Les œuvres des galeries

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Colima - Dragon / Lézard à corne - COMALA - COLIMA - Mexique - 100 AV. J.-C. -250 AP. J.-C. - Précolombien Hauteur: 14 cm Longeur : 32 cm Largeur : 24.5 cm Terre cuite creuse brune à engobe rouge orangé avec importantes traces d’oxyde de manganèse. Documents (originaux) remis à l’acquéreur : - Certificat d’authenticité de la Galerie Mermoz, Santo Micali, Expert, (CNE) Compagnie Nationale des Experts - Certificat Art Loss Register - Passeport de libre circulation - Rapport de thermoluminescence - Facture La beauté de cette céramique témoigne autant du talent des artistes Colima que de sa valeur aux yeux de ces derniers. On retrouve ici tout ce qui la désigne comme un objet rituel et cérémoniel ayant appartenu à un membre important de la communauté.  D’une grande vivacité, le sujet est un chef-d’œuvre de naturalisme. Sublimé par une magnifique surface vernissée, sa couverte brun-rouge aux accents orangés est éclatante. Cette couleur, propre aux terres cuites Colima, résulte d’une savante cuisson par oxydation (sans fumée), qui dans le cas présent, a été parfaitement maîtrisée. Déposé comme offrande funéraire dans une profonde tombe à puits, typique du nord-ouest du Mexique, cet objet avait pour fonction d’accompagner un défunt, sans doute un dignitaire, dans son ultime voyage vers l’au-delà et de prouver aux esprits et aux ancêtres sa qualité de chef. À noter : Les traces noires d’oxyde de manganèse visibles sur le dos de cette pièce sont une conséquence de son enfouissement prolongé. De taille modeste, le lézard à corne se rencontre généralement dans les zones arides allant du sud du Canada jusqu’au Guatemala. Il dispose de facultés qui en ont fait, à l’évidence, un animal singulier aux yeux des peuples habitant la côte nord-ouest du Mexique.  Fort d’un savoir-faire accompli, l’artiste a su restituer fidèlement ses caractéristiques : les deux cornes visibles sur son crâne qui lui valent son nom, ses yeux ronds inquisiteurs dont le pourtour gravé fait ressortir l’orbite, son visage triangulaire, son museau pointu, sa large mâchoire et sa grande bouche extensible sign

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L'ATLAS - Toile "Legacy" Technique : Acrylique et aérosol sur toile.  Format : 80 x 80 cm  Vendue encadrée en caisse américaine noire.  Année de réalisation : 2022 La galerie At Down est à votre disposition pour plus de renseignements sur l'acquisition de cette oeuvre. L'ATLAS  Né en 1978 Vit et travaille à:  Paris, France 48° 51' 23.8104" N, 2° 21' 7.9992" E L’Atlas commence le graffiti dans les années 90. Fasciné par le travail du trait et de l’écriture, il part étudier la calligraphie arabe traditionnelle au Maroc, en Égypte et en Syrie. Il s’intéresse tout particulièrement au koufi, écriture géométrique dont il transpose les codes dans l’alphabet latin, créant ainsi sa propre typographie. L’Atlas expérimente plusieurs media tels que la photographie, la peinture ou la vidéo. Après avoir travaillé un moment dans le cinéma, où il apprend les techniques traditionnelles du montage et réalise quelques documentaires, il développe un univers pictural où toute lettre est considérée comme une forme, et toute forme comme une lettre. Peu à peu, la ville elle-même lui apparaît chargée de signes dont il collecte la trace presque abstraite avec un système d’empreinte. Artiste méticuleux à la recherche d’une certaine pureté, tant dans la forme que dans l’usage parcimonieux des couleurs. La pensée orientale, selon laquelle la dualité est source de complémentarité, occupe une place prépondérante dans sa vie et dans son art. C’est de là qu’il puise l’essentiel de sa démarche artistique. On observe en effet une dichotomie récurrente entre le blanc et le noir dans la majeure partie de ses compositions. Souvent comparé au mouvement contestataire italien de la fin des années 60, l’Arte Povera. il renonce, la plupart du temps, à un équipement lourd qui pourrait le rendre tributaire de l’économie et des institutions culturelles. Il accorde une grande importance au processus, et plus précisément au geste créateur Son travail sur le logo et la calligraphie le mène vers d’autres formes d’intervention dans la rue. Il devient, avec Zevs une figure du courant post-graffiti et conçoit une série d’interventions urbaines comme le tracé de boussoles urbaines dont une face au centre Georges Pompidou, réalisée parfois au gaffeur, un de ses outils de prédilection. Une autre de ses techniques consiste à prendre des empreintes des plaques d’égout par contact. L’œuvre de L’Atlas se veut réconciliatrice, entre la ville et l’homme, l’extérieur et l’intérieur. Avec le temps, sa pratique artistique évolue, parallèlement à sa présence dans la rue, vers la conception d’œuvres qui résistent au temps, et qui viennent naturellement s’inscrire, de même que les affiches ou les boussoles au scotch s’inscrivent dans la ville, dans des lieux d’exposition adaptés, sans perdre pour autant l’esprit contestataire et subversif qui les caractérise.

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Deverberie - Pendule de cheminée en bronze doré « A la lanterne magique » Caisse attribuée à Jean-Simon Deverberie (1764-1824) Paris, époque Empire, vers 1800 Hauteur 46 cm, largeur 24 cm, profondeur 13 cm. Une très belle pendule de cheminée en bronze doré allant huit jours, dont le cadran en émail est signé « à Paris » et est à chiffres romains et arabes, les aiguilles en bronze doré. Le mouvement, à échappement à ancre et suspension à fil de soie, sonne les heures et les demies, avec roue de compte extérieur. La lunette est ornée de perles dorées et de rosettes d’émail bleu ; la boîte, représentant une lanterne magique, est surmontée par une torche enflammée percée de cœurs et d’étoiles. La lentille du pendule est en forme de papillon. La boîte est chargée sur le dos d’un Amour ailé aux yeux d’émail qui tient un arc et un carquois rempli de flèches. La plinthe, de forme ovale, repose sur des pieds en forme de pattes d’aigles et comporte une frise de putti ailés jouant autour d’une urne. Une pendule dont la boîte est très similaire, avec un Amour en bronze patiné, est illustrée dans Pierre Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen Age au XXe Siècle, 1997, p. 447, pl. D. Une pendule quasi identique, en bronze doré, dont le cadran est signé « Pinart à L’Orient », est illustrée dans Elke Niehüser, Die Französische Bronzeuhr, Eine Typologie der Figürlichen Darstellungen, 1997 : vue de détail sur la couverture ; p. 129, pl. 210 et p. 230, pl. 658. Le catalogue non daté du Musée François Duesberg illustre une pendule dont la boîte est presque identique à la p. 38. Les pendules « à la lanterne » représentant un Amour qui transporte une lanterne sur son dos sont probablement inspirées par les nombreuses estampes, dessins et statuettes représentant des montreurs de lanterne itinérants qui circulaient au XIXème siècle. Les spectacles de lanterne magique, très populaires à partir de la fin du XVIIIème siècle, comprenaient des vues de toutes sortes : comiques, historiques, ou encore topographiques. Les spectacles de lanterne magique ont pris fin lorsque des lanternes magiques à prix abordables furent vendues pour usage domestique. L’invention de la lanterne magique, vers le milieu du XVIIème siècle, est probablement due à Christiaan Huygens (1629 - 1695). C’était un projecteur primitif formé d’une boîte en fer surmontée d’une cheminée et pourvue d’un emplacement pour une chandelle ou lampe à huile. Les vues, placées devant la lentille et éclairées par une source de lumière, furent projetées sur un mur ou sur un drap tendu. Dans la pendule présente, Cupidon désigne du doigt le cadran, ce qui suggère une interprétation intéressante : peut-être veut-il dire que, comme les images créées par la lanterne magique, le temps – oui même l’amour – ne sont qu’illusion. Les cœurs percés ornant le haut de la lanterne et la torche enflammée font également référence à l’amour. Jean-Simon Deverberie (1764 - 1824) Jean-Simon Deverberie figure parmi les plus importants bronziers parisiens de la fin du XVIIIe siècle et des deux premières décennies du siècle suivant. Marié avec Marie-Louise Veron, il semble que cet artisan se soit quasi exclusivement spécialisé dans un premier temps dans la création de pendules, de flambeaux et de candélabres, ornés de figures exotiques, particulièrement de personnages africains ; en effet, il déposa vers 1800 de nombreux dessins préparatoires de pendules dites « au nègre », notamment les modèles dits « l’Afrique », « l’Amérique » et « Indien et Indienne enlacés » (les dessins sont conservés de nos jours au Cabinet des Estampes à la Bibliothèque nationale à Paris). Il installa son atelier successivement rue Barbette à partir de 1800, rue du Temple vers 1804, enfin, rue des Fossés du Temple entre 1812 et 1820. - REF: P062 Pièce visible également sur notre site Internet (avec photos de haute qualité) et dans notre galerie La Pendulerie (Vendôme) située au 19 rue de la Paix, 75002 Paris. NB: Toutes les dorures présentes sur nos objets (pendules, luminaire, mobilier et objets d'art) sont leur dorures d'origine, c'est-à-dire une dorure au mercure, aussi appelée "ormolu". Nous nettoyons chaque partie en bronze doré dans notre atelier de façon à respecter la qualité de la dorure originale.

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Nebay - Yellow Corner, 2021, acrylique et encre aérosol sur double toile, 130 x 97 cm.  Sans jamais quitter le mur ou l’intervention en rue, Nebay est de ces artistes de graffiti pour qui le passage à la toile est un élément supplémentaire, source d’expériences et riche en découvertes. Son style est inspiré par ses pairs new-yorkais, il est parmi les premiers à expérimenter le dripping – jets de peinture au sol – sur les trottoirs parisiens et sur la toile. Riche, coloré et rempli d’énergie, son univers mixe pêle-mêle affiches détournées, taches colorées et abstraites, wild style et dripping sur toile, porteur d’un message de colère toujours empreint d’espoir.  Graffeur parisien depuis plus de 30 ans, avide de créations murales, Nebay commence à graffer en 1987 dans les rues de Paris et intègre le collectif JCT – Je Cours Toujours à 100 à l’heure. Né en 1973, Nebay est un artiste de rue qui s’inscrit dans son temps et investit son environne- ment : la ville. Il aime dire qu’il est « un jardinier du béton qui fait pousser de la couleur ».  C’est au début des années 2000, lors d’un voyage initiatique de plusieurs mois à travers le monde, que se produit le déclic : aller au bout de ses rêves, voir grand. Ses lectures, rencontres et la découverte des pays qu’il traverse – Russie, Mongolie, Chine, Vietnam, Cambodge, Laos et Thaïlande – lui font prendre conscience du monde qui l’entoure et de ce qu’il souhaite laisser comme trace. De retour en France, il provoque sa chance et change de vie pour devenir artiste à part entière.  Le graffiti est un art éphémère, qui foisonne et l’oblige à se réinventer et à se dépasser sans cesse. Le graffiti correspond bien plus, finalement, à un style de vie. En résonance avec l’espace où il s’exécute, il rend l’expérience vivante : sensations de peindre dehors, en extérieur, dans les rues, sous les ponts, dans des lieux abandonnés... Les façades travaillées sont dynamiques, elles présentent des irrégularités qui ne se retrouvent pas sur toile. En s’appropriant l’espace public et la rue, Nebay s'inscrit dans une démarche ancienne de participation à la vie de la cité. Le graffiti, pratique illégale, devient un acte politique : il appartient à la sphère publique, tout en véhiculant un message à connotation politique, sociale ou environnementale. Nebay veille toujours à transformer son support en un véritable pan de mémoire : mémoire collective, mémoire des événements, mémoire individuelle... en y exprimant sa recherche identitaire, ses sentiments, ses déclarations et hommages. Les visiteurs de ses expositions s’autorisent ainsi à voyager en sa compagnie, captant les émotions que l’artiste leur transmet généreusement.

4 700 EUR

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Atelier de Frans Snyders NATURE MORTE AUX OISEAUX ET RAISIN, ATELIER DE FRANS SNYDERS (ANVERS, 1579-1657) Une œuvre exquise et attrayante, notre tableau a la composition riche et harmonieuse est un des exemples remarquable de la passion des amateurs d'art du XVIIeme siecle pour les natures mortes, le genre en pleine effervescence à Anvers au début du XVIIeme siecle, bien avant qu'il apparaisse à Paris dans les années 1630-40. Notre tableau présente sur un entablement couvert de drap de velours lie de vin, divers objets dans un arrangement artistique qui se veut spontané. Le cadrage serré, tel un extrait et les objets entassés suggèrent une plénitude et une richesse infinie de ce que la nature peut offrir et renforcent le sentiment de la prospérité. Le panier en osier débordant de grappes de raisin translucide aux teintes vertes et violacées aux reflets glacés domine la partie droite du tableau. Au centre se trouve le gibier a plumes, perdrix, bécassine, moineau, pincon et autres, chaque oiseau au dessin fin et precis, au plumage transparent, le rendu méticuleux des différentes parties bec ou pattes, zebrures et stries du duvet. A gauche deux bols Wan-li blanc et bleu en porcelaine chinoise empilés présentant des langoustines au rouge luisant et brillant. Le bol penché a gauche et le panier penché a droite apportent une sorte de symétrie dans la composition et l'enferment contraignant le spectateur à contempler le tableau. Le regard ne cesse de se poser sur des grappes de raisin, dont les fruits irrésistiblement veloutés d'un rendu translucide apportent une incroyable vitalité a la composition. La légèreté surprenante des coups de pinceaux afin d'illustrer la transparence de deux verres à vin, a peine visibles, dont la forme se dessine sur fond noir au deuxième plan. Le pichet en grès aux ocres chaudes et la salière en vermeil remplissent le fond du coté gauche du tableau. Une lumière intense concentré sur des objets se détachant sur un fond obscurci crée des contraste renforcé par le blanc de porcelaine, des plumes et de la peau des raisins. Avec une finesse remarquable l'artiste s'efforce a peindre des plumes et le duvet des oiseaux pour atteindre un effet très réaliste. Ces nombreux petits traits sont réalisés à l'aide de pinceaux dotés d'un seul poil. Cette incroyable minutie permets d'apprécier tout le talent et la patience dont fait preuve le peintre. La manière dont les surfaces et les matières sont traitées évoque une grande maitrise du pinceau. Huile sur panneau de chene (parqueté). Dimensions : h. 55 cm, l. 80 cm Cadre en bois doré de style baroque, dimensions encadré : h. 73 cm, l. 98 cm Notre œuvre est une reprise d'atelier aux dimensions identiques du tableau de Frans Snyders conservée dans une collection privée, vente Christie's New-York, 4/6/2014 (prix réalisé $ 461.000). Une variante de cette composition avec le panier de raisin et gibier identiques par Frans Snyders a été vendue chez Lempertz, Cologne, Allemagne, 14/11/2020 (prix réalisé 143.750€) Frans Snyders (Anvers, 1579-1657) Frans Snyders entre en 1593, à l'âge de 14 ans, dans l'atelier de Peter Brueghel II. Maître en 1602, il se rend en Italie, à Rome puis à Milan. De retour à Anvers, il se spécialise dans les natures mortes et sa réputation s'étend rapidement, à tel point que Rubens fait appel à lui entre 1611 et 1616 pour collaborer à certaines de ses œuvres. Ayant épousé en 1611 Marguerite de Vos, sœur de Cornelis et de Paul de Vos, il influence considérablement ce dernier. Membre de la Société des Romanistes à Anvers en 1619, il en devient le doyen en 1628. Il s'impose comme l'un des peintres les plus importants et les plus reconnus de son époque, recevant de nombreuses commandes prestigieuses. Le corpus de ses tableaux étant assez important, il travaille avec beaucoup de collaborateurs au sein de son atelier, et ses eleves les plus connus sont Paul de Vos, Nicasius Bernaerts et Jan Fyt.

26 000 EUR

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Anemone - Gerard van Spaendonck, 1799-1801 - Anémone double - Anemone coronaria , gravure au pointillé réalisée par P.F. le Grand d'après un dessin de Gerard(us) van Spaendonck tiré des "Fleurs dessinées d'après nature", publiées entre 1799 et 1801. Avec coloriage original à la main. Taille (impression) environ 50 x 33 cm. Anemone coronaria signifie anémone couronne, en référence à la couronne centrale de la fleur, évoquant des associations royales. Le nom arabe est shaqa'iq An-Nu'man, qui se traduit littéralement par les blessures ou "morceaux" de Nu'man. L'une des sources possibles du nom remonte au dieu sumérien de la nourriture et de la végétation, Tammuz, dont l'épithète phénicien était "Nea'man". On considère généralement que Tammuz a été introduit dans le panthéon grec sous la forme d'Adonis, qui est mort de ses blessures en chassant le sanglier. La divinité est transformée en une fleur, tachée du sang d'Adonis. L'épithète phénicienne de Tammuz, "Nea'man", serait à la fois la source de "an-Nu'man" en arabe, venu du syriaque, et de "anémone", venu du grec. En hébreu, l'anémone est kalanit metzuya. "Kalanit" vient du mot hébreu "kala ? ??" qui signifie "mariée", "metzuya" signifie "commune". Le kalanit doit son nom à sa beauté et à sa majesté, qui évoquent une mariée le jour de ses noces. En 2013, l'anémone coronaire a été élue fleur nationale de l'État d'Israël. Chaque année, un festival d'un mois est organisé en Israël pour célébrer la floraison des anémones rouges. Gerard van Spaendonck (1756-1842) a étudié avec le peintre décorateur Willem Jacob Herreyns à Anvers. En 1769, il s'installe à Paris, où il est nommé en 1774 peintre en miniature à la cour de Louis XVI. En 1780, il succède à Madeleine Françoise Basseporte comme professeur de peinture florale au Jardin des Plantes et est élu peu après membre de l'Académie des beaux-arts. Van Spaendonck a contribué à plus de cinquante œuvres des Vélins du Roi, une célèbre collection d'aquarelles botaniques appartenant à la royauté française. De 1799 à 1801, il publia vingt-quatre planches dans le cadre de ses Fleurs dessinées d'après nature, des gravures de grande qualité destinées aux étudiants en peinture florale. Aujourd'hui, les Fleurs dessinées d'après nature sont considérées comme l'une des meilleures gravures botaniques au monde. Les gravures au pointillé, qui permettent de différencier les différents tons de gris, se sont avérées très adaptées à la représentation des détails botaniques, une méthode que Van Spaendonck a également enseignée à son élève Pierre-Joseph Redouté. Comme d'autres peintres de fleurs célèbres, Van Spaendonck était également parfait sur le plan technique : à l'huile, à l'aquarelle, à la plume ou au crayon, à n'importe quelle échelle. Avec l'attention portée à chaque détail, l'élégance et la sophistication de la composition, il démontre sa maîtrise. Comme Jan van Huysum, Van Spaendonck a compris l'air du temps et a créé des compositions florales qui correspondaient au goût du public vers 1800. Il a combiné la manière traditionnelle hollandaise de représenter les fleurs avec la sophistication et le bon goût français. Prix de vente : Euro 950,-

950 EUR

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BOUDIN - BOUDIN (actif vers 1785-1810), Madame Geoffroy tenant dans les bras sa fille Marie-Adélaïde Miniature ronde peinte à la gouache sur ivoire, signée en bas à droite en bordure ".Boudin.", figurant une femme blonde coiffée d'une couronne de fleurs, en robe blanche, assise sur fond de paysage forestier, tenant son nouveau-né sur ses genoux. Vers 1795. Bon état général, un petit fêle en bordure gauche. Dans un cadre rond à suspendre en or 18k (750 millièmes), contenant au dos une mèche de cheveux nouée, probablement de l'enfant représenté. Il est accompagné d'un papier manuscrit indiquant : "Mme Geoffroy née Goupy avec dans ses bras la future Mme Blangini". D. 5,7 cm. Poids brut : 45,1 g. Historique Andrée Adélaïde GOUPY (1771-1820), mariée en premières noces en 1791 à Élie Thomas GEOFFROY (?-?) avec lequel elle donna naissance à Marie Adélaïde GEOFFROY (entre 1791 et 1798-?) avant de divorcer en l'an VII. Leur fille épousa par la suite en 1816 Joseph Marc Marie Félix BLANGINI (1781-1841), compositeur de musique à Turin. Provenance - Élie Thomas Geoffroy (?-?). - Son fils, Charles Geoffroy (1793-1871), l'un des premiers directeurs de la Manufacture de Gien de 1831 à 1860. - Son beau-fils Gustave Charles Gondouin (1823-1895). - Sa fille Jeanne Gondouin (1851-1942). - Puis par descendance, famille Langlois de Rubercy. Littérature - N. Lemoine-Bouchard, Les peintres en miniature, 1650-1850, Les Éditions de l'Amateur, 2008, p. 114. - F. Pupil, La miniature, Collections du Musée historique lorrain, Nancy, 1993, p. 46.

1 800 EUR

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RARE BOÎTE DE PRÉSENT AU PORTRAIT DU MARÉCHAL NEY, PARIS, 1809-1815 Tabatière rectangulaire en écaille noire montée en or 18k (750 millièmes), le couvercle s'ouvrant à charnière par un poussoir est incrusté d'un superbe portrait miniature ovale figurant Michel Ney (1769-1815), maréchal d'Empire (1804), duc d'Elchingen (1808), prince de la Moskowa (1813), signé à droite "hollier". Il est représenté en buste, tête nue, cheveux courts bouclés et longs favoris à reflets roux. Il porte une cravate noire et est revêtu de son habit brodé de grande tenue de maréchal d'Empire avec épaulettes. Il arbore le cordon de soie rouge de grand aigle de la Légion d'honneur, la plaque de grand aigle brodée en fils d'argent, l'étoile en or de la Légion d'honneur pour les officiers et grades supérieurs suspendue à son ruban rouge, et l'insigne de chevalier de la Couronne de fer d'Italie suspendue à son ruban jaune à liserés verts. Paris, 1809-1815. Orfèvre : probablement Antoine Tardiveaux (1798-c. 1815). Poinçon de 3e titre (coq vers la gauche) et de grosse garantie (tête de lion) pour Paris (1809-1819). Poinçon de 3e titre à tête d'ours (1795-1838). Bon état général, petits éclats à l'écaille en bordure, traces d'humidité sur la miniature. L. 8 x P. 6 x H. 2,5 cm. Poids brut : 82,3 g. Provenance - Présent offert par le maréchal Michel Ney, duc d'Elchingen, prince de la Moscowa (1769-1815). - Collection particulière française. Exposition La miniature possiblement exposée par Hollier au Salon de 1808 sous le n° 294 ("M. le maréchal Ney"). Oeuvres en rapport Une tabatière similaire avec une miniature identique signée Hollier, offerte par le Maréchal Ney à son aide de camp M. Vallet, fut vendue chez Binoche & Giquello, 20 juin 2012, lot 18. Historique Jean-François Hollier (1772-1845), élève de Jacques-Louis David et de Jean-Baptiste Isabey, est l'un des meilleurs peintres en miniature de son temps. Résidant à Paris, il exposa au Salon entre 1804 et 1831. Dans sa nécrologie il fut honoré en ces termes : "(...) il marchait presque immédiatement après Isabey, presque tous les personnages marquant de l'Empire voulaient avoir leur portrait exécuté par lui..."

18 000 EUR

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L'ATLAS - Toile "FOCUS" Technique : Acrylique et aérosol sur toile.  Format : 60 x 60 cm  Vendue encadrée en caisse américaine noire.  Année de réalisation : 2022 La galerie At Down est à votre disposition pour plus de renseignements sur l'acquisition de cette oeuvre. L'ATLAS  Né en 1978 Vit et travaille à:  Paris, France 48° 51' 23.8104" N, 2° 21' 7.9992" E L’Atlas commence le graffiti dans les années 90. Fasciné par le travail du trait et de l’écriture, il part étudier la calligraphie arabe traditionnelle au Maroc, en Égypte et en Syrie. Il s’intéresse tout particulièrement au koufi, écriture géométrique dont il transpose les codes dans l’alphabet latin, créant ainsi sa propre typographie. L’Atlas expérimente plusieurs media tels que la photographie, la peinture ou la vidéo. Après avoir travaillé un moment dans le cinéma, où il apprend les techniques traditionnelles du montage et réalise quelques documentaires, il développe un univers pictural où toute lettre est considérée comme une forme, et toute forme comme une lettre. Peu à peu, la ville elle-même lui apparaît chargée de signes dont il collecte la trace presque abstraite avec un système d’empreinte. Artiste méticuleux à la recherche d’une certaine pureté, tant dans la forme que dans l’usage parcimonieux des couleurs. La pensée orientale, selon laquelle la dualité est source de complémentarité, occupe une place prépondérante dans sa vie et dans son art. C’est de là qu’il puise l’essentiel de sa démarche artistique. On observe en effet une dichotomie récurrente entre le blanc et le noir dans la majeure partie de ses compositions. Souvent comparé au mouvement contestataire italien de la fin des années 60, l’Arte Povera. il renonce, la plupart du temps, à un équipement lourd qui pourrait le rendre tributaire de l’économie et des institutions culturelles. Il accorde une grande importance au processus, et plus précisément au geste créateur Son travail sur le logo et la calligraphie le mène vers d’autres formes d’intervention dans la rue. Il devient, avec Zevs une figure du courant post-graffiti et conçoit une série d’interventions urbaines comme le tracé de boussoles urbaines dont une face au centre Georges Pompidou, réalisée parfois au gaffeur, un de ses outils de prédilection. Une autre de ses techniques consiste à prendre des empreintes des plaques d’égout par contact. L’œuvre de L’Atlas se veut réconciliatrice, entre la ville et l’homme, l’extérieur et l’intérieur. Avec le temps, sa pratique artistique évolue, parallèlement à sa présence dans la rue, vers la conception d’œuvres qui résistent au temps, et qui viennent naturellement s’inscrire, de même que les affiches ou les boussoles au scotch s’inscrivent dans la ville, dans des lieux d’exposition adaptés, sans perdre pour autant l’esprit contestataire et subversif qui les caractérise.

4 200 EUR

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Pikeperch - Markus Elieser Bloch, 1782-1795 - LE PIKEPERCH "Perca Lucioperca//Der Zander/Le Sandre/The Pike-Perch" (planche 51), gravure sur cuivre réalisée par Ludwig Schmidt d'après le dessin de Krüger jr, pour l'"Allgemeine Naturgeschichte der Fische" de Markus Elieser Bloch, publiée à Berlin entre 1782 et 1795. Avec coloriage original à la main. Dimensions : 19 x 38 cm. Le travail de Bloch sur l'"Allgemeine Naturgeschichte der Fische" a occupé une grande partie de sa vie et est considéré comme ayant jeté les bases de la science de l'ichtyologie. La publication a été encouragée par une souscription importante et a connu rapidement cinq éditions en allemand et en français. Bloch n'apporta que peu ou pas de modifications à l'arrangement systématique de Peter Artedi et Carl Linnaeus, bien qu'il ait été disposé à introduire dans la classification certaines modifications dépendant de la structure des branchies. Au nombre de genres déjà établis, il a jugé nécessaire d'en ajouter dix-neuf nouveaux, et il a décrit 276 espèces nouvelles pour la science, dont beaucoup habitent les parties les plus reculées de l'océan et sont, par l'éclat de leurs couleurs ou la singularité de leurs formes, autant d'objets d'admiration populaire que de curiosité scientifique. Bloch est considéré comme l'ichtyologiste le plus important du 18e siècle. La Perca Lucioperca, également connue sous le nom de sandre ou de brochet, est une espèce de poisson d'eau douce appartenant à la famille des Percidae, qui comprend également le doré jaune et la perche jaune. Il est originaire d'Europe et se trouve généralement dans des environnements d'eau douce tels que les rivières, les lacs et les étangs. Le sandre est un poisson prédateur qui se nourrit d'une variété de petits organismes tels que les insectes, les crustacés et les petits poissons. Il atteint généralement une longueur de 60 à 80 centimètres et peut peser jusqu'à 6 kilogrammes. Le sandre est une espèce de poisson de sport très appréciée des pêcheurs. Il est également apprécié pour sa chair, considérée comme de haute qualité et souvent utilisée dans des plats tels que les gâteaux de poisson et les ragoûts. Son prix est de 350 euros : 350 euros

350 EUR

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Paul Van Gysegem - Paul Van Gysegem (1935- ) Sculpture en Fer Soudé Vers 1990-2000 100 x 90 x 30cm ------------ Né à Berlare (près de Termonde) le 6 juin 1935. Études au Kon. Académie des Beaux-Arts de Gand et à l’Institut National Supérieur des Beaux-Arts d’Anvers. Triple lauréat de la prov. Prix des arts visuels de Flandre orientale (1959 : peinture ; 1960 : sculpture ; 1961 : graphisme). Professeur de sculpture à l’Académie de Gand. Actif en tant que sculpteur, dessinateur, graveur, peintre et musicien de jazz. Membre du Kon. Académie de Belgique, Klasse der Schone Kunsten, 1982. Expositions récentes à Breda (1981), Oosteeklo (1981, 1983, 1986 et 1988), Lokeren (1983), Berlare (1985), Bruxelles (1987 et 1989) et Baarle-Hertog -Nassau (1988). Atelier : Verschansingstraat 9, 9910 Mariakerke (Gand). --------- Quelques détails biographiques : Né à Berlare (près de Termonde) le 6 juin 1935. Études au Kon. Académie des Beaux-Arts de Gand et à l'Institut National Supérieur des Beaux-Arts d'Anvers. Triple lauréat de la prov. Prix des arts visuels de Flandre orientale (1959 : peinture ; 1960 : sculpture ; 1961 : graphisme). Professeur de sculpture à l'Académie de Gand. Actif en tant que sculpteur, dessinateur, graveur, peintre et musicien de jazz. Membre du Kon. Académie de Belgique, Klasse der Schone Kunsten, 1982. Expositions récentes à Breda (1981), Oosteeklo (1981, 1983, 1986 et 1988), Lokeren (1983), Berlare (1985), Bruxelles (1987 et 1989) et Baarle-Hertog -Nassau (1988). Atelier : Verschansingstraat 9, 9910 Mariakerke (Gand).

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PAIRE DE GIRANDOLES À DEUX LUMIÈRES EN VERRE ET LAITON DORÉ, Russie ou Suède, fin XIXe siècle Charmante paire de girandoles à deux bras de lumières, à décor d’une fontaine et de chutes de fils de verre facetté, le socle carré est en marbre blanc, le fût balustre en verre soufflé au cobalt, qui anime le jeu des pampilles en cristal. L’ensemble est monté en laiton doré à décor ciselé, surmonté par un croissant de lune. Bon état général. Russie ou Suède, fin du XIXe siècle. H. 41,5 x L. 22,5 cm. Historique Une girandole (de l'italien girandola - «roue ardente, feux d’artifice») est un chandelier ou lampe pour plusieurs bougies disposées en cercle. Les girandoles étaient fabriquées dans des ateliers spécialisés, parfois par des bijoutiers et étaient disposées sur des cheminées ou des tables ; elles servaient à éclairer les salles d'apparat. Le rôle décoratif principal de la girandole était attribué à la décoration en cristal et la structure métallique n'était qu'un cadre. La girandole s'est répandue en France au XVIIe siècle, ainsi que dans d'autres pays, notamment du Nord. Les girandoles apparaissaient comme des variétés de candélabres et ressemblaient à de petits arbres. Des pendentifs en cristal scintillaient sur leurs tiges et supports métalliques, parmi lesquels se trouvaient des figurines en porcelaine de personnes et d'animaux, des paniers de fruits et de fleurs. En Russie, on distingue deux principaux types de girandoles, selon la typologie des dessins de lustres, appelés classiquement « Elisabeth » et « Catherine ». Notre paire a très probablement été réalisée en Suède à la fin du XIXe siècle, d’après un modèle russe de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

1 800 EUR

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Atelier de Constantin Netscher GUILLAUME III, PRINCE D'ORANGE, ATELIER DE CONSTANTIN NETSCHER (LA HAYE, 1668-1723) Portrait en pied de Guillaume III, prince d'Orange-Nassau, futur roi d'Angleterre. A la tête des Provinces Unies (Hollande) au XVIIème siècle il fut pendant 30 ans un des principaux rivaux de Louis XIV durant les guerres de Succession d'Espagne et les guerres d'Hollande. Le jeune prince est représenté debout sur fond d'un paysage rocheux. Il tient dans sa main droite le bâton de commandement, tandis du bras gauche il s'appuie sur sa cuisse. Vêtu en armure complète, une cravate de dentelle nouée au cou, il porte une perruque de longs cheveux bouclés. Son heaume orné des plumeaux rouges est posé sur un entablement en pierre orné d'une draperie. Le corps légèrement tourné de trois quarts, port de tête haut, le regard tourné vers le spectateur, son attitude belliqueuse sur fond d'une bataille en arrière-plan lui permet d'affirmer son statut d'un des plus grands souverains d'Europe. Atelier de Constantin Netscher, dernier quart du XVIIème siècle. Huile sur toile, dimensions : h. 80 cm, l. 63 cm Cadre en bois doré et sculpté : encadré : h. 95 cm, l. 79 cm Notre portrait est une version d'atelier de Constantin Netscher, en répliquant le premier portrait du souverain peint entre 1680 et 1684. Aujourd'hui conservé au Rijksmuseum, Amsterdam, il possède les mêmes dimensions que notre portrait. Peu de versions de ce portrait sont connues, car en devenant en 1689 le roi d'Angleterre, Guillaume III privilégiera les portraits avec les insignes du pouvoir royal. Constantin Netscher est le fils du peintre Gaspar Netscher et également son élève. Il adopte de son père le style et la manière, en faisant presque exclusivement des portraits de petites dimensions. Spécialisé dans les portraits de petites tailles, il est admis dans la société des peintres de La Haye en 1699 et devient ensuite directeur de l'école académique.

10 500 EUR

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Hobz - Action May 68, 2018, Technique mixte sur la couverture originale du magazine «Action», 54 × 37 cm 42 artistes d’art urbain s’expriment sur des unes originales d’Action journal militant de Mai 68.  Fondée à Paris par Claude Kunetz en 2011, la Galerie Wallworks s’est rapidement fait une place sur la scène du graffiti art avec des solo-shows consacrés à des graffeurs français (Nebay, Tilt) ou américains (Rime, Haze) et des group-shows pour lesquels les artistes sont invités à customiser du mobilier urbain. A l’origine producteur de cinéma, Claude Kunetz adapte son savoir-faire en production au montage d’expositions en rassemblant du mobilier urbain vintage qu’il confie comme supports de création à des artistes issus du mouvement graffiti et de l’art urbain. Avec “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016), il s’est fait une spécialité de ces expositions pour lesquelles de nombreux graffeurs et street-artists interviennent sur tout type de mobilier urbain : cabines téléphoniques, boîtes aux lettres, feux de circulation, panneaux lumineux, lampadaires, plaques de métro, plaques émaillées de rue, rideaux de fer, arrêts d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, banquettes de train, pièces détachées de voitures...  A l’occasion des 50 ans de Mai 68, il renouvelle l’expérience en confiant cette fois aux artistes des exemplaires originaux du journal Action. Créé par le journaliste Jean Schalit, Action sort son premier numéro le 7 mai 1968. Il sert de relais aux revendications de plusieurs mouvements étudiants et de comités d’action lycéens.  Les pages d’Action s’ouvrent à de nombreux dessinateurs comme Siné, Topor ou Wolinski. Conservés depuis 50 ans, tous ces documents ont été rassemblés à l’époque par Claude Kunetz lorsque, préadolescent, il vivait chez ses parents rue Gay-Lussac. Impressionné par l’effervescence des barricades qu’il observait depuis sa fenêtre, il a alors entrepris de collecter ces documents méthodiquement. L’exposition présente également une sélection de tracts et de documents de l’époque.

1 500 EUR

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Romain Thiery - Romain Thiery, Requiem pour pianos N°30, 2017, Photographie, 100 x 150 x 4 cm, Romain Thiery, né à Bergerac en 1988, est un artiste photographe vivant et travaillant près de Montpellier. Romain est un pianiste amateur qui a commencé la photographie il y a plus de quinze ans à la suite du travail de sa mère spécialisée dans la photographie patrimoniale. Romain Thiery estime que le piano est profondément enraciné dans les profondeurs de notre culture, et a cherché à explorer l’instrument sous un angle original. Il s’est donné pour mission de combiner ses deux plus grandes passions et s’est mis à la recherche de bâtiments où de vieux pianos sont laissés à l’abandon. Depuis 2014, il a découvert plus de cent pianos, en autant de lieux à la foudroyante beauté. Scènes dont il ne change jamais rien, laissant l’endroit tel quel. «  Même au milieu d’u n espace dégradé, le piano ne cesse de conserver sa puissance. Il est là, il trône de tout sa noblesse ». Au-delà de son travail photographique, Romain enregistre in situ, lorsque cela est possible, note par note, l’intégralité des sons des pianos qu’il découvre. Ils permettront de fabriquer une collection d’instruments virtuels qu’il rendra disponible au public en ligne et lors de ses expositions. Cette méthode lui permet de créer un modèle sonore réaliste, d’immortaliser le son de ces pianos et de capturer leurs identités. Ces bibliothèques de samples donneront une seconde vie aux pianos abandonnés et parfois difficilement accessibles, en donnant à des centaines de musiciens à travers le monde l’opportunité de les faire résonner. Cette recherche l’a amené́ à visiter une grande partie de l’Europe ainsi que les États-Unis. La série issue de ses œuvres s’intitule Requiem pour pianos et a fait décoller sa notoriété à l’international. Ces dernières années, il a remporté de grands prix internationaux de photographie dans différents concours. Ses expositions individuelles et collectives ont été vues en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Ses photographies ont été exposées dans des galeries et festivals à New York, San Francisco, St Pétersbourg, Tokyo, Seoul, Paris, Madrid, Tel-Aviv et bien d'autres encore. Les titres de presse les plus prestigieux ont déjà̀ salué ou traité son travail dans leurs pages comme El País, Der Spiegel, The Guardian, Daily Mail, Lonely Planet, Cultura Inquieta, Point de vue, Esquire, Beijing News... et lors de reportages TV à M6 (France), DW (Allemagne), Channel Cuatro (Espagne), TV5 Monde (France) et I24 News (France et Israël).

3 500 EUR

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Importante pendule de cheminée aux trophées guerriers en bronze ciselé et doré et porphyre de Suède Suède, premier tiers du XIXe siècle, vers 1815-1820 Hauteur 56 cm ; base 17,5 cm x 17,5 cm Le cadran en bronze est souligné d’une frise de feuilles stylisées et indique les heures en chiffres arabes et les graduations des minutes par deux aiguilles en acier. Il est inscrit dans une colonne tronquée en porphyre de Suède mouluré supportée par une base carrée taillée dans le même bloc. Le cadran est entouré de motifs en bronze doré travaillés en relief représentant une guirlande tombante de feuilles de chêne et glands enrubannée et deux massues d’Hercule. La colonne est surmontée d’un superbe trophée militaire orné de deux branches de feuilles d’olivier et composé de deux boucliers à motifs de feuillages, palmettes, rosette et foudre ailé, d’une poutre de siège à tête de bélier, d’un carquois rempli d’empennages de flèche, d’un fléau d’armes, d’une hache et d’une longue tunique guerrière sommée d’un casque à panache de plumes. - REF: P055 Pièce visible également sur notre site Internet (avec photos de haute qualité) et dans notre galerie La Pendulerie (Rive Droite) située au 134 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris. NB: Toutes les dorures présentes sur nos objets (pendules, luminaire, mobilier et objets d'art) sont leur dorures d'origine, c'est-à-dire une dorure au mercure, aussi appelée "ormolu". Nous nettoyons chaque partie en bronze doré dans notre atelier de façon à respecter la qualité de la dorure originale.

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