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Arts premiers

Au top ten des enchères, les arts premiers ne sont pas les derniers. Qu’on les appelle « arts primitifs » ou « arts tribaux », ces trésors d’Arts d'Afrique, d'Amérique et d'Océanie vendus aux enchères ont fasciné les collectionneurs d’André Breton à Pablo Picasso, de Pierre Vérité à Jacques Kerchache, lequel a contribué à faire entrer au Louvre en 2000 les productions de ces peuples jugés « sans écriture et sans histoire » en préfiguration de l’ouverture du musée du Quai Branly à Paris.

« Les chefs-d’œuvre du monde entier naissent libres et égaux », disait cet amateur au sujet de ces objets magiques venus des quatre coins du globe : d’Afrique (Côte d'ivoire, République du Congo, République démocratique du Congo, Nigeria, Angola, Burkina-Faso, Gabon, Madagascar …), d’Océanie (Papouasie Nouvelle-Guinée, Îles Marquise, Îles Cook, Îles Salomon, Nouvelle-Zélande, Polynésie …) des Amériques (Taïnos des Iles Caraïbes, Inuits du golfe de l’Alaska) et d’Insulinde (Bornéo, Indonésie …).

S’ils ont acquis tardivement le rang d’œuvres d’art, les arts premiers provoquent depuis 2000 le feu (sacré) des enchères online, qu’il s’agisse de masques Dogon, de statues Fang ou de figures de reliquaires Mbulu Ngulu Kota ; de pendentifs Maori ou de sculptures Eskimo

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Lots recommandés

A «Mwana Pwo» Mask - Masque "Mwana Pwo", bois, fibres, coton, perles et pigments, masque représentant l'idéal de la beauté féminine, utilisé par les danseurs professionnels dans divers types de cérémonies, Angola - Sandando, XXe siècle (milieu), défauts mineurs, sculpté par Txiezo Santope du Sanzala Liangongo (Sandando, Moxico), utilisé dans le Sobado de Nhalukatuca de Cassai, Luena, province de Lunda, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, pièce numéro 58, mentionnée dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças", identifiée dans celui-ci comme "Máscara Lya Pheu" : "Tatouages : sur les yeux : "Mutelumuna" qui signifie regarder de côté ; au milieu du front : variante de "Txiguelenguele" ou "Samanana" caractéristique des quiocos ( ?); au coin des yeux et sur le menton : "Mupila" ; sur les visages : deux "Puniba" ( ?) (roues) avec une croix à l'intérieur reliées par "Tubenga" ( ?) qui signifie quelque chose qui n'est pas droit ou bien la représentation schématique de la peau du jaguar ou de l'instrument de musique "Txinguvo". Ce masque appartenait au danseur Golale( ?) du sobado NHALUKATUCA (Luena) de Cassai. Le masque a été exécuté par le sculpteur Txiezo Santope de Sanzala Liangongo (Sandando). Le danseur qui le possédait l'appelait Muana Pwó, nom connu chez les Tchokwe. Acheté au Kasaï (dans le village situé à gauche de la voie ferrée et à l'est de la gare C.F.B.) le 27 juin 1970 [...]. Note : Le mukixi Lya Pheu des Luena avait la même fonction que le Mwana Pwo des Tshokwe, et leurs masques sont structurellement identiques. D'après mes observations personnelles, je pense pouvoir conclure qu'un moyen pratique de les distinguer (en plus de l'identification possible par les tatouages et les coiffures) est la taille de leur famille. Les masques Tshokwe Muana Pwó purs ont le visage avec une courbure prononcée (U). Plus le masque s'éloigne de sa pureté formelle d'origine, plus le visage se présente avec une plus grande courbure, ce qui est le cas des masques Lya Pheu. Ce mukixi a également été adopté, avec la même symbolique, par les Bundas (Lya Mumbanda), les Luxazes (Lya Mumbanda) et les Guenguelas [...]. Je ne connais pas les masques des Luxazes, mais ceux des Bundas et des Guenguelas ont toujours des visages moins bombés que ceux des Luenas, ce qui me conforte dans mon opinion, ces ethnies étant culturellement plus éloignées des Tshokwe que les Luenas. Ce critère me semble toujours valable pour évaluer la pureté de la forme des masques Muana Pwó eux-mêmes". Cf. et vd. bibliographie citée par le collectionneur : LIMA, Mesquitela de - "Tatuagens da Lunda". S/L : Museu de Angola, 1956 ; et LIMA, Mesquitela de - "Os Akixi (Mascarados) do Nordeste de Angola". Dans "Diamag - Publicações Culturais nº 70". Lisbonne : Companhia de Diamantes de Angola - Serviços Culturais Dundo - Lunda - Angola - Museu do Dundo, 1967, pp. 156-157, nº 19, où est représenté un masque "Lya Pheu", Dim. - 20 cm

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

A «Mwana Pwo» Mask - Masque "Mwana Pwo", bois, fibres, cauris, traces de polychromie, masque représentant l'idéal de la beauté féminine, utilisé par les danseurs professionnels dans divers types de cérémonies, Angola - Tshokwe, 20e s. (milieu), usure, défauts mineurs, acheté à Sanzala Muanachina, près de Luena, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, pièce numéro 233, mentionnée dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças", identifiée dans ce carnet comme "Mácara Muana Puo" : "Tatouages : - sur les joues : 2 cercles avec hachures croisées -Lumba, nº 30 du livre "Tatuagens da Lunda" de Mesquitela de Lima ; 2 larmes sous chaque œil "Massoja" [...] ; - sur le front : 2 "Mupila" de chaque côté du front [...] ; Cangongo, sur le front au-dessus du nez ; - sur le menton : "Cangonga" ( ?). [Cette pièce a été achetée le 07/12/74, à Sanzala Muanachina, près de Luso [Luena], Km 1036 à droite de la voie ferrée, au-delà de la Mission Bénédictine. Son propriétaire était le danseur professionnel Muanachina Samoroci( ?), très connu dans la région". Cf. bibliographie citée par le collectionneur - LIMA, Mesquitela de - "Tatuagens da Lunda". S/L : Museu de Angola, 1956, p. 35, fig. 30. Para o mesmo tipo de máscara vd. REDINHA, José - "Album Etnográfico Portugal-Angola". Luanda : C.I.T.A, 1971, p. 91 (como "Muana-Mpuo") ; JORDÁN, Manuel - "Os Tshokwe e Povos Aparentados". In "Na presença dos Espíritos - Arte Africana do Museu Nacional de Etnologia, Lisboa". New York : Museum for African Art, Snoeck-Ducaju, 2000, pp. 100-102, cat. 73-75 ; BASTIN, Marie-Louise. "La sculpture Tshokwe". Arcueil : Alain et Françoise Chaffin, 1982, pp. 100-103, figs. 40-45 (como "Masque Pwo"/"Pwo") ; o catálogo "Escultura Angolana - Memorial de Culturas". Lisboa : Museu Nacional de Etnologia - Sociedade Lisboa 94, 1994, pp. 143-144, nºs 162-164 ; LIMA, Mesquitela de - "Os Akixi (Mascarados) do Nordeste de Angola". Dans "Diamag - Publicações Culturais nº 70". Lisboa : Companhia de Diamantes de Angola - Serviços Culturais Dundo - Lunda - Angola - Museu do Dundo, 1967, pp. 151 e 153, nºs 11-15 (como "Mukixi wa Pwó") ; FELIX, Marc Leo. - 100 peuples du Zaïre et leur sculpture : Le manuel". Bruxelles : Fondation pour la recherche sur l'histoire de l'art du bassin du Zaïre, 1987, p. 183, fig. 15 ; o catálogo do leilão realizado a 1 de Fevereiro de 2023 na Lempertz "Art of Africa, the Pacific and the Americas". Bruxelles : Lempertz, 2023, lote 42 ; e https://www.metmuseum.org/art/collection/search/319264 ? ft=Pwo&offset=0&rpp=40&pos=1, consultado a 14 de Março de 2023 às 15:37., Dim. - 20,5 cm

Estim. 1 200 - 1 800 EUR

Four different combs - Quatre peignes différents, bois et fer, décor sculpté "motifs géométriques", un des peignes avec pinceau, Angolais - Tshokwe (peuples apparentés), 20e s. (2e moitié), défauts mineurs, usure de la patine, achetés : un à Sanzala de Soba Jamba (concentration nord de Lumeje), le 30 mai 1970 ; deux à Luau (anciennement Teixeira de Sousa), en 1966 et 1967 ; et l'autre à Macano, le 18 mars 1971, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, ces peignes correspondent aux pièces portant les numéros 18, 103, 112 et 151 mentionnées dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças". Les pièces numérotées 18, 103 et 151 sont chacune identifiées comme "Txissaculo", la pièce n° 112 est identifiée comme "Txissaculo avec pinceau Mutchaia". En ce qui concerne l'article éventuellement numéroté 18, il est mentionné ce qui suit : "Petit manche en forme de pointe avec un pli au centre. Traverse décorée de détails verticaux et horizontaux ( ?) d'un côté et verticaux, horizontaux et inclinés de l'autre. [Acheté [...] le 30 mai 70 à la Sanzala de Séville. 70 dans la Sanzala de Soba Jamba - concentration au nord de Lumeje". En ce qui concerne le nº 103, on mentionne ce qui suit : "Traverse décorée d'incisions en forme de losange alternant avec des incisions horizontales dans les espaces entre elles. Les losanges sont constitués de deux triangles reliés par leurs côtés les plus longs. Le croisillon est surmonté de deux tiges de section rectangulaire reliées au sommet par une forme cylindrique. Le croisillon est séparé des dents par deux incisions. [...] Acheté à Luau [anciennement Teixeira de Sousa], en 1966 [...]. En ce qui concerne le nº 112, l'information suivante est mentionnée : "Petit croisillon décoré d'incisions. Relié au croisillon par un étranglement, en trapèze qui forme la brosse [...]. Dos orné. [Acheté à Luau [anciennement Teixeira de Sousa] en 1967 [...] [...]". Cf. et vd. Bibliographie citée par le collectionneur : REDINHA, José - "Campanha Etnográfica ao Tchiboco (Alto-Tchicapa) - Anotações e Documentação gráfica", volume 2. Dans "Diamag - Publicações Culturais nº 19". Lisboa : Companhia de Diamantes de Angola - Serviços Culturais Dundo - Lunda - Angola - Museu do Dundo, 1955, p. 19, où il est indiqué que "PENTES ("Isakulo", pluriel de "Tchisakulo") : C'est le terme tshokwe par lequel ces objets sont désignés (Fig. 163-168). Cependant, le peigne indigène ne correspond pas à l'idée commune du peigne moderne et fonctionne encore comme une parure. Il est utilisé indistinctement par les hommes et les femmes" ; et SANTOS, Eduardo dos - "Sobre a medicina e a Magia dos Quiocos". Lisboa : Junta de Investigações do Ultramar, 1960, s/p, fig. 130. En ce qui concerne le nº 151, identifié comme "Txissaculo" dans le carnet manuscrit, l'information suivante est mentionnée : "Traverse surmontée d'une petite tige polygonale. La décoration du croisillon, par incisions, est formée de 4 rectangles juxtaposés avec une bordure d'incisions verticales [...] Chacun des 4 rectangles est décoré du motif "Capuita" (voir nº5), l'ensemble formant un beau dessin. Acheté à Macano( ?). D'autres peignes sont représentés dans DIAS, Jorge (direc.) - "Escultura Africana no Museu de Etnologia do Ultramar". Lisboa : Junta de Investigações do Ultramar, 1968, s/p, nº 157 ; dans JORDÁN, Manuel. "Chokwe!- Art and Initiation Among Chokwe and Related Peoples". Munich/Londres/New York : Prestel-Verlag, 1998, p. 63, nº 52 ; dans BASTIN, Marie-Louise. "La sculpture Tshokwe". Arcueil : Alain et Françoise Chaffin, 1982, p. 242, nº 164 ; et dans le catalogue de la vente aux enchères du 1er février 2023 chez Lempertz "Art of Arfrica, the Pacific and the Americas". Bruxelles : Lempertz, 2023, lote 46, Dim. - (o maior) 17,9 cm

Estim. 100 - 150 EUR

A kisanji - Un kisanji, lamellophone en bois et fer, décoration sculptée "motifs géométriques", Angolais - Tshokwe, 20ème siècle (1er quart), lamelles manquantes, défauts mineurs, usure de la patine, acheté à Samoroci de Sanzala Muanachina - côté droit de la voie ferrée C.F.B. au km 1056, près de Luena (ancien Luso) - le 12 juillet 1974, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, pièce numéro 221, mentionnée dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças", identifiée dans ce carnet comme "Quissanje" : "Décoration : un rectangle flanqué de 6 lignes ( ?) disposées parallèlement aux côtés les plus longs [...] le rectangle est décoré d'incisions. 4 à côté des côtés les plus longs (4+4) ; dans la partie centrale, des incisions (approximativement) de 30º formant dans la partie centrale un losange et 6 triangles. [Acheté à la même personne que l'article 220 (Samoroci de Sanzala Muanachina, à droite de la voie ferrée C.F.B. au km 1056, près de Luena [anciennement Luso]) et à la même date (12. juillet. 1974) [...]". D'autres kisanjis sont représentés dans DIAS, Jorge (direc.) - "Escultura Africana no Museu de Etnologia do Ultramar". Lisboa : Junta de Investigações do Ultramar, 1968, s/p, nº 158 ; dans SANTOS, Soraia Ferreira (coord.) - "A Herança dos Povos do Sul de Angola". Lubango : Museu Regional da Huíla, 2018, p. 57, nºs inv. 2003.R.247 e 2002.R.252 ; dans FELIX, Marc Leo. - 100 peuples du Zaïre et leur sculpture : Le manuel". Bruxelles : Fondation pour la recherche sur l'histoire de l'art du bassin du Zaïre, 1987, p. 97, nº 15 ; et dans BASTIN, Marie-Louise. "La sculpture Tshokwe". Arcueil : Alain et Françoise Chaffin, 1982, p. 244, nº 167, Dim. - 13 x 9,5 x 0,5 cm

Estim. 100 - 150 EUR

Maternity - Maternité, sculpture en bois représentant une figure féminine tenant un enfant, Congolais - Yombe, 19e/20e s., défauts mineurs, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva Fig. 5 dans les notes imprimées "A Escultura Tribal dos Povos Banto" version actualisée, de 1995, de l'œuvre avec le titre "A Escultura Negro-Africana Vista à Luz da Filosofia Banta", que l'auteur a présenté en 1971, pour les XXII Jeux Floraux de la Mairie de Huambo (ex Nova Lisboa) - Angola, p. 12. Ouvrage original disponible sur http://memoriaafrica.ua.pt/Library/ShowImage.aspx?q=/bchuambo/bchuambo-026&p=10, consulté le 16 mars 2023 à 11:16. Point numéro 1, mentionné dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças", identifié dans celui-ci comme "Maternidade" : "Image protectrice (Ntadi), avec une force surnaturelle (Nkissi) ; dédiée à l'esprit Mumaza, pour prévenir la stérilité de son propriétaire et de sa famille, appelée "ngudi ye muana masa". Il est conservé dans le "Ngudi a nzo" (lieu mère), c'est-à-dire la chambre conjugale du chef de famille, lieu secret et inviolable de la vie intime, où seuls le chef de famille et la femme qui l'accompagne pouvaient entrer, ou toute personne qu'il autorisait. La femme a des tatouages colloïdaux, appelés génériquement "Nsamba" [...]. Elle porte sur la tête un bonnet pointu appelé "N'sumba" et, sur les seins, un double cordon avec une grosse perle cylindrique, que seuls les chefs consacrés pouvaient avoir. L'utilisation de cette perle est en désaccord avec le type de coiffe, qui est différent du "Mpu", exclusif aux familles des chefs consacrés. Le tatouage, la coiffe et la perle sont des éléments formels de 2e degré qui inscrivent l'image dans l'ordre ontologique des vivants, mais ne l'individualisent pas. [Acheté en 1966, en échange d'un masque Muana Pwó, de très bonne qualité, acheté en 1965 dans la région de Lovua, Luanda, à [...] Rodrigo Dinis, employé du C.F.B, à Lobito. Celui-ci avait peint la statuette à l'encre noire Repe (encre à l'eau) et informait qu'elle avait été emportée au Portugal à la fin du 19ème siècle par son oncle José Caetano Correia Henrique, qui était en service en Angola en tant qu'officier de l'armée" - Cf. bibliographie citée par le collectionneur : (éventuellement) VERLY, Robert - "Les mintadi : la statuaire de pierre du Bas-Congo (Bamboma-Mussurungo)". Louvain : Revue Zaïre, 1955 ; JAHN, Janheinz - "Muntu : La culture africaine et le monde occidental". Paris : éditions du Seuil, 1961 ; et son article SILVA, Elísio Romariz dos Santos - "A Escultura Negro Africana Vista à Luz da Filosofia Banta" publié dans "Boletim Cultural do Huambo", nº 26. Nova Lisboa [Huambo] : Serviços Culturais do Município de Nova Lisboa [Huambo], 1971, pp. 11-20, disponible sur http://memoria-africa.ua.pt/Library/ShowImage.aspx?q=/BCHuambo/BCHuambo-026&p=10, consulté le 11 de Março de 2023 às 14:30. Vd. " Maternity sculptures in LAGAMMA, Alisa - "Kongo - Power and Majesty". New Haven : Yale University Press, 2015, pp. 40-41, 70-71 et 180-181, figs. 15, 38 et 122 ; et dans LEHUARD, Raoul - "Les Phemba du mayombe - Collection Arts D'Afrique Noire". Arnouville : Arts d'Afrique Noire, 1977, pp. 47, 77 et 119, nºs 10 et 26. "Ces maternités - à la recherche de la représentation idéalisée de la beauté féminine - parfois d'excellente facture, ont été sculptées en grand nombre sur la côte du Loango et du Cabinda, dans la seconde moitié du XIXe siècle, à l'occasion d'un nouveau culte populaire du "nkisi" - connu sous le nom de "mpemba" - favorable au traitement des problèmes gynécologiques" - cf. et vd. le catalogue "Escultura Angolana - Memorial de Culturas". Lisboa : Museu Nacional de Etnologia, 1994, p. 66, nº 12. Un exemplaire similaire fait partie de la collection du Museu Nacional de de Etnologia, sous le numéro AO.907 - vd. http://www.matriznet.dgpc.pt/MatrizNet/Objectos/ObjectosConsultar.aspx?IdReg=1125006, consultado a 18.08.2023 às 12:03., Dim. - 27 cm

Estim. 15 000 - 22 500 EUR

Forty-three (43) fortune telling pieces - Quarante-trois (43) pièces de voyance, différents types de bois, fibres et autres matériaux, Angolais - Tchokwe, 20ème siècle, manque le panier où les pièces sont habituellement conservées par la voyante, défauts, vices, usure, patine importante, une pièce achetée à Samoroci de Sanzala Muanachina, côté droit du chemin de fer C.F.B. au km, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, l'une des pièces porte le numéro 220 mentionné dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças", identifiée dans ce carnet comme "Figura de Cesto de Adivinho" et décrite comme "Figure anthropomorphe, assise, les mains levées vers le cou ; les coudes reposant sur les genoux et connue ( ?) comme "MU JIMO" [...]. Acheté à Samoroci de Sanzala Muanachina, à droite du chemin de fer C. F. B. au km. 1036, près de Luena (anciennement Luso) [...], le 12 juillet 1974". Le panier de fortune a été choisi comme typologie à exposer lors de l'exposition "Contar Áfricas !" qui s'est tenue entre novembre 2018 et avril 2019 au Padrão dos Descobrimentos, où il est indiqué que "Les raisons de son choix sont basées sur le fait que le panier de fortune est plus qu'un simple ustensile ou équipement exclusif aux peuples et aux cultures du sud-ouest de l'Angola. Il montre la combinaison d'éléments animaux et végétaux qui expliquent le monde et les raisons de la vie, non pas comme des éléments symboliques, mais comme des réalités toujours présentes. L'"objet" doit être compris ici comme une manière incontournable d'être dans la vie et de la comprendre [...]" - cf. catalogue de l'exposition "Contar Áfricas ! Lisboa : EGEAC E.M, 2018, p. 48. D'autres paniers de voyance sont représentés dans JORDÁN, Manuel. "Chokwe!- Art and Initiation Among Chokwe and Related Peoples". Munich/Londres/New York : Prestel-Verlag, 1998, pp. 140, 144 e 168-171 nºs 2, 118-121, Dim. - 27 x 27 x 6 cm

Estim. 200 - 300 EUR

A "Bird" mask - Masque "oiseau", bois, fibres, tissu, plastique et perles de verre, peut-être un masque représentatif de l'espèce "Bucorvus cafer" - calao du sud, Angolais - Tshokwe, 20ème siècle (2ème moitié), usure, défauts, patine d'usure, sculpté par le sculpteur Savula et acheté à Sandando, province de Moxico, en 1971, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, pièce numéro 175, mentionnée dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças", identifiée dans ce carnet comme "Ngúngu" : "Il représente un oiseau [...] (Bucorvus caffer). Masque de figure ornithomorphe. [...] Selon les informations du propriétaire du masque et de son sculpteur Savula et du danseur qui l'a utilisé, Tchikua, ce mukixe représente l'oiseau Ngungu [...] Le masque et le costume (identique à celui de Muana Pwó) étaient enveloppés dans de la toile de jute, et le paquet placé à l'intérieur de la hutte, dans un coin, près du plafond. Le danseur portait une "muia" (ceinture de danse) très épaisse et lourde (une section d'environ 1 mètre de périmètre) (une partie du remplissage de la muia était faite de pierres), avec une queue en fourrure et plusieurs clochettes. C'est le premier masque ornithomorphe ( ?) d'Angola que j'ai vu [...]. Acheté le 18.3.71, à Sandando, [...] à son propriétaire et sculpteur Savula. Le masque était utilisé par le danseur professionnel Teluikua ( ?)". Voir la bibliographie citée par le collectionneur - FELIX, Marc Leo. - 100 peuples du Zaïre et leur sculpture : Le manuel". Bruxelles : Fondation pour la recherche sur l'histoire de l'art du bassin du Zaïre, 1987, p. 183, fig. 18, Dim. - 30 cm

Estim. 1 500 - 2 250 EUR

A kisanji - Lamellophone en kisanji, bois et fer, décor sculpté "motifs géométriques" et "symbole Capuita", Angolais - Tshokwe, 20e s. (1er quart), défaut majeur sur le bord inférieur de la plate-forme, autres défauts mineurs, acheté dans un village au nord de Munhango (environ 20 km) en 1965, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva Fig. 2 dans les notes imprimées "A Escultura Tribal dos Povos Banto" version actualisée, de 1995, de l'ouvrage avec le titre "A Escultura Negro-Africana Vista à Luz da Filosofia Banta", que l'auteur a présenté en 1971, pour les XXII Jeux Floraux de la Mairie de Huambo (ex Nova Lisboa) - Angola, p. 11. Ouvrage original disponible sur http://memoriaafrica.ua.pt/Library/ShowImage.aspx?q=/bchuambo/bchuambo-026&p=10, consulté le 16 mars 2023 à 11:16. Pièce numéro 144, mentionnée dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças", identifiée comme "Quissanje Txa-Nbunda" : "La plate-forme du quissanje a les bords retournés et est utilisée par les bundas. Cependant, étant donné l'endroit où elle a été achetée, je ne suis pas sûr que cette pièce soit d'origine bunda. Décorée d'incisions formant 4 rectangles juxtaposés, tous décorés du motif "Capuita" (voir n° 5). Dans les verticales du rectangle total et dans l'intersection des décors circulaires médians. La partie supérieure, au-dessus des clés, est décorée d'une frise à 3 losanges [...] Acheté à Munhango, dans un village situé à 20 km au nord, en 1965 [...]. D'autres kisanjis sont représentés dans DIAS, Jorge (direc.) - "Escultura Africana no Museu de Etnologia do Ultramar". Lisboa : Junta de Investigações do Ultramar, 1968, s/p, nº 158 ; em SANTOS, Soraia Ferreira (coord.) - "A Herança dos Povos do Sul de Angola". Lubango : Museu Regional da Huíla, 2018, p. 57, nºs inv. 2003.R.247 et 2002.R.252 ; in FELIX, Marc Leo. - 100 peuples du Zaïre et leur sculpture : Le manuel". Bruxelles : Fondation pour la recherche sur l'histoire de l'art du bassin du Zaïre, 1987, p. 97, nº 15 ; et dans BASTIN, Marie-Louise. "La sculpture Tshokwe". Arcueil : Alain et Françoise Chaffin, 1982, p. 244, nº 167, Dim. - 24,4 x 13,7 x 1,8 cm

Estim. 150 - 225 EUR

Four different combs - Quatre peignes différents, bois, décor sculpté "motifs géométriques et anthropomorphes", Angolais - Tshokwe (peuples apparentés), 20e s. (milieu), défauts et vices, usure de la patine, achetés : deux à Luena en 1965 et 1970 ; un à Lumeje en 1967 ; et un autre à Munhango en 1966, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, ces peignes correspondent aux objets portant les numéros 5, 81, 82 et 83 mentionnés dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, relação e descrição das peças". L'objet nº 5 est identifié dans ce carnet comme "Pente Txissaculo - pl - Issaculo", les objets nº 81, 82 et 83 sont chacun identifiés comme "Txissaculo". En ce qui concerne l'article nº 5, il est mentionné que : "La poignée hexagonale présente, sur la partie antérieure, un visage gravé (deux yeux, un nez et une bouche) et, en contournant les côtés du polygone, deux rainures ; sur la partie postérieure, des dessins géométriques : deux lignes de petits rectangles limités sur le côté supérieur par trois rainures et sur le côté inférieur par quatre rainures. L'abbé Brevil l'a interprété comme étant la représentation schématique de la femme. H. Baumann, qui l'a retrouvé chez presque tous les Bantous d'Afrique, l'interprète comme l'homme et la femme en copulation. Au dos, le rectangle est divisé par ses diagonales et les triangles ainsi formés sont ornés de rainures, certaines verticales et d'autres parallèles à l'une des diagonales. [...] Objet acheté à une femme de Luena, dans la sanzala de Soba Nacalunda, au sud de la concentration de populations de Lumeje, le 30. Maio. 1970 [...]. Cf. bibliographie citée par le collecteur : LIMA, Mesquitela de - "Tatuagens da Lunda". S/L : Museu de Angola, 1956, pp. 37-38. Le n° 81 est décrit comme contenant "une traverse décorée d'incisions surmontée d'une tige avec une tête sculptée au sommet. [Acheté à Luena en 1965 [...]. La pièce portant le n° 82 est décrite comme contenant un "Croisillon décoré sur la face avant d'incisions représentant "Couris", surmonté d'une baguette avec une tête sculptée. [Acheté à Lumeje en 1967 [...]". Le n° 83 est mentionné dans le carnet, contenant une "Traverse décorée d'incisions, surmontée d'une baguette à tête sculptée. [Acheté à Munhango en 1966 [...]". "Les instruments de musique, les peignes, les pipes, les haches et les tabourets finement ouvragés peuvent comporter des motifs figuratifs et/ou abstraits élaborés et appartiennent à tous ceux qui ont les moyens de se les procurer" - cf. JORDÁN, Manuel - "Os Tshokwe e Povos Aparentados". In "Na presença dos Espíritos - Arte Africana do Museu Nacional de Etnologia, Lisboa". Lisboa : Museu Nacional de Etnologia, 2000, pp. 92 e 114-115. "Les peignes de fabrication autochtone sont encore très répandus dans le nord-est de la province, notamment parce que leur utilité s'est considérablement accrue au cours des dernières décennies, en raison de la désuétude des anciennes coiffes en argile rouge, qui ne nécessitaient pas de soins quotidiens pour la coiffure. Ce type de coiffure a également influencé la désuétude des épingles à cheveux, aujourd'hui remplacées par des peignes. Les cheveux ulotriques des Africains permettent admirablement les fantaisies les plus variées en matière de coiffure, et le peigne est donc une pièce très utile. Il sert également d'ornement, cloué de manière appropriée dans les cheveux. C'est pourquoi il est fréquent que les croisillons des peignes présentent de jolies décorations sculptées, parfois ajourées, parfois surmontées de petites représentations de têtes de femmes, de figures humaines en pied, d'oiseaux et d'autres motifs. Il existe deux types de peignes : ceux dont les bâtons sont maintenus par des fibres de cajana (une sorte de roseau) et ceux en bois, entiers, avec des dents sculptées sur une traverse épargnée qui sert de base" - cf. REDINHA, José - "Album Etnográfico Portugal-Angola". Luanda : C.I.T.A, 1971, pp. 26-27. D'autres peignes sont représentés dans SANTOS, Soraia Ferreira (coord.) - "Herança Secular dos Povos do Sul de Angola". Lubango : Museu Regional da Huíla, 2018, p. 129, nº inv. 2004.R.25 ; dans DIAS, Jorge (direc.) - "Escultura Africana no Museu de Etnologia do Ultramar". Lisboa : Junta de Investigações do Ultramar, 1968, s/p, nº 157 ; dans JORDÁN, Manuel. "Chokwe!- Art and Initiation Among Chokwe and Related Peoples". Munich/Londres/New York : Prestel-Verlag, 1998, s/p, nº 52 ; dans BASTIN, Marie-Louise. "La sculpture Tshokwe". Arcueil : Alain et Françoise Chaffin, 1982, p. 242, nº 164 ; et dans le catalogue de la vente aux enchères du 1er février 2023 chez Lempertz "Art of Arfrica, the Pacific and the Americas". Bruxelles : Lempertz, 2023, lot 46, Dim. - (o maior) 19 cm

Estim. 200 - 300 EUR

A ceremonial hatchet - Hachette de cérémonie, bois et métaux, décor sculpté "Figures portant une cage", Angola - Holu, 20e siècle (1ère moitié), nécessite un collage à la résine, défauts mineurs, achetée à Loremo - Camaxilo, District de Lunda, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, pièce numéro 217, mentionnée dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças", identifiée comme "Machadinha Cerimonial" : "Offre de l'administrateur du poste de Pungo-Andongo, M. Rogério Monteiro Pinto, le 25 mars 1974. Il l'avait acheté [...] à Loremo - Camaxilo, District de Lunda. J'ai eu du mal à classer cet objet : Camaxilo est une région Tshokwe [...], mais cet objet ne correspondait pas au style. On m'a suggéré qu'il s'agissait de Songo. Le Dr António Barros Machado a résolu le problème avec les photographies qu'il a présentées dans son rapport mensuel 7/1970 ; l'objet photographié semble même identique à première vue [...]. Etant donné la [...] similitude entre les objets que je possède et celui qui a été photographié, s'ils ne sont pas sortis de la main du même sculpteur, ils sont certainement issus du même centre artistique". Il pourrait appartenir à un sculpteur : "L'art du sculpteur, le "songi" (dérivé de "kusonga", sculpter), jouit d'un grand prestige. Son emblème consiste en une petite herminette cérémonielle dont le manche a la forme d'une tête humaine ornementale et qu'il porte sur l'épaule" cf. BASTIN, Marie-Louise - "Escultura Tshokwe". Porto : Faculdade de Letras da Universidade do Porto, 1999, p. 24. Vd. hachette similaire dans FELIX, Marc Leo. - 100 peuples du Zaïre et leur sculpture : Le manuel". Bruxelles : Fondation pour la recherche sur l'histoire de l'art du bassin du Zaïre, 1987, p. 37, nº 4. "Les instruments de musique, peignes, pipes, haches et tabourets finement ouvragés peuvent comporter des motifs figuratifs et/ou abstraits élaborés et appartiennent à celui qui a les moyens de se les procurer". - JORDÁN, Manuel - "Os Tshokwe e Povos Aparentados". In "Na presença dos Espíritos - Arte Africana do Museu Nacional de Etnologia, Lisboa". Lisboa : Museu Nacional de Etnologia, 2000, p. 114, Dim. - 43 cm

Estim. 600 - 900 EUR

A mortar - Mortier, bois, décoration sculptée "motifs géométriques", Angolais - Tshokwe, 20ème siècle (1ère moitié), défauts mineurs, éclats, usure, acheté à Sanzala Muata Sabumbo - Soba Matassambuia, Posto do Lóvua, Municipalité de Chitato, Lunda, en juin 1965, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, pièce numéro 68, mentionnée dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças", identifié dans ce carnet comme "Gral" : "Ce type de mortier (Tebino teha milungo) est utilisé pour piétiner les plantes à épices destinées à la cuisine. [...] La partie supérieure du Gral [...] est décorée d'une frise divisée en quatre parties par des saillies diamétralement opposées, l'une d'entre elles étant traversée par un trou par lequel passerait un fil pour être suspendu. Entre ces saillies, il y a une décoration faite de sculptures, les quatre panneaux étant différents. À côté de l'étranglement du pied se trouvent deux rainures. Acheté à Sanzala Muata Sabumbo - Soba Matassambuia, Posto do Lóvua, Municipalité de Chitato, Lunda, en juin 1965 [...]". Des mortiers avec une décoration partiellement identique sont représentés dans REDINHA, José - "Album Etnográfico Portugal-Angola". Luanda : C.I.T.A, 1971, p. 35 ; et dans REDINHA, José - "Campanha Etnográfica ao Tchiboco (Alto-Tchicapa) - Anotações e Documentação gráfica", volume 2. Dans "Diamag - Publicações Culturais nº 19". Lisboa : Companhia de Diamantes de Angola - Serviços Culturais Dundo - Lunda - Angola - Museu do Dundo, 1955, p. 106, nº 15, Dim. - 13 cm

Estim. 200 - 300 EUR

A staff «female figure» - Bâton "figure féminine", bois sculpté, poignée de bâton sculptée "tête et seins de femme", Angola - Ovimbundu, 19e/20e s., fautes et défauts, acheté à Porto, en 1975, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, pièce numéro 237, mentionnée dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Arte Negra, Relação e descrição das peças", identifiée dans celui-ci comme "Bastão" : "Surmontée d'une tête de femme, dont la coiffure formait 2 tresses tombant sur la nuque (celle de gauche est cassée et a disparu) sur le dessus de la tête il y a une protubérance de la coiffure. [...] Sous la coiffure et sur le front, il y a une décoration de 5 rainures (au milieu, il n'y en a que 3). La tige du bâton a deux seins, dont les mamelons sont dans la même position et d'un diamètre presque extrême. La base de la tige est allongée. [Acheté à Porto en 1975 [...]". "Les bâtons représentant des figures uniques (souvent féminines) représentent généralement l'esprit ancestral qui protège le propriétaire respectif [...]" - cf. JORDÁN, Manuel - "Os Tshokwe e Povos Aparentados". In "Na presença dos Espíritos - Arte Africana do Museu Nacional de Etnologia, Lisboa". Lisboa : Museu Nacional de Etnologia, 2000, p. 111. Il existe des bâtons présentant des caractéristiques similaires au Musée national d'archéologie - vd. http://www.matriznet.dgpc.pt/MatrizNet/Objectos/ ObjectosConsultar.aspx?IdReg=1072882 - consulté le 24 février 2023, à 08:29, Dim. - 66 cm

Estim. 300 - 450 EUR

A Kisanji - Lamellophone Kisanji, en bois et fer, décor gravé "Capuita Symbols" sur des frises verticales, Angolais - Tshokwe (peuples apparentés), 20e s. (1er quart), vernissage postérieur, défauts et vices, grande usure de la patine, offert par le Père Robalino, Supérieur de la Mission de Notre Dame des Victoires des Bénédictins - Luena (ancien Luso), Province de Moxico, Provenance : Collection de Engenheio Elísio Romariz dos Santos Silva Fig. 3 dans les notes imprimées "A Escultura Tribal dos Povos Banto" version actualisée, de 1995, de l'ouvrage intitulé "A Escultura Negro-Africana Vista à Luz da Filosofia Banta", que l'auteur a présenté en 1971, pour les XXII Jeux Floraux de la Mairie de Huambo (ex Nova Lisboa) - Angola, p. 11. Ouvrage original disponible sur http://memoriaafrica.ua.pt/Library/ShowImage.aspx ? q=/bchuambo/bchuambo-026&p=10, consulté le 16 mars 2023 à 11:16. Pièce numéro 145, mentionnée dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças" identifiée dans celui-ci comme "Quissanje Txa-Nbunda" : "La base du quissanje a des bords tournés vers le haut comme ceux utilisés par les Bundas, mais je ne peux pas dire que cet objet provient de ce groupe ethnique. ...]. Pièce offerte par le père Robalino [...] supérieur de la Mission de Notre-Dame des Victoires - Luena (ex-Luso), province de Moxico [Luena], des Bénédictins, qui ne m'a pas dit où il l'avait trouvée. (1972). D'autres kisanjis sont représentés dans DIAS, Jorge (direc.) - "Escultura Africana no Museu de Etnologia do Ultramar". Lisboa : Junta de Investigações do Ultramar, 1968, s/p, nº 158 ; dans SANTOS, Soraia Ferreira (coord.) - "A Herança dos Povos do Sul de Angola". Lubango : Museu Regional da Huíla, 2018, p. 57, nºs inv. 2003.R.247 e 2002.R.252 ; dans FELIX, Marc Leo. - 100 peuples du Zaïre et leur sculpture : Le manuel". Bruxelles : Fondation pour la recherche sur l'histoire de l'art du bassin du Zaïre, 1987, p. 97, nº 15 ; et dans BASTIN, Marie-Louise. "La sculpture Tshokwe". Arcueil : Alain et Françoise Chaffin, 1982, p. 244, nº 167, Dim. - 24,2 x 15,3 x 1,3 cm

Estim. 200 - 300 EUR

A kisanji - Lamellophone en kisanji, bois et fer, décor sculpté "Cauris", Angolais - Tshokwe, 20e s. (milieu), petites fissures, défauts mineurs, usure de la patine, acheté à Lumeje le 30-05-1970, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, pièce numéro 136, mentionnée dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças", identifié comme "Quissanje Kakolondondo" : "Décoration : rectangle avec 3 incisions sur le contour avec des arcs intérieurs de circonférence formant un dessin inspiré des "Cauries", qui servaient à l'époque de monnaie. Selon J. Redinha, le nom de ce kissanji dérive de ses sons cristallins, comme les voix des jeunes filles. [Acheté à Lumeje le 30.5.70 [...]". Bibliographie citée par le collectionneur - REDINHA, José - "Campanha Etnográfica ao Tchiboco (Alto-Tchicapa) - Anotações e Documentação gráfica", volume 2. Dans "Diamag - Publicações Culturais nº 19". Lisboa : Companhia de Diamantes de Angola - Serviços Culturais Dundo - Lunda - Angola - Museu do Dundo, 1955, p. 20, où il est mentionné que "Kisanjis ou pianos à main - On en trouve différents types à Tchiboco [...] Ce fait s'explique par le fait que les kissanjis sont des objets qui voyagent loin dans les mains des marcheurs, qui utilisent leur boussole pour faciliter la marche. Il arrive, de temps en temps, qu'ils les laissent dans les endroits les plus divers, échangés contre des articles, donnés ou vendus". D'autres kisanjis sont représentés dans DIAS, Jorge (direc.) - "Escultura Africana no Museu de Etnologia do Ultramar". Lisboa : Junta de Investigações do Ultramar, 1968, s/p, nº 158 ; dans SANTOS, Soraia Ferreira (coord.) - "A Herança dos Povos do Sul de Angola". Lubango : Museu Regional da Huíla, 2018, p. 57, nºs inv. 2003.R.247 et 2002.R.252 ; dans FELIX, Marc Leo. - 100 peuples du Zaïre et leur sculpture : Le manuel". Bruxelles : Fondation pour la recherche sur l'histoire de l'art du bassin du Zaïre, 1987, p. 97, nº 15 ; et dans BASTIN, Marie-Louise. "La sculpture Tshokwe". Arcueil : Alain et Françoise Chaffin, 1982, p. 244, nº 167, Dim. - 12 x 8,2 x 0,7 cm

Estim. 100 - 150 EUR

A Kisanji with gourd - Kisanji avec calebasse, lamellophone en bois et fer, avec calebasse (qui fonctionne comme caisse de résonance), décoration sculptée "Motifs géométriques", Angolais - Tshokwe, 20e s. (milieu), manque une lamelle, défauts mineurs, usure importante de la patine, acheté à Mucussueje (Moxico) le 18-3-1971, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva Fig. 4 dans les notes imprimées "A Escultura Tribal dos Povos Banto" version actualisée, de 1995, de l'ouvrage intitulé "A Escultura Negro-Africana Vista à Luz da Filosofia Banta", que l'auteur a présenté en 1971, pour les XXII Jeux Floraux de la Mairie de Huambo (ex Nova Lisboa) - Angola, p. 12. Ouvrage original disponible sur http://memoriaafrica.ua.pt/Library/ShowImage.aspx?q=/bchuambo/bchuambo-026&p=10, consulté le 16 mars 2023 à 11:16. Objet numéro 148, mentionné dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças", identifié dans celui-ci comme "Kakolondondo" : "Décoration par incisions - rectangle avec 3 motifs ; le central rappelle un tambour stylisé à 2 temps "mucupela". Au-dessus du rectangle se trouvent trois arcs circonférentiels. [Acheté à Mucussueje [Moxico], le 18.3.71 [...]. Selon José Redinha "Les kisanjis "lungando", "muiemba", "kakolondondo", "tchakel" et "saso" appliquent généralement des caisses de résonance en calebasse". - cf. REDINHA, José - "Campanha Etnográfica ao Tchiboco (Alto-Tchicapa) - Anotações e Documentação gráfica", volume 2. Dans "Diamag - Publicações Culturais nº 19". Lisboa : Companhia de Diamantes de Angola - Serviços Culturais Dundo - Lunda - Angola - Museu do Dundo, 1955, p. 20. D'autres kisanjis sont représentés dans DIAS, Jorge (direc.) - "Escultura Africana no Museu de Etnologia do Ultramar". Lisboa : Junta de Investigações do Ultramar, 1968, s/p, nº 158 ; dans SANTOS, Soraia Ferreira (coord.) - "A Herança dos Povos do Sul de Angola". Lubango : Museu Regional da Huíla, 2018, p. 57, nºs inv. 2003.R.247 et 2002.R.252 ; dans FELIX, Marc Leo. - 100 peuples du Zaïre et leur sculpture : Le manuel". Bruxelles : Fondation pour la recherche sur l'histoire de l'art du bassin du Zaïre, 1987, p. 97, nº 15 ; et dans BASTIN, Marie-Louise. "La sculpture Tshokwe". Arcueil : Alain et Françoise Chaffin, 1982, p. 244, nº 167, Dim. - (quissanje) 11,6 x 7,3 x 0,5 cm

Estim. 100 - 150 EUR

A «Muila» dance staff - Bâton de danse "Muila", bois, cuir, perles, boutons, métal, sommet du bâton sculpté "Torse et tête de femme avec coiffure trilobée", Angola - Lubango - Huila, 20ème siècle (1ère moitié), défaut sur l'un des bras de la sculpture, fracture, peut-être cuir postérieur, usure importante de la patine, autres petits défauts, acheté lors d'une exposition d'artisanat tenue à Luanda, sur la Marginal, par l'Instituto do Trabalho, en août 1966, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, pièce numéro 60, mentionnée dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças", identifiée dans celui-ci comme "Bastão de dança Muila ( ?) - Itanda ( ?)" : "Le bâton est surmonté d'un demi-corps à deux bras, dont l'un, le gauche, est 'cassé'. La tête, à la coiffure trilobée, est ornée de clous métalliques en laiton [...]. Le corps est recouvert d'une housse en cuir, composée de trois pièces, celle du centre recouvrant les autres [...]. Acheté lors d'une exposition d'artisanat organisée à Luanda, sur la Marginal, par l'Instituto do Trabalho, en août 1966 [...]. Le dossier de cette pièce (1751) ne précise pas l'appartenance ethnique de son auteur et propriétaire - Chimbindua, du village de Hoque, Posto do Hoque, Municipalité de Lubango, District de Huíla". "Les bâtons qui représentent des figures uniques (souvent féminines) représentent généralement l'esprit ancestral qui protège le propriétaire respectif [...]" - cf. JORDÁN, Manuel - "Os Tshokwe e Povos Aparentados". In "Na presença dos Espíritos - Arte Africana do Museu Nacional de Etnologia, Lisboa". Lisboa : Museu Nacional de Etnologia, 2000, p. 109, Dim. - 39 cm

Estim. 600 - 900 EUR

Four different combs - Quatre peignes différents, bois, décor sculpté et percé "motifs géométriques", Angolais - Tshokwe (peuples apparentés), 20e s. (milieu), défauts mineurs, usure de la patine, achetés : dans les environs de Luena (anciennement Luso), en 1967 ; deux à Cangumbe, en 1968 ; et à Lubango (anciennement Sá da Bandeira), en 1969, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, ces peignes correspondent aux pièces numérotées 100, 104, 107 et 132 mentionnées dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, relação e descrição das peças". Les pièces nº 100, 104 et 107 sont chacune identifiées comme "Txissaculo", la pièce nº 132 n'est identifiée que comme "Peigne". L'article nº 100 est mentionné comme contenant une "Traverse décorée d'incisions, triangulaire d'un côté et semi-circulaire de l'autre. La traverse est surmontée de 3 petites tiges" [...] Acheté dans les environs de Luena [anciennement Luso] en 1967 [...]. Le n° 104 est décrit dans le carnet comme contenant une "Traverse décorée d'incisions, surmontée de deux tiges en forme de patte d'éléphant". [Acheté à Cangumbe, en 1968 [...]". La référence 107 est également mentionnée dans le carnet du collectionneur, contenant une "Traverse décorée d'incisions ; en chevrons sur une face et horizontale et croisée sur l'autre face ; surmontée d'une tige en forme de tête de lézard [...]. Acheté à Cangumbe en 1968 [...]". L'objet nº 132 est décrit comme contenant un "croisillon en forme de M, décoré d'incisions, formant un "M" et un triangle ; le croisillon est percé de deux entailles symétriques (><). Décoration sur une seule face. [Acheté à Lubango [anciennement Sá da Bandeira] en 1969 [...]. D'autres peignes sont représentés dans DIAS, Jorge (direc.) - "Escultura Africana no Museu de Etnologia do Ultramar". Lisboa : Junta de Investigações do Ultramar, 1968, s/p, nº 157 ; em JORDÁN, Manuel. "Chokwe!- Art and Initiation Among Chokwe and Related Peoples". Munich/Londres/New York : Prestel-Verlag, 1998, p. 63, nº 52 ; em BASTIN, Marie-Louise. "La sculpture Tshokwe". Arcueil : Alain et Françoise Chaffin, 1982, p. 242, nº 164 ; et dans le catalogue de la vente aux enchères du 1er février 2023 chez Lempertz "Art of Arfrica, the Pacific and the Americas". Bruxelles : Lempertz, 2023, lote 46, Dim. - (o maior) 18,2 cm

Estim. 150 - 225 EUR

A Kisanji - Un Kisanji, lamellophone en bois et fer, frise à double lamelle, décoration gravée "motifs géométriques", représentant en partie le symbole "Capuita", lamelles inférieures avec composé de cire pour l'accord, Angolais - Tshokwe, 20e s. (1ère moitié), défauts mineurs, usure de la patine, dos avec signature de Soba MUFUPO, acheté à Lumeje le 5-30-1970, de soba Mufupo (Luena), Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva Fig. 1 dans les notes imprimées "A Escultura Tribal dos Povos Banto" version actualisée, de 1995, de l'ouvrage intitulé "A Escultura Negro-Africana Vista à Luz da Filosofia Banta", que l'auteur a présenté en 1971, pour les XXII Jeux Floraux de la Mairie de Huambo (ex Nova Lisboa) - Angola, p. 10. Ouvrage original disponible sur http://memoriaafrica.ua.pt/Library/ShowImage.aspx?q=/bchuambo/bchuambo-026&p=10, consulté le 16 mars 2023 à 11h16. Pièce numéro 137, mentionnée dans le carnet du collectionneur " Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças " , identifiée dans ce carnet comme " Quissanje Lungando " : "Décoration : 4 rectangles juxtaposés avec des décorations égales le long des diagonales. En haut à gauche et en bas à droite, le motif "Capuita" (voir nº5) ; les deux autres avec des carrés d'échecs asymétriques formant de petits losanges au centre creusé. Sur la face arrière, un autre symbole "Capuita" avec une ornementation différente de celle de la face, à l'intérieur d'un rectangle [...]. Sous ce rectangle est gravée grossièrement( ?) la signature de son propriétaire "Mufupo". Selon Redinha, la désignation de ce type de kisanji provient de sa sonorité grave. [Acheté à Lumeje le 30.5.70, à Soba Mufupo (Luena) [...]". Cf. bibliographie citée par le collectionneur - REDINHA, José - "Campanha Etnográfica ao Tchiboco (Alto-Tchicapa) - Anotações e Documentação gráfica", volume 2. Dans "Diamag - Publicações Culturais nº 19". Lisboa : Companhia de Diamantes de Angola - Serviços Culturais Dundo - Lunda - Angola - Museu do Dundo, 1955, p. 20. "Les instruments de musique, peignes, pipes, haches et tabourets finement ouvragés peuvent comporter des motifs figuratifs et/ou abstraits élaborés et appartiennent à quiconque peut se les procurer". - JORDÁN, Manuel - "Os Tshokwe e Povos Aparentados". Dans "Na presença dos Espíritos - Arte Africana do Museu Nacional de Etnologia, Lisboa". Lisboa : Museu Nacional de Etnologia, 2000, p. 114. D'autres kisanjis sont représentés dans DIAS, Jorge (direc.) - "Escultura Africana no Museu de Etnologia do Ultramar". Lisboa : Junta de Investigações do Ultramar, 1968, s/p, nº 158 ; dans SANTOS, Soraia Ferreira (coord.) - "A Herança dos Povos do Sul de Angola". Lubango : Museu Regional da Huíla, 2018, p. 57, nºs inv. 2003.R.247 et 2002.R.252 ; dans FELIX, Marc Leo. - 100 peuples du Zaïre et leur sculpture : Le manuel". Bruxelles : Fondation pour la recherche sur l'histoire de l'art du bassin du Zaïre, 1987, p. 97, nº 15 ; et dans BASTIN, Marie-Louise. "La sculpture Tshokwe". Arcueil : Alain et Françoise Chaffin, 1982, p. 244, nº 167, Dim. - 26,6 x 14,8 x 0,9 cm

Estim. 250 - 375 EUR

Three different combs - Trois peignes différents, bois, décor sculpté et percé "motifs géométriques", Angolais - Tshokwe (peuples apparentés), 20e s. (milieu), défauts mineurs, usure de la patine, deux achetés à Munhango, en 1966, l'autre à Luau (anciennement Teixeira de Sousa), en 1967, Provenance : Collection de l'ingénieur Elísio Romariz dos Santos Silva, pièces portant les numéros 76, 85 et 108 mentionnés dans le carnet du collectionneur "Angola - Arte Negra, Relação e descrição das peças", chacune identifiée comme "Peigne". Le n° 76, mentionné dans le carnet du collectionneur, est décrit comme contenant une "Traverse percée d'un secteur circulaire. La partie supérieure est ornée d'incisions verticales ; la partie inférieure d'incisions verticales et obliques formant des triangles. Acheté à Munhango, en 1966 [...]". Le n° 85 est décrit comme contenant une "Traverse décorée d'incisions surmontée d'un arc avec deux petites tiges [...]. Acheté à Munhango en 1966 [...]". Il est fait référence à l'article nº 108, qui contient un "Traverseau décoré d'incisions formant quatre panneaux de quatre triangles chacun ; les panneaux sont divisés deux à deux par des incisions verticales au centre du Traverseau. Celui-ci est surmonté d'un arc avec deux petites tiges divergentes [...]. [Acheté à Luau [anciennement Teixeira de Sousa] en 1967, [...]". D'autres peignes sont représentés dans DIAS, Jorge (direc.) - "Escultura Africana no Museu de Etnologia do Ultramar". Lisboa : Junta de Investigações do Ultramar, 1968, s/p, nº 157 ; dans JORDÁN, Manuel. "Chokwe!- Art and Initiation Among Chokwe and Related Peoples". Munich/Londres/New York : Prestel-Verlag, 1998, p. 63, nº 52 ; et dans le catalogue de la vente aux enchères du 1er février 2023 chez Lempertz "Art of Arfrica, the Pacific and the Americas". Bruxelles : Lempertz, 2023, lote 46, Dim. - (o maior) 21 cm

Estim. 120 - 180 EUR