par des bijoutiers et étaient disposées sur des cheminées ou des tables ; elles servaient à éclairer les salles d'apparat. Le rôle décoratif principal de la girandole était attribué à la décoration en cristal et la structure métallique n'était qu'un cadre. La girandole s'est répandue en France au XVIIe siècle, ainsi que dans d'autres pays, notamment du Nord. Les girandoles apparaissaient comme des variétés de candélabres et ressemblaient à de petits arbres. Des pendentifs en cristal scintillaient sur leurs tiges et supports métalliques, parmi lesquels se trouvaient des figurines en porcelaine de personnes et d'animaux, des paniers de fruits et de fleurs. En Russie, on distingue deux principaux types de girandoles, selon la typologie des dessins de lustres, appelés classiquement « Elisabeth » et « Catherine ». Notre paire a très probablement été réalisée en Suède à la fin du XIXe siècle, d’après un modèle russe de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

1 800 EUR

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Sea Trout - Markus Elieser Bloch, 1782-1795 - SEA TROUT "Salomo Goedenii/Die See-Forelle/La Truite de Mer/The Goeden's Salmon" (planche 102), gravure sur cuivre réalisée par Ludwig Schmidt d'après le dessin de Krüger jr, pour l'"Allgemeine Naturgeschichte der Fische" de Markus Elieser Bloch, publiée à Berlin entre 1782 et 1795. Avec coloriage original à la main. Dimensions : 19 x 38 cm. Selon Bloch (1723-1799) dans son Allgemeine Naturgeschichte der Fische, un ouvrage complet en 12 volumes, magnifiquement illustré, sur les poissons : "La petite tête et les taches rouges sur les côtés, qui sont dans un anneau blanc, distinguent ce poisson du reste de son espèce. La membrane branchiale compte dix rayons, la nageoire pectorale quinze, la nageoire ventrale dix, la nageoire dorsale onze, la nageoire caudale dix-huit et la nageoire dorsale douze. Le corps est allongé et incomparablement plus fin que chez les autres types de truites. La bouche est largement ouverte aux deux mâchoires et le palais est armé de dents acérées. Les yeux sont grands et comportent une étoile noire dans un anneau argenté. Les joues, les opercules, les flancs et le ventre sont de couleur argentée. L'ouverture branchiale est large, le dos, le front, la nageoire adipeuse et la nageoire caudale sont brunâtres, les autres zones sont jaunâtres, le dos est couvert de taches brunes et la nageoire caudale est en forme de fourche. La ligne latérale est droite et plus proche du dos que de l'abdomen. L'anus, comme pour le reste des espèces de truites, est situé à proximité de la nageoire caudale et un appendice est visible sur la nageoire ventrale. On trouve cette truite dans la mer Baltique et j'en ai reçu plusieurs de mon ami, le conseiller municipal Göden, de Rügenwalde (Poméranie occidentale) (d'où le nom de Bloch donné à ce poisson). Il atteint une longueur d'un pied et demi et pèse une livre ou deux. Sa chair est blanche, maigre mais savoureuse. Elle est généralement consommée avec de l'huile et du vinaigre après avoir été bouillie dans de l'eau salée avec de la sauge. Dans la région où je l'ai reçue, elle est connue sous le nom de truite argentée". Le travail de Bloch sur l'"Allgemeine Naturgeschichte der Fische" a occupé une grande partie de sa vie et est considéré comme ayant jeté les bases de la science de l'ichtyologie. La publication a été encouragée par une souscription importante et a connu rapidement cinq éditions en allemand et en français. Bloch n'apporta que peu ou pas de modifications à l'arrangement systématique de Peter Artedi et Carl Linnaeus, bien qu'il ait été disposé à introduire dans la classification certaines modifications dépendant de la structure des branchies. Au nombre de genres déjà établis, il a jugé nécessaire d'en ajouter dix-neuf nouveaux, et il a décrit 276 espèces nouvelles pour la science, dont beaucoup habitent les parties les plus reculées de l'océan et sont, par l'éclat de leurs couleurs ou la singularité de leurs formes, autant d'objets d'admiration populaire que de curiosité scientifique. Bloch est considéré comme l'ichtyologiste le plus important du 18e siècle. Prix de vente : Euro 275,-

275 EUR

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Teotihuacan - ‎ TEOTIHUACAN - Encensoir‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎  ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎  Encensoir cérémoniel de type « théâtre » représentant la momie funéraire d’un guerrier-papillon - TEOTIHUACAN - Mexique - 450 – 650 AP. J.-C - Précolombien Hauteur : 61,4 cm Largeur : 38 cm Epaisseur : 25,4 cm Terre cuite beige brun recouverte de peinture blanche avec traces d’oxyde de manganèse Documents (originaux) remis à l’acquéreur : - Certificat d’authenticité de la Galerie Mermoz, Santo Micali, Expert, (CNE) Compagnie Nationale des Experts - Certificat Art Loss Register - Passeport de libre circulation - Rapport de thermoluminescence - Facture Cette œuvre, extrêmement sophistiquée, est un encensoir cérémoniel typique de la grande civilisation de Teotihuacan, qui a rayonné sur la Mésoamérique entre 200 et 700 après J.-C., depuis le sanctuaire du même nom, situé sur les hauts plateaux centraux au nord-est du bassin de Mexico. Elle représente la momie funéraire d’un grand guerrier décédé destiné à être incinéré. La richesse et la qualité de cette pièce, constituée de nombreux éléments ornementaux et symboliques, signalent le haut rang du dignitaire et peut-être son rattachement à un groupe particulier au sein de la société cosmopolite de Teotihuacan. Elles témoignent plus généralement de l’importance de la guerre au sein de la « cité des Dieux » et des honneurs accordés à ses chefs militaires défunts. Utilisée pour faire brûler l’encens sacré lors des rituels, et placée probablement devant un édifice à la vue de tous, cette œuvre est exceptionnelle car elle comporte encore ses différentes parties (support, couvercle, cheminée, décor). Dans la majorité des cas, seule la partie supérieure est présente. Des encensoirs de ce type, cassés ou démontés, ont été trouvés dans des tombes ou des dépôts d’offrande et des ateliers de manufacture ont été mis

Prix sur demande

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Ferdinand Barbedienne & Ferdinand Levillain - Paire de vases amphores néo-Grecs par F. Barbedienne et F. Levillain Signés "F. Levillain Fecit" et "F. Barbedienne" France Circa 1880 Haut. : 52 cm ; Diam. : 21 cm Paire de vases de style grec réalisés en bronze à deux patines. Chacun d’eux, en forme d’amphore à col évasé et panse ventrue, reposant sur un piédouche et une base carrée. Très belle ornementation de lauriers, de guirlandes de fruits et d’une frise en bas-relief, traitée à l’antique représentant la scène de combat des Centaures et des Lapithes. Les anses sont soutenues par deux masques. Biographie : Ferdinand Levillain (Paris 1837-1905) suit l’enseignement du sculpteur Jouffroy (1806-1882), avant de faire ses débuts en 1861 au Salon des Artistes Français, où il exposera jusqu’en 1903. C’est à l’Exposition Universelle de 1867 à Paris, qu’il se fait remarquer pour avoir réalisé pour la Maison Blot et Drouard, une coupe en bronze néo-Grecque. Cependant, c’est à partir de 1871, que Levillain connaît la renommée, grâce à son association avec le célèbre bronzier Ferdinand Barbedienne, qui montre dès lors sur ses stands des lampes, coupes, amphores et autres candélabres créés dans le style grec. Levillain fait finalement un triomphe à l’Exposition Universelle de Paris en 1878, en remportant à l’unanimité une médaille d’Or pour ses œuvres de style antique, parmi lesquelles figure ce vase néo-Grec. Le célèbre bronzier Servant (1828-c. 1890), déclare du reste, dans son rapport du Jury sur les bronzes d’art, que ses œuvres « ciselés comme les bijoux les plus fins » et « aux formes si variées et si pures (…), sont portées au plus haut degré de perfection ». Après avoir reçu une médaille de 1ère classe au Salon de 1884 pour une coupe intitulée « Les Eléments, les Mois et les Saisons », Ferdinand Levillain remporte une médaille d’Argent à l’Exposition Universelle de 1889. Né en 1810, mort à Paris en 1892, Ferdinand Barbedienne créa et dirigea l’une des plus importantes fonderies d’art du XIXème siècle. En plus de sa propre production, il travailla pour les sculpteurs les plus renommés comme Clésinger, Carrier-Belleuse ou encore Guillemin. L’ensemble de sa production fut toujours hautement remarquée et sa personne constamment honorée par la critique contemporaine, notamment en le comparant, à l’Exposition Universelle de 1878, à « un prince de l’Industrie et au roi du bronze ».

11 000 EUR