Les œuvres des galeries

Galerie

Alben Factory - " Christ Heroes, Joker " 42 x 12 x 12 cm Résine et jouet 2022 Alben, né en 1973, vit et travaille en Nouvelle Aquitaine. Artiste autodidacte, Alben collectionne et accumule des objets depuis l'adolescence. D'abord attiré par le graffiti, ses premières toiles mêlent technique au pochoir, sérigraphie et tampons. Inspiré par les nouveaux réalistes et plus particulièrement Arman et César, son travail de sculptures en résine se développe depuis une dizaine d'années. La spécificité du travail d'Alben est qu'il n'a aucune prétention à s'inscrire dans un quelconque mouvement artistique. Artiste autonome et indépendant, il s'oriente vers la retranscription de l'immédiateté contemporaine, en expérimentant et en inventant des techniques qui digèrent les formes pour les ériger au rang d'icônes. La seule vocation d'Alben consiste en la retranscription d'une immédiateté brute, le spectateur est transporté dans un univers spatio-temporel décalé. L'artiste remplit des moules de différents objets parfaitement triviaux (bonbons, voitures, fourchettes …) qu'il intègre dans de la résine. L'utilisation de ces objets récoltés, souvent liés à l'enfance, renforce cette impression de nostalgie au cœur de la pratique artistique d'Alben. Malgré le fait qu' Alben soit un artiste autodidacte, il s'inspire de façon transparente d'une multitude d'esthétiques appartenant à l'art classique comme l'art contemporain. Regardez ses sculptures, on peut détecter des hommage à la Renaissance, au Surréalisme, au Pop et au Street Art; le travail d'Alben est un catalyseur de la pensée contemporaine. L'universalité des images d'Alben invite le spectateur à mettre en place ses propres dialogues internes. Comme l'œil saute frénétiquement d'un sujet à l'autre, on est capable de voir l'histoire à travers l'allégorie de l'art. Dans un monde où tout devient un symbole de la connaissance déjà consommée, les sculptures d'Alben supplient le spectateur de reconnaître son état de «presentness». Les travaux d'Alben sont conservés dans des collections publiques et privées à travers le monde : Paris, Dubaï, Hong Kong, Australie, Bordeaux, Londres, Zurich, Italie, Mexique, New York, San Diego et Chicago

2 700 EUR

Galerie

C215 - "Borsalino" Pochoir sur carte de géographie Oeuvre unique Format : 103 x 123 cm Encadrement : cadre en bois naturel avec verre Acquérir l’œuvre  C215 (né en 1973)   Figure incontournable de l’histoire du Street Art français, C215 est reconnu comme LE maître du pochoir. Exposé dans le monde entier, de Londres à Sao Paulo en passant par New York et Barcelone, c’est dans les rues de banlieue parisienne qu’il a commencé en 2005.    Les anonymes Véritable portraitiste, il emmène le réalisme dans la rue mais pas n’importe lequel, un réalisme criant de vérité, des visages marqués aux regards profonds. Sur un mur, une boite aux lettres, une armoire électrique, il s’est d’abord attaché à représenter ce que l’on ne veut pas voir : un clochard, un couple gay qui s’embrasse… autant de laissés-pour compte, de parias ou d’anonymes.   C’est donc sans élitisme, sans égocentrisme qu’il peint l’autre, à échelle humaine très souvent et lui donne une présence, une place dans notre société.    « Mes œuvres placent des invisibles au rang des célébrités. À travers ces visages, je souhaite que les passants se confrontent à leur propre humanité.»   De la rue à l’Institution  En 2014, il souhaite donner une autre dimension à sa démarche artistique. Poussé par une envie de se rendre utile, de « s’engager en citoyenneté », il réalise l’exposition itinérante « Douce France » qui montre et démontre les multiples facettes parfois contradictoires de la culture française. Une sorte de « réponse sarcastique à ceux qui se posent la question de ce qu’est l’identité nationale ».    Passionné d’Histoire, C215 se met alors au service de la pédagogie. Il humanise les espaces publics en représentant les portraits de grands noms que nous connaissons sur les plaques des rues mais dont nous ignorons souvent les visages. De là s’enchainent les expositions institutionnelles. Nous citerons entre autres « E=MC215, dialogue entre Sciences et art » au Musée des Arts et Métiers en 2015, « Radium 215 » au Musée Curie en 2016, « 100 ans après… » en 2018 pour commémorer le centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale et rendre hommage à ses combattants au musée de la Légion d’honneur et « Illustres » au Panthéon, la même année, où il honore les écrivains, scientifiques, politiques, artistes et libres-penseurs qui y reposent. Actuellement, C215 expose au musée de l’Ordre de la Libération et dans le quartier des Invalides à Paris une série de portraits dans le cadre de l’exposition « Entre Ombre et Lumière, Portraits de compagnons de la Libération » (plus d’informations sur l’exposition page 4).   L’idée est d’offrir aux jeunes générations une manière différente et contemporaine de s’intéresser à l’Histoire et à la Culture. Il propose une porte d’entrée plus accessible en espérant donner l’envie d’en connaître davantage.    En 2019, il est le premier artiste français appartenant au mouvement Street Art à entrer en collection permanente de musée. Il s’agit de la collection du Mamac à Nice (Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain). En effet, suite à la profanation des portraits de Simone Veil sur les boîtes aux lettres de la Mairie du XIII arrondissement de Paris, C215 a été invité à reproduire les portraits de la grande dame niçoise sur deux boites aux lettres afin d’alerter et de mener cette lutte contre la haine.    Il le revendique : son œuvre urbaine a pour but de rassembler et non de diviser, que ce soit autour d’une œuvre, d’une idée, d’une valeur. Il aime relier le passé au présent en portraitisant l’Histoire dans un contexte urbain contemporain et une technique artistique bien actuelle, le graffiti.   De la rue à l’institution, C215 dessine un itinéraire d’artiste accompli et engagé mérité.   

7 500 EUR

Galerie

Rime - Le Public, 2014, Acrylique et feutre sur cabine téléphonique américaine, 116 x 41 x 36 cm. Concentré d’énergies, le style de Rime est constitué de couleurs, de mouvements et de sources de lumière, auxquels l’artiste adjoint son propre vocabulaire composé de créatures issues de l’univers des cartoons, de symboles et de multiples détails. Largement inspiré de l’univers des cartoons, le style de Rime (a.k.a Jersey Joe) allie une utilisation énergique de la couleur à une multitude de détails et à des formes toujours en mouvement. Dans ses compositions à l’allure déchaînée, il déploie une violence contrôlée dans la maîtrise de son geste et des variations qu’il applique à l’épaisseur de son trait ou de ses coups de pinceaux. Il y ajoute tout un vocabulaire personnel peuplé de symboles animaliers et de personnages issus de son imaginaire, qu’il place dans la toile à la manière de hiéroglyphes ou d’une écriture stylisée.  Ses œuvres en deux dimensions semblent surgir du mur tant par le mouvement des lignes et des formes qui les structurent que par les sources de lumière qu’il fait naître dans ses compositions. Regorgeant de détails, de personnages et de symboles, chaque toile permet à l’œil de régulière- ment y déceler les fragments d’histoires alors insoupçonnées. Comme pour une chanson connue dont le sens apparaît tout à coup, les œuvres de Rime se regardent et s’apprivoisent avec le temps.  «Derrière chaque ligne, chaque marque, il y a dans ma peinture une forme d’énergie qui reste perceptible, même de manière inconsciente. C’est ce que je m’efforce de créer. Je m’y suis longuement consacré, ici à Paris pendant tout ce confinement : tenter de retrouver un bien- être, dépasser les problèmes et les lourdeurs du passé, apprendre à être un peu plus respectueux envers la vie... Quand j’y parviens, cela se traduit dans mon travail.»  Né en 1979 à Brooklyn, NYC, Rime (aka Jersey Joe) s’initie au graffiti en 1991 à Staten Island, NYC, puis dans les quartiers de Soho à Manhattan et du New Jersey. En 2003, Il sillonne l’Europe pendant deux mois et gagne une reconnaissance internationale sous les pseudonymes de Rime et Jersey Joe. A son retour, il commence à présenter son travail en galerie. En 2005, il quitte la Côte Est pour s’installer à Los Angeles. Il rejoint alors le crew MSK – Mad Society Kings – composé d’artistes comme Reyes, Revok, Saber, Pose, Trav, ou encore le collectif d’artistes The Seventh Letter. Depuis 2021, Il vit et travaille à Vernon dans l’Eure. Rime s’est installé en résidence à la Galerie Wallworks à Paris en juillet 2019 pour six mois afin de préparer une exposition parisienne. Cette résidence s’est trouvée prolongée par le Covid jusqu’en janvier 2021. «RIME a une aisance et une connaissance de tout le vocabulaire des styles de lettrages du graffiti art presque sans précédent. Il peut peindre des pièces dans pratiquement tous les styles des 50 ans d’histoire du graffiti : celles-ci semblent toujours nouvelles, ne se réfèrent à rien de connu et sont toujours les siennes. Ludique et peuplée de personnages, l’œuvre de RIME est emplie de couleurs et de mouvements et – du simple au complexe, du soft à l’extrême – il est l'un des rares à pouvoir vraiment tout faire dans le graffiti. (...)  Les nouvelles œuvres de RIME en atelier sont un concentré de dynamisme qui met en scène les coups de pinceaux et les boucles qu'il a pris soin de perfectionner dans le graffiti de rue. Elles combinent sa pratique de la peinture aérosol à une incroyable mémoire musculaire et à une maîtrise du geste. Ses personnages issus de l’univers des cartoons – sa marque de fabrique – jaillissent au détour de ses coups de pinceaux, souvent réduits à des yeux ou à un nez. Comme tout graffiti artiste, les couleurs de ses pièces en extérieur sont composées de tout ce qui se trouve dans le sac emporté ce jour-là sur le terrain, et cela donne des œuvres spontanées souvent faites de dizaines de couleurs. Dans l’atelier, le choix est plus réduit et ses toiles comportent quelques couleurs bien choisies qui se répondent avec brio.» - Caleb Neelon, “Beyond the Streets, Vandalism as Contemporary Art”, 2019

3 200 EUR

Galerie

Manufacture de Valentine - Elégante paire de Vases France Circa 1860 Porcelaine Hauteur : 40 cm ; Largeur : 23 cm Charmante paire de vases de forme balustre en porcelaine de Valentine, à anses ajourées rehaussées d’or. Ils sont décorés au recto d’un bouquet polychrome de fleurs au naturel dans un cartouche bordé d’une frise d’entrelacs dorés et au verso d’un cartouche feuillagé, le tout sur un fond bleu. Le col est orné d’un décor de cailloutis, et cerclé d’or comme le pied. La manufacture dite de Valentine est une manufacture de porcelaine fondée en 1832, à la suite de la découverte d’un filon de kaolin dans les Pyrénées centrales, à Saint-Gaudens. Elle est la seule fabrique de porcelaine du sud de la France. Chassés par des ennuis politiques, d’anciens faïenciers de Moustiers-Sainte-Marie (Alpes-de-Haute-Provence) fondent une manufacture à Toulouse, au début du XIXe siècle. Dès 1820, cette manufacture « Fouque et Arnoux, fabricants de faïence, place Saint-Sernin à Toulouse », compte soixante-dix ouvriers et une annexe à Saint-Gaudens, sur les bords de la Garonne, où les deux fabriques seront regroupées en 1832. Cette manufacture employant jusqu’à 250 ouvriers dans les années 1850 fait alors face à la colline de Valentine où les 6 fours de la fabrique se ravitaillent en bois, et dont les porcelaines prendront le nom. Ces “porcelaines de Valentine”, produites à Saint-Gaudens jusqu’en 1878, sont à pâte dure, d’un blanc pur, laiteux, à émail très brillant, et dont les fameux “Bleus de Valentine” sont colorés au bleu de cobalt. Les décors sont très souvent enrichis de bouquets floraux et de filets d’or peints sur l’émail.

4 800 EUR

Galerie

Dize - Sans titre (Siège A Kiko), 2022, technique mixte sur siège circulaire A Kiko du métro parisien, 68 x 68 x 22 cm Mobilier urbain customisé et objets des transports en commun graffés et réinterprétés ont envahi l’espace en sous-sol de la galerie Wallworks pour l’exposition hors du commun «ESPACE PUBLIC EN SOUS-SOL». On y accède en empruntant un escalier tapissé de tags et de graffs. Pièces chinées ou récemment acquises lors de la vente de la RATP, les artistes s’emparent de tous types d’éléments urbains et des transports publics : cabines télé- phoniques, feux de circulation, lampadaires, plaques émaillées de rue, rideau de fer, boîtes aux lettres, plaques des métros de Paris, Moscou et New York, têtes de vache d’arrêt d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, lavabo SNCF, sièges de la RATP et autres pièces détachées de voitures... Sept pièces présentées au vernissage encore vierges – dont l’emblématique M en plastique jaune, des plaques émaillées et une porte de métro – sont destinées à être customisées par de nouveaux artistes et finalisées lors de futures performances artistiques.Du mouvement graffiti ou de l’art urbain, 36 artistes américains, européens, sud-asiatiques et russes redonnent une nouvelle vie à tous ces objets du quotidien en un grand bazar graffé et haut en couleur.  Ce nouveau group show renoue avec le principe des précédentes expositions collectives réunissant une cinquantaine de street artistes – “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016) – dont Claude Kunetz a le secret. Adaptant au montage d’exposition le savoir faire de son métier initial de producteur de cinéma, il chine du mobilier urbain vintage qu’il confie aux artistes pour qu’ils le customisent.  Récemment acquis lors de la vente aux enchères de la RATP au profit du Recueil Social, l’emblématique M en plastique jaune – rétroéclairé par néon – et des plaques signalétiques du métro en fer émaillé, ainsi que des sièges circulaires “A Kiko” – initialement conçus selon leurs designers et concepteurs comme « résistant aux brûlures, rayures, graffitis (sic) et efforts mécaniques » – sont présentés tels quels dès le vernissage. Ils seront ensuite confiés à de nouveaux artistes qui les customiseront, leur donnant la touche finale lors de performances artistiques qui se tiendront tout au long de l’exposition.  Aux côtés de quelques pièces plus anciennes des précédentes expositions, deux grandes plaques émaillées du nom des stations Trocadéro et Strasbourg Saint-Denis, respectivement réalisées par COLORZ et PSYCKOZE, viennent compléter cet ensemble d’éléments des trans- ports en commun et de mobilier urbain, tous librement et artistiquement réinterprétés.

2 600 EUR

Galerie

Soni Irawan - Surrender, 2013, encre aérosol et acrylique sur panneau signalétique indonésien, 60 x 50 cm Mobilier urbain customisé et objets des transports en commun graffés et réinterprétés ont envahi l’espace en sous-sol de la galerie Wallworks pour l’exposition hors du commun «ESPACE PUBLIC EN SOUS-SOL». On y accède en empruntant un escalier tapissé de tags et de graffs. Pièces chinées ou récemment acquises lors de la vente de la RATP, les artistes s’emparent de tous types d’éléments urbains et des transports publics : cabines télé- phoniques, feux de circulation, lampadaires, plaques émaillées de rue, rideau de fer, boîtes aux lettres, plaques des métros de Paris, Moscou et New York, têtes de vache d’arrêt d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, lavabo SNCF, sièges de la RATP et autres pièces détachées de voitures... Sept pièces présentées au vernissage encore vierges – dont l’emblématique M en plastique jaune, des plaques émaillées et une porte de métro – sont destinées à être customisées par de nouveaux artistes et finalisées lors de futures performances artistiques.Du mouvement graffiti ou de l’art urbain, 36 artistes américains, européens, sud-asiatiques et russes redonnent une nouvelle vie à tous ces objets du quotidien en un grand bazar graffé et haut en couleur.  Ce nouveau group show renoue avec le principe des précédentes expositions collectives réunissant une cinquantaine de street artistes – “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016) – dont Claude Kunetz a le secret. Adaptant au montage d’exposition le savoir faire de son métier initial de producteur de cinéma, il chine du mobilier urbain vintage qu’il confie aux artistes pour qu’ils le customisent.  Récemment acquis lors de la vente aux enchères de la RATP au profit du Recueil Social, l’emblématique M en plastique jaune – rétroéclairé par néon – et des plaques signalétiques du métro en fer émaillé, ainsi que des sièges circulaires “A Kiko” – initialement conçus selon leurs designers et concepteurs comme « résistant aux brûlures, rayures, graffitis (sic) et efforts mécaniques » – sont présentés tels quels dès le vernissage. Ils seront ensuite confiés à de nouveaux artistes qui les customiseront, leur donnant la touche finale lors de performances artistiques qui se tiendront tout au long de l’exposition.  Aux côtés de quelques pièces plus anciennes des précédentes expositions, deux grandes plaques émaillées du nom des stations Trocadéro et Strasbourg Saint-Denis, respectivement réalisées par COLORZ et PSYCKOZE, viennent compléter cet ensemble d’éléments des trans- ports en commun et de mobilier urbain, tous librement et artistiquement réinterprétés.

500 EUR

Galerie

Hobz - Action May 68, 2018, Technique mixte sur la couverture originale du magazine «Action», 54 × 37 cm 42 artistes d’art urbain s’expriment sur des unes originales d’Action journal militant de Mai 68.  Fondée à Paris par Claude Kunetz en 2011, la Galerie Wallworks s’est rapidement fait une place sur la scène du graffiti art avec des solo-shows consacrés à des graffeurs français (Nebay, Tilt) ou américains (Rime, Haze) et des group-shows pour lesquels les artistes sont invités à customiser du mobilier urbain. A l’origine producteur de cinéma, Claude Kunetz adapte son savoir-faire en production au montage d’expositions en rassemblant du mobilier urbain vintage qu’il confie comme supports de création à des artistes issus du mouvement graffiti et de l’art urbain. Avec “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016), il s’est fait une spécialité de ces expositions pour lesquelles de nombreux graffeurs et street-artists interviennent sur tout type de mobilier urbain : cabines téléphoniques, boîtes aux lettres, feux de circulation, panneaux lumineux, lampadaires, plaques de métro, plaques émaillées de rue, rideaux de fer, arrêts d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, banquettes de train, pièces détachées de voitures...  A l’occasion des 50 ans de Mai 68, il renouvelle l’expérience en confiant cette fois aux artistes des exemplaires originaux du journal Action. Créé par le journaliste Jean Schalit, Action sort son premier numéro le 7 mai 1968. Il sert de relais aux revendications de plusieurs mouvements étudiants et de comités d’action lycéens.  Les pages d’Action s’ouvrent à de nombreux dessinateurs comme Siné, Topor ou Wolinski. Conservés depuis 50 ans, tous ces documents ont été rassemblés à l’époque par Claude Kunetz lorsque, préadolescent, il vivait chez ses parents rue Gay-Lussac. Impressionné par l’effervescence des barricades qu’il observait depuis sa fenêtre, il a alors entrepris de collecter ces documents méthodiquement. L’exposition présente également une sélection de tracts et de documents de l’époque.

1 500 EUR

Galerie

A.A. Lesrel - "Les Musiciens" signé A.A. Lesrel et daté 1912. Ecole Française Huile sur panneau Hauteur : 82 cm ; Largeur : 73 cm Scène de genre présentant dans un riche intérieur Flamand du XVIIème siècle trois musiciens et un chanteur. Biographie : Adolphe-Alexandre Lesrel (1839-1929) entre en 1861, à l’âge de 22 ans, à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier du peintre Jean-Léon Gérôme (1824-1904), un des artistes les plus importants de la seconde moitié du XIXe siècle, puis dans celui de Jean-Louis-Ernest Meissonier (1815-1891), alors célèbre dans toute l’Europe et aux Etats-Unis. Adolphe-Alexandre Lesrel peint dans le genre de ce maître, adoptant son style extrêmement abouti et minutieux, aux couleurs riches et vibrantes, des scènes de genre historiques au passé idéalisé. Lesrel, très attaché à la tradition, restera fidèle à l’académisme durant toute sa vie de peintre, produisant une peinture réaliste appréciée des contemporains. Ses scènes de genre se passant en intérieur avec des personnages en costumes d’époque Louis XIII et au décor assorti lui assurent un grand succès. Tout est mis en place par le peintre pour reproduire le plus fidèlement possible cette période. Les spécialistes s’accordent à dire que le travail de Lesrel avait rejoint les maîtres flamands des XVIIe et XVIIIe siècles. Lesrel expose une à deux toiles pendant de nombreuses années aux salons de la Société des Artistes français dès 1885 et de la Société nationale des Beaux-Arts à partir de 1890. Pendant toute sa carrière, Lesrel gagne des prix, médailles et récompenses officielles. A l’Exposition Universelle de Paris en 1889, il y est récompensé d’une mention honorable. En 1907, Lesrel quitte Paris pour Genêts, sa ville natale. Il y meurt en 1929.

15 000 EUR

Galerie

L'Escalier de Cristal - Jardinière Japonisante attribué à L'Escalier de Cristal France Circa 1880 Email, Bronze patiné et doré Hauteur : 54 cm ; Largeur : 48 cm ; Profondeur : 34 cm Grande jardinière ornée sur la panse d’un décor tournant de fleurs polychromes et de motifs géométriques en émail cloisonné dorés sur fond rouge. Elle est insérée dans une importante monture en bronze patiné et doré composée de frises ajourées sur le col et d’anses à enroulement finissant par une tête de chien de Fô. Elle repose sur une base à quatre têtes d’éléphant à trompe enroulée élégamment caparaçonnées prenant appui sur un socle carré à décor de fleurs gravées et ciselées. Biographie : L’Escalier de Cristal, ancienne et célèbre maison parisienne, spécialisée dans la céramique et la verrerie, mais proposant également du mobilier, des bronzes d’art et d’ameublement, avait été reprise à partir de 1885 – jusqu’en 1923 – par les fils d’Emile Pannier qui constituèrent Pannier Frères, à l’angle des rues Scribe et Auber, à côté du nouvel Opéra. Leurs créations d’inspiration extrême-orientale étaient entre autres grandement appréciées du public et de la critique. La maison remporta de multiples récompenses et médailles aux différentes expositions, dont la médaille d’or à l’Exposition Universelle de Paris en 1900. Dans le domaine du mobilier influencé par l’Extrême-Orient, Majorelle de Nancy, Edouard Lièvre ou Gabriel Viardot collaborèrent également au succès des Frères Pannier. Certaines de leurs œuvres sont visibles dans les plus grands musées, tels que celui de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, le Musée d’Orsay ou le Corning Museum of Glass de New York. La maison étant parfois propriétaire exclusive des modèles, ses meubles et objets décoratifs n’étaient souvent signés que par l’Escalier de Cristal, quelquefois à côté de la signature de l’artiste. Elle avait aussi un véritable rôle créateur en personnalisant ces œuvres par de superbes bronzes dorés, des plaques en émail cloisonné, des plaques de verre à décor japonisant ou incluant également des éléments japonais authentiques.

23 500 EUR

Galerie

JEAN II PENICAUD - JEAN II PENICAUD (actif 1532–1549) BAISER DE PAIX EN ÉMAIL DE LIMOGES Le Christ ressuscité entouré de la Vierge et de Saint Jean l'Évangéliste Émail peint en grisaille sur cuivre, rehauts d'or. Dans son cadre cintré en cuivre, l'anse au dos terminée par un trèfle. Très bon état de conservation. Limoges, première moitié du XVIe siècle. H. 8,1 x L. 6,1 cm. Émail : H. 6,4 cm.  Historique Toujours enchâssée dans sa monture en cuivre doré, cette image a conservé sa fonction liturgique originale d’osculatoire (ou baiser de paix). Au XVIe siècle, les baisers de paix présentent fréquemment l’iconographie du Christ au tombeau. Mais dans notre cas, le Christ est représenté vivant, les yeux ouverts, la tête à peine tournée vers Marie : il vient donc de ressusciter. Assis sur une base au centre de la scène, son torse face au spectateur, le Christ constitue l’axe de symétrie de ce groupe isocéphale. Un périzonium peu épais entoure sa taille, ses plaies sont encore saignantes et des rayons lumineux émanent de sa tête. Il est soutenu par Marie sur sa droite, et Saint Jean l’Évangéliste sur sa gauche, tous deux auréolés et tournant leur tête vers lui. Le groupe se détache avec netteté du fond noir. Excluant la partie basse de la scène, le cadrage resserre encore l’attention sur le centre de la composition, occupé par le buste du Christ. La technique parfaite de la grisaille teintée avec des touches de fondant rose, combinée au dessin précis, varié et influencé par l’antique et le maniérisme italien, nous invitent à donner la paternité de notre émail à Jean Penicaud II (1515-1588). Issu d’une famille d’émailleurs, Jean II Penicaud fût actif à Limoges durant le deuxième tiers du XVIe siècle. La beauté de ses oeuvres et leur rareté sur le marché font de cet émailleur un artiste tout particulièrement recherché.   Œuvres en rapport - Jean II Penicaud (att. à), Vierge à l’Enfant, émail monté en baiser de paix, h. 11 cm, conservé au Musée des Arts Décoratifs (inv. 16741) (ill. 1). Marie porte un voile long avec le même plissé ; bien qu’inversée, la position de sa tête un peu baissée et son visage vu de trois-quarts sont comparables. Aussi, la petite attache ronde sous le col à bordure circulaire d’où partent les plis sur la poitrine se retrouve très explicitement répétée sur le vêtement du saint Jean de notre émail. - Jean II Penicaud, Le Christ portant la Croix, émail circulaire, d. 12,1 cm, conservé au Metropolitan Museum de New York (inv. 32.100.256) (ill. 2). Dans la figure du Christ d’abord, son visage est pareillement vu de trois-quarts, il possède la même barbe bifide, des cheveux longs, et de très fins rayons dorés émanent de sa tête. La figure de sainte Véronique possède un vêtement très similaire à celui de Marie ; le drapé sur l’épaule droite du personnage portant le bas de la croix est similaire à celui de Marie sur notre émail. Le visage et les cheveux du bourreau en tunique sont proches des traits de notre saint Jean. Enfin, on retrouve sur l’émail de New-York la notation prononcée du genou sous l’étoffe présente chez Marie ou Saint Jean l’Évangéliste. - Jean II Penicaud, La Crucifixion, plaque cintrée en émail, h. 15,2 cm, conservée au musée du Louvre (inv. OA 2524) (ill. 3). La figure du Christ est très proche : même moustache débordante au-dessus des lèvres, mêmes rayons dorés autour de la tête, même précision anatomique dans le rendu musculaire, périzonium fin au plissé équivalent ; similitudes également dans le traitement des parties ombrées sur la partie gauche du torse. Trois personnages féminins situés au pied de la croix portent le même type de voile long que Marie sur notre émail. La sainte femme debout contre la bordure de gauche possède sur l’épaule le même revers de drapé lui découvrant le bras que notre Vierge.

15 000 EUR

Galerie

A. Krieger - Console aux Chimères attribuée à A. Krieger France Circa 1860 Hauteur : 107 cm ; Longueur : 190 cm ; Profondeur : 51 cm Rare console de style Empire en acajou, superbes ornements en bronze dans leur dorure d’origine et dessus en marbre Cipolin. Oeuvre en relation : Cette console est à rapprocher de celle exécutée par Pierre Thomire vers 1805 et aujourd’hui conservée au Musée du Louvre (Inv. OA 9969). Biographie : La maison Krieger commença son activité d’ébénisterie au milieu du XIXème siècle avec Antoine Krieger (1804-1869) avant d’y adjoindre un important département de décoration qui assura le prestige de son commerce jusque vers 1945. La maison Krieger exécutait tous les plans et dessins dans les styles ancien et moderne. Un millier d’ouvriers œuvraient dans les ateliers du 74-76 rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris, à une production de luxe et du mobilier plus courant. La fabrication, cependant, de très grande qualité garantissait des intérieurs en chêne ou en acajou bien choisi décorés de bois de placage sélectionnés. La maison Krieger obtint une médaille de 2ème classe à l’Exposition Universelle de Londres de 1851 et présenta également des ouvrages au cours de nombreuses expositions internationales tel qu’à Paris en 1855. Pierre Thomire (1751-1843) est considéré comme l’un des plus talentueux bronziers sous le Premier Empire. Il étudia la ciselure avec le célèbre Gouthière et installa ensuite, en 1776, son atelier à Paris, où il enrichissait de bronzes sa propre production de meubles, ainsi que celles des ébénistes les plus renommés et la Manufacture de Sèvres. Thomire fut à de nombreuses reprises sollicité par le couple Impérial, Napoléon Ier et Joséphine, pour décorer de candélabres, de pendules et de bien d’autres objets ornementaux les différentes résidences Impériales Françaises, tels le Palais des Tuileries, le Palais de Saint-Cloud, celui de Fontainebleau et bien sûr, leur résidence privée de Malmaison.

62 000 EUR

Galerie

Henri Millot - Portrait de Louise Dorothée von Hoffman Signé « h. millot » et daté 1724 au dos de la toile d’origine Henri Millot, peintre français (Paris, actif entre 1699 et 1756) Huile sur toile : h. 82 cm, l. 65 cm Cadre d'époque XVIIIème siècle en bois doré et sculpté Dimensions encadré : h. 105 cm, l. 85 cm Le portrait que nous présentons est signé et daté par Henri Millot, peintre Français, un des plus brillants élèves de Nicolas de Largillière. Compte tenu de la localisation d’Henri Millot en 1724 et de fortes ressemblances, l’identité de la jeune femme nous semble être en toute évidence celle de Louise Dorothée von Hoffman, épouse du duc Gustave-Samuel-Léopold de Palatinat-Deux-Ponts. La jeune aristocrate est portraiturée à mi-taille, le corps tourné de trois quarts. Le port de tête haut lui confère un air légèrement hautain, adouci par le regard bienveillant de ses larges yeux gris et un demi-sourire avenant. Ses cheveux poudrés sont bouclés et relevés en chignon dégageant le front et couvrant légèrement les oreilles. Cette coiffure « en tête de mouton » est typique des années 1720 aux années 1750 et remplace la coiffure « à la Fontange ». Quelques marguerites bleues sont piquées dans ses cheveux. La jeune femme est vêtue d’une robe de velours bleu brodé de fils d’or à l’encolure, aux manches et à la taille. Des agrafes de pierres précieuses ornent son décolleté, ses manches et sa taille. Un manteau de satin rose épinglé à sa robe par une agrafe en joyaux lui couvre les épaules et retombe en large plis anguleux. Les draperies rehaussées de glacis et d’empâtements se déclinent en plusieurs nuances de rose violacé aux effets irisés allant aux tonalités plus chaudes. Loin de fondre les couleurs, Millot trouve ici son harmonie en juxtaposant de grandes plages chromatiques s’exacerbant mutuellement : le bleu lapis lazuli de velours et le rose nacré du manteau. Le paysage en arrière-plan est formé par des frondaisons et dominé par un ciel bleu aux nuages obscurs. Contexte historique Apres son apprentissage dans l’atelier de Nicolas de Largillière, Henri Millot travaille indépendamment à Paris jusqu’à environ 1715, date à laquelle il arrive à Strasbourg. Il est documenté à la cour palatine des Deux-Ponts autour de 1720. Le duc Gustave-Samuel-Léopold de Palatinat-Deux-Ponts lui passe commande de plusieurs portraits à son effigie : la version du musée de Munich datée de 1720 et une autre version datée de 1725 sans compter d’autres portraits du prince exécutés durant cette période (entre 1720 et 1725). Le duc se remarie en 1723 avec Louise Dorothée von Hoffmann (30 mars 1700 – 14 avril 1745), fille de Jean Henri von Hoffman et de Anne Chocq. Elle se convertit également au catholicisme en 1723 et est anoblie par l'empereur le 3 mars 1724 avec le titre de Comtesse von Hoffmann. À partir de 1723, le duc fait construire le palais de Luisenthal pour son épouse. En 1724 Henri Millot reçoit la commande du portrait officiel en pied de Louise Dorothée von Hoffmann (Alte Pinakothek Munich, inv. 4472) Il est fort probable que suite au portrait officiel une ou deux effigies supplémentaires de la nouvelle comtesse sont demandées à Henri Millot la même année. Le rapprochement visuel entre deux visages permet pleinement de valider notre hypothèse. HENRI MILLOT Henri Millot est un peintre français né à Paris et mort à Paris en 1756. Il travailla principalement à Paris et en étroite collaboration avec Nicolas de Largillière (1656-1746), il fut son élève avant 1699, en intégrant l’atelier dans les années 1690, il adopta toute la gamme des effets et des techniques de son maitre. Il était un ami proche de Marie-Claire Hermant, cousine germaine de Largillière et a été témoin de son mariage avec Georges Roettiers le 18 mai 1711. Il travaille au duché des Deux Ponts, de 1721 à 1724, et ensuite pour d’autres cours princières allemandes. En 1730, il est à Strasbourg, mais revient définitivement à Paris à la fin de sa vie où il expose 2 portraits à l'Académie de Saint Luc en 1756.

18 000 EUR

Galerie

Monkeybird - " Volière - Laiton " 39 X 31 cm Plaque de laiton gravée, encrée et encadrée 2022 Unique par son procédé, cet authentique pochoir finement assemblé sur du bois noble, vestige d'un usage clandestin urbain révèle la minutie de la technique propre aux pochoiristes dévoilant ses secrets dans la plus pure tradition des maîtres artisans d'enluminure, de gravure ou de marqueterie. Cette dentelle de papier ravira les plus exigents d'entre vous en quête d'objets de collection confidentiels. Créé en 2012, le collectif Monkey Bird Crew (MBC) est formé de deux jeunes artistes originaires de Bordeaux qui sont Temor et Blow the Bird (ou The Blow). Pochoiristes reconnus pour la précision de leur trait et la finesse de la découpe, entièrement réalisée à la main, ils sont spécialisés dans les représentations d'architectures métaphysiques où l'Oiseau (« Blow ») et du Singe (« Temor ») cohabitent. S'inspirant à la fois des traités de géométrie, de mécanique, de cosmologie et d'astronomie, il décline leur travail en utilisant toutes sortes de médiums et supports, utilisant également l'enluminure et de la calligraphie. Par ailleurs, ils ont l'obsession de réintroduire une présence animale sur les murs des villes. Ces animaux, pas si différents de ceux présents dans les fameuses fables de La Fontaine, nous renvoient malicieusement à nos propres préoccupations humaines à michemin entre désir de liberté et d'élévation (symbolisé par l'Oiseau) et les obsessions matérielles et corporelles dont l'homme ne peut s'affranchir (le Singe). S'ils investissent les murs des villes (Paris où ils vivent, Lille, Bordeaux mais aussi Amsterdam, New Delhi et plusieurs villes du Mexique), ils produisent également des œuvres sur différents supports de récupération (bois, métal, verre) et sur papier.

1 800 EUR

Galerie

Paul Sormani - Cabinet néo-Renaissance par P. Sormani et E. Lièvre Signé deux fois sur la serrure P. SORMANI 10, r Charlot Paris France Circa 1870 Haut. : 187 cm ; Larg. : 116 cm ; Prof. : 54,5 cm Rare cabinet de style néo-Renaissance en acajou, buis sculpté et marbre Portor, orné de bronzes ciselés et dorés. La partie haute, surmontée d’une frise de postes et de cabochons en marbre, est composée d’une porte centrale décorée d’un panneau sculpté représentant la naissance de Vénus, encadrée par deux paires de colonnes baguées et cannelés à chapiteau corinthien en bronze doré découvrant deux portes à ouverture secrète. Deux tiroirs à prise en forme de tête de lion et un tiroir central orné d’entrelacs en bronze doré complètent la partie haute de ce cabinet. En partie basse, deux tiroirs en ceinture à moulures de losanges surmontent deux portes à décor de médaillons en bronze ciselé représentant les profils du roi Charles VII de France et de sa maîtresse Agnès Sorel, encadrés d’écoinçons à fond de rinceaux découpés. Trois montants sculptés détachés surmontés de feuillages en bronze doré scandent les panneaux. L’ensemble repose sur cinq pieds boule. Oeuvre en relation : L’attribution du dessin à Edouard Lièvre est faite en comparaison avec plusieurs pièces de style Renaissance de la vente de ses biens suite à son décès Succession de Feu Edouard Lièvre, Paris, Hôtel Drouot, 21-24 Mars 1887. Biographie : Paul Sormani, né en Italie en 1817, mort en 1877. D’abord spécialisé dans la fabrication de nécessaires et de petits meubles de fantaisie, il installe en 1854 ses ateliers au n°114 rue du Temple à Paris. La maison Sormani connaît rapidement un grand succès et devient très appréciée de la haute société parisienne ainsi que de la famille impériale elle-même. L’impératrice Eugénie décore ses palais et diverses résidences dans les styles de l’Ancien Régime. Elle fait alors immanquablement appel aux belles créations de Sormani. La maison Sormani présente ses œuvres à toutes les grandes expositions nationales et internationales, comme à l’Exposition des Produits de l’Industrie de 1849 ou les grandes Expositions Universelles parisiennes de 1855 et 1867, où Sormani est honoré par les jurys et gagne les plus hautes récompenses pour sa « production qui révèle une qualité d’exécution de tout premier ordre ». C’est à la suite de l’Exposition Universelle de 1867 que Sormani se développe et déménage 10 rue Charlot, où ses ateliers prennent alors toute leur importance. Paul-Charles Sormani, fils de Paul, né en 1848, travaille avec son père puis après la mort de ce dernier, continua avec sa mère, sous la raison sociale Veuve Paul Sormani et Fils à Paris. Après la guerre de 1914, ils s’associèrent avec Thiébaux et la maison fut transférée 134 boulevard Haussmann et cela jusqu’en 1934. Edouard Lièvre est formé dans l’atelier du peintre Thomas Couture, l’un des artistes les plus en vue dans le cercle restreint de l’Impératrice Eugénie. Lièvre se consacre cependant rapidement à l’art du mobilier. Marqué par l’éclectisme typique du Second Empire, Lièvre sait s’entourer de collaborateurs habiles pour donner naissance à ses modèles de style Renaissance, Louis XVI ou Oriental. Ces derniers s’inscrivent alors dans le grand mouvement artistique à la mode depuis les années 1860 : le Japonisme. Ils recréent un Orient imaginaire et décoratif adapté aux salons occidentaux. En tant que décorateur d’intérieur, Lièvre assortit également à ces meubles luxueux très soignés, des bronzes, des céramiques et mêmes des tissus. Cet exotique Orient, dont seule une élite fortunée peut s’offrir les merveilles, séduit les banquiers, magistrats, artistes et célèbres courtisanes, autant que les familles royales et princières. Après la mort d’Edouard Lièvre, la majeure partie de ses modèles, croquis et plans d’ébénisterie furent achetés par l’Escalier de Cristal, donnant ainsi le droit à cette célèbre maison parisienne de rééditer le mobilier de Lièvre sous leur propre estampille (Ventes de la succession Lièvre, Hôtel Drouot, 27 Fév. 1890).

35 000 EUR

Galerie

JACE - Toile Le jardinier - JACE Acrylique et aérosol sur toile de lin. Encadrement en caisse américaine noire. Format : 30 x 90 cm La galerie At Down est à votre disposition pour plus de renseignements sur l'acquisition de cette oeuvre. Bio de Jace : Jace est l’auteur des gouzous, petits personnages oranges et sans visage quelquefois accompagnés d’une vache que l’on trouve dans les rues des villes et au bord des routes depuis 1992. Spécialisé dans le détournement d’affiches publicitaires, il a exposé ses œuvres aux quatre coins de la Réunion et du monde à plusieurs reprises depuis 1996. Il a également publié à compte d’auteur plusieurs ouvrages où l’on retrouve sous forme de photographies le travail exécuté sur le terrain. La qualité de ses œuvres lui ont valu plusieurs publications dans différentes revues internationales. On l’a vu dans une trentaine de pays et territoires : île de La Réunion, France (Paris, le Havre, Rouen, Montpellier, Marseille…), Île Maurice, Madagascar, Mayotte, Afrique du Sud, Botswana, Thaïlande, Malaisie, Viêt Nam, Chine, Macao, Japon, États-Unis, Brésil, Portugal, Angleterre, Allemagne, Maroc, Tunisie, Espagne, Luxembourg, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Italie, Inde, Hollande, Liban, Émirats arabes unis, Colombie, Corse, Croatie, Danemark etc Confronté directement au regard des badauds, dans son île métissée de La Réunion, Jace lui donna sa couleur brun-jaune qui l'exclut de toute chapelle. En le privant de visage, il fait appel à notre imagination et crée un dialogue avec le passant. Aujourd'hui, toujours habité par la même soif de peindre en extérieur, il ne cesse de décliner les aventures du Gouzou sur les murs du monde entier.

2 500 EUR

Galerie

Rudd (fish) - Marcus Elieser Bloch, 1782-1795 - LE RUDD COMMUN "Cyprinus Erithrophthalmus/Die Plötze/The Rud/Rotengle" (planche 1), gravure sur cuivre réalisée par Ludwig Schmidt d'après le dessin de Krüger jr, pour l'"Allgemeine Naturgeschichte der Fische" de Markus Elieser Bloch, publiée à Berlin entre 1782 et 1795. Avec coloriage original à la main. Dimensions : 19 x 38 cm. Le travail de Bloch sur l'"Allgemeine Naturgeschichte der Fische" a occupé une grande partie de sa vie et est considéré comme ayant jeté les bases de la science de l'ichtyologie. La publication a été encouragée par une souscription importante et a connu rapidement cinq éditions en allemand et en français. Bloch n'apporta que peu ou pas de modifications à l'arrangement systématique de Peter Artedi et Carl Linnaeus, bien qu'il ait été disposé à introduire dans la classification certaines modifications dépendant de la structure des branchies. Au nombre de genres déjà établis, il a jugé nécessaire d'en ajouter dix-neuf nouveaux, et il a décrit 276 espèces nouvelles pour la science, dont beaucoup habitent les parties les plus reculées de l'océan et sont, par l'éclat de leurs couleurs ou la singularité de leurs formes, autant d'objets d'admiration populaire que de curiosité scientifique. Bloch est considéré comme l'ichtyologiste le plus important du 18ème siècle. Cyprinus Erithrophthalmus est une espèce de poisson d'eau douce de la famille des cyprinidés, également connue sous le nom de rudbeckie. Il est originaire d'Europe et d'Asie occidentale et est une espèce répandue et commune dans de nombreux pays. Le rudd commun a un corps profond, comprimé latéralement, typiquement de couleur bronze ou dorée avec un ventre plus clair. Il a une petite bouche retournée et se nourrit principalement de matières végétales et de petits insectes aquatiques. Le rudd est un poisson de consommation important et est également utilisé comme poisson-appât. Aujourd'hui, ils sont populaires auprès des pêcheurs pour leur capacité de combat et sont connus pour leurs courses fortes et rapides et leur capacité à faire des sauts aérodynamiques lorsqu'ils sont accrochés. Le prix : Euro 350,-

350 EUR

Galerie

Rega Romeo - Table Basse à Plateau, Attribuée à Roméo Rega Table basse à plateau, attribuée à Roméo Rega, composée d’un plateau de verre abritant un panneau de bois peint à décor de grotesques, bordée d’une lingotière et reposant sur un piétement en métal à section carrée, réuni par une entretoise. Dimensions : 51 cm H x 145 cm L x  127 cm P REGA Romeo (1904-1968). Designer italien, fait parti des créateurs alliant inventivité et élégance dans son travail, avec une forte influence moderniste à l’aube des années 1970. Son œuvre se retrouve dans un mobilier aux lignes graphiques et géométriques, voir futuristes. Les meubles de Rega sont caractérisés par des formes géométriques et réduites. Ses créations sont presque toujours dorées, chromées ou plaquées en laiton, ajoutant l’élégance et le charme pour lesquels Rega est reconnu à des pièces modernistes aux lignes pures. Bien qu’il n’existe que peu d’informations vérifiables, certaines sources affirment que Rega a travaillé avec les célèbres designers Willy Rizzo et la prolifique Gabriella Crespi, en raison de l’esthétique similaire des trois designers. Avec de nombreuses pièces dédiées au divertissement, comme des tables basses avec vitrines et meubles destinés aux spiritueux, des tables d’appoint, des étagères et des lampes de bureau décoratives, le travail de Rega est populaire auprès des amateurs de design Hollywood Regency et des années 1970.

Prix sur demande

Galerie

Monkeybird - " Apôtre II " 178,5 x 71,3 cm Pochoir sur assemblage de bois anciens 2017 Unique par son procédé, cet authentique pochoir finement assemblé sur du bois noble, vestige d'un usage clandestin urbain révèle la minutie de la technique propre aux pochoiristes dévoilant ses secrets dans la plus pure tradition des maîtres artisans d'enluminure, de gravure ou de marqueterie. Cette dentelle de papier ravira les plus exigents d'entre vous en quête d'objets de collection confidentiels. Créé en 2012, le collectif Monkey Bird Crew (MBC) est formé de deux jeunes artistes originaires de Bordeaux qui sont Temor et Blow the Bird (ou The Blow). Pochoiristes reconnus pour la précision de leur trait et la finesse de la découpe, entièrement réalisée à la main, ils sont spécialisés dans les représentations d'architectures métaphysiques où l'Oiseau (« Blow ») et du Singe (« Temor ») cohabitent. S'inspirant à la fois des traités de géométrie, de mécanique, de cosmologie et d'astronomie, il décline leur travail en utilisant toutes sortes de médiums et supports, utilisant également l'enluminure et de la calligraphie. Par ailleurs, ils ont l'obsession de réintroduire une présence animale sur les murs des villes. Ces animaux, pas si différents de ceux présents dans les fameuses fables de La Fontaine, nous renvoient malicieusement à nos propres préoccupations humaines à michemin entre désir de liberté et d'élévation (symbolisé par l'Oiseau) et les obsessions matérielles et corporelles dont l'homme ne peut s'affranchir (le Singe). S'ils investissent les murs des villes (Paris où ils vivent, Lille, Bordeaux mais aussi Amsterdam, New Delhi et plusieurs villes du Mexique), ils produisent également des œuvres sur différents supports de récupération (bois, métal, verre) et sur papier.

5 600 EUR

Galerie

Scagliola Table Top with base ▫️ Scagliola sur marbre noir ▫️ Plateau : Ø 80 cm ▫️ Base : hauteur 47 x Ø 80 cm ▫️ 2014, Italie ▫️ Parfait état _______________________ À PROPOS DE L'OBJET Un savoir-faire exceptionnel La fabrication de la scagliola de nos jours est la même technique que celle utilisée par les artisans il y a des siècles. Les matériaux et les outils sont fondamentalement les mêmes, à l'exception de quelques mises à jour essentielles, comme le papier abrasif au lieu de la plume d'oie. Le terme scagliola fait référence à une variété de gypse que l'on trouve dans la nature sous forme de lamelles ou d'éclats. Il s'agit d'une technique d'incrustation particulière qui utilise la scagliola elle-même avec d'autres matériaux tels que des pigments colorés et de la colle naturelle mélangés. - Chefs-d'œuvre Au XVIe siècle, la scagliola était surtout utilisée pour imiter les veines du marbre et la marqueterie. Par la suite, la souplesse du mélange a été découverte en tant que technique éloborative. Au XVIIe siècle, la scagliola est devenue une véritable expression artistique. Elle s'est révélée capable de figurer une plus large gamme de couleurs pour construire des chefs-d'œuvre de grand impact. - Matériaux Les œuvres d'art de la scagliola sont produites en : la pierre dure, également appelée ardoise, qui est plus durable et plus légère le marbre, légèrement plus léger, mais plus difficile à travailler. La technique de la scagliola en pierre dure est un peu moins longue, car le matériau est moins dur. La réalisation d'une scagliola en marbre est donc plus longue. Comme la pierre dure est plus chère que le marbre, mais plus facile à travailler, il n'y a pratiquement pas de différence de prix. La différence de prix des plateaux de table en scagliola est due à la complexité des motifs de décoration. - Cadre Le cadre en bois de frêne, de couleur vert clair, est recouvert d'une feuille d'or 22 carats. Dimensions, y compris le cadre : 38,5 x 33 cm. - Plateau de table Le plateau s'inspire d'un motif floral. La pierre dure est incrustée de scagliola. Le plateau est doté d'une dalle de verre. - Socle Une base en métal noir complète le plateau de la table scagliola. Il a le même diamètre de 80 cm. Hauteur : 47 cm.

3 700 EUR