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Sculptures, bronzes

Bois, terre cuite, plâtre, pierre, ivoire, marbre, métal, bronze : les ventes aux enchères de Sculptures, marbres et bronze conjuguent l’art et la matière.
Ces ventes live font la part belle à la sculpture classique, des statuettes en bronze de la Renaissance italienne aux portraits en marbre blanc de Jean-Antoine Houdon en passant par les bustes en terre cuite d’Augustin Pajou. Des Vierges à l’enfant aux sculptures animalières d’Antoine-Louis Barye, Rembrandt Bugatti et François Pompon, impossible de rester de marbre devant une telle profusion de sculptures en bois, de têtes en plâtre, de bustes en pierre et de fontes anciennes à la cire perdue.
Les sculpteurs modernes et contemporains font aussi les délices des initiés dans ces ventes online Sculptures, marbres et bronzes qui rassemblent Auguste Rodin, Camille Claudel, Aristide Maillol, Alexander Calder, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, Arman, César, ainsi que la star des ventes aux enchères Alberto Giacometti.
Le saviez-vous ? Cent ans après la mort d’Auguste Rodin, une épreuve en bronze patiné de l’Eternel Printemps signée par ce génie de la sculpture s’est envolée près de deux millions d’euros à Drouot.
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Lots recommandés

Très belle aigle de la partie centrale de la pièce principale du grand surtout de l'Empereur Napoléon III pour le palais des Tuileries, exécuté par l'orfèvre Christofle, sauvé après l'incendie du 23 mai 1871 : Aigle en laiton argenté aux ailes déployées, la serre gauche posée sur un foudre et la droite tenant un écu au chiffre : “N” surmonté de la couronne impériale ; elle est présentée sur un socle moderne en bronze patiné. Ces aigles étaient, à l'origine, au milieu de la pièce principale du surtout, une sur le devant, l'autre à l'arrière. L'élément principal du milieu de table, de dimension colossale représente la France distribuant des récompenses. 44 x 28 cm. (Fêle à la patte qui tient l'écu). Époque 1855/1856. Très bon état pour une pièce ayant subi un incendie. La commande du grand surtout argenté remonte à 1852, alors que Louis-Napoléon BONAPARTE est encore Prince président. En 1852, un service de table de cent couverts en argenture a été commandé à Christofle par le responsable de la maison du Prince président. L'ensemble du grand surtout argenté et du service des cent couverts (Manufacture de Sèvre) est achevé le 18 février 1856. Il est présenté à l'Exposition universelle de 1855 à Paris, alors qu'il n'était pas encore complet ; le surtout y connut un succès considérable, notamment en raison de l'utilisation du tout nouveau procédé de galvanoplastie considéré comme une révolution. Ce surtout est reproduit dans l'ouvrage relatif à l'exposition au château de Versailles : Versailles et les tables royales en Europe, du 3 novembre 1993 au 27 février 1994. Il est reproduit aux pages 246 à 248 ; on peut voir page 247 la partie centrale de l'élément principal où est représentée l'une des aigles, celle que nous présentons était probablement celle de l'autre côté. Une importante étude sur ce surtout, pages 371 à 379.

Estim. 15 000 - 18 000 EUR

Pietà - Atelier de moulage des Musées Nationaux (1928-), d'après un tirage ancien en plâtre du marbre original de Michelangelo BUONARROTI dit MICHEL-ANGE (1475-1564) Pietà Plâtre H. 168 cm L. 100 cm P. 180 cm L'oeuvre originale datant de 1498/1499 et conservée à la Basilique Saint-Pierre de Rome, a été reproduite en plâtre à la demande de Louis Peisse, conservateur à l'École des beaux-arts de Paris et fondateur du «musée des modèles», qui en passe commande à Leopoldo Malipieri (mouleur) en 1834. À ce sujet et pour noter l'importance parisienne des moulages des oeuvres de Michel-Ange au XIXème siècle, citons Emmanuel Schwarz, conservateur du patrimoine à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris : «Thiers créa dans l'École des beaux-arts un sanctuaire de moulages dédié à Michel-Ange. Cette collection révéla les affinités entre la terribilità de Michel-Ange et le romantisme politique et irréligieux de Stendhal et Michelet. Elle eut des échos dans la poésie de Théophile Gautier et de Baudelaire. Carpeaux et Rodin, sensibles à la puissance de Michel-Ange, conçurent là d'audacieuses inventions. Taine se servit du plâtre parisien pour enseigner à ses élèves le symbolisme tragique des originaux en marbre. Les moulages acquièrent parfois une signification que les originaux dont ils sont tirés ignorent. Pendant un siècle, en France, quelques moulages d'après Michel-Ange offrirent des modèles artistiques, moraux, littéraires et philosophiques. Il fallut pour cela, outre une présentation spectaculaire, une longue préparation historique et quelques coïncidences.» (Du plâtre et de la poésie. Les moulages d'après Michel-Ange à l'École des beaux-arts de Paris, novembre 2012, https://journals.openedition.org/insitu/12411?lang=fr). N° inventaire BA Paris : MU 3654 Date du présent tirage : campagne de surmoulage des Ateliers en 2016 Exposition extérieure possible : non État : petits accidents et manques mais bon état général Nature du tirage par rapport au modèle : complet

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Jacques-Louis DAVID (Paris, 1748-Bruxelles, 1825), atelier de. - L’empereur Napoléon Ier en buste. Huile sur toile. H. 73,5 x L. 60 cm. Dans un cadre en bois doré postérieur. Historique Cette œuvre reprend dans un format en buste le célèbre tableau de Napoléon dans son cabinet de travail aux Tuileries réalisé par le maître Jacques-Louis David (ill. 1). Le 3 août 1811, un riche Écossais, Alexander, marquis de Douglas – qui deviendra le dixième duc de Hamilton en 1819 –, adresse une lettre à David pour lui passer commande d’un portrait de Napoléon. « Vous avez daigné faire choix de mon pinceau pour transmettre sur la toile les traits du Grand Homme, et le représenter dans un des événements qui l’ont immortalisé », lui répond l’artiste le 20 septembre. Le peintre réalise alors un tableau qui tranche avec les représentations habituelles de l’Empereur. Abandonnant le costume d'apparat, David choisit de le figurer en tenue de Colonel des Grenadiers à pied de la Garde, dans son cabinet de travail au Palais des Tuileries. Plutôt qu’une célébration du pouvoir impérial, il s’agit d’une allégorie de l’œuvre civile de Napoléon. Le Code civil posé sur le bureau, les bougies consumées et la montre affichant quatre heures passées indiquent que le souverain a travaillé toute la nuit à son projet législatif. Dans un geste iconique désormais rattaché à la figure de Napoléon, ce dernier glisse sa main droite dans son gilet. Le tableau sera exposé au château des ducs de Hamilton, puis vendu en 1882 à Archibald Primrose (5e comte de Rosebery). En 1954, il est acquis par la fondation de Samuel H. Kress qui le dépose à la National Gallery of Art de Washington. Cette image a marqué les esprits et plusieurs copies de l’œuvre ont émergé et notamment des copies en buste dont de nombreuses sont réalisées par les élèves de Jacques-Louis David. À tel point que certaines versions sèment le doute au sein des historiens de l’art : un exemple fort est cette peinture en buste réattribuée à David par l’universitaire britannique Dr. Simon Lee, alors que longtemps considérée comme une copie et que l’inscription “Rouget 1813” apparaît sous la matière picturale (collection privée, ill. 2). Certaines de ces représentations en buste sont aujourd’hui conservées dans des collections publiques comme celle des Musées de l’île d’Aix et donnée par le Prince et la Princesse Murat, ou encore celle du Musée des Avelines réalisée par Jean-Marie Dupont-Pingenet. La gravure, et notamment celle réalisée par Noël Bertrand d’après un dessin d’Eugène Bourgeois, sous la supervision de David, participera également largement à la diffusion de cette image de l’Empereur des Français (ill. 3). Œuvres en rapport - Jacques-Louis David, Napoléon Ier dans son cabinet de travail aux Tuileries, National Gallery of Art, inv. 1961.9.15 (ill. 1). - Georges Rouget, Napoléon Ier d’après Jacques-Louis David, circa 1813, Collection privée américaine (ill. 2). - École française du XIXe siècle, d’après Jacques Louis David, Napoléon Ier, Musées de l'île d'Aix, inv. MG.A.90 ; MG.90. - Jean-Marie Dupont-Pingenet, d’après Jacques Louis David, Napoléon Ier, 1822, Musée des Avelines, Saint-Cloud, inv. 2022.1.1. - École française du XIXe siècle, d’après Jacques Louis David, Napoléon Ier, Musée de l’Armée, inv.7404 ; Ea 92.1. - Bertrand Noël (graveur), Bourgeois Eugène (peintre), Napoléon Ier d’après Jacques Louis David, 1812, Musée de l’Armée, inv. 05723 ; Fa 249.1 (ill. 3). - École française du XIXe siècle, suiveur de Jacques-Louis David, Napoléon Ier, c. 1830, 63 x 52 cm, collection privée, vente Osenat, 2 avril 2023, lot 208 (adjugé 71.456 €). Littérature Simon Lee, « A newly discovered portrait of Napoleon by Jacques-Louis David », The Burlington Magazine, Octobre 2013, Vol. 155, n° 1327, pp. 687-692.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

AUGUSTE PUTTEMANS (1866 - 1922) - Auguste PUTTEMANS (1866 - 1922) Isis, déesse de la vie sculpture en bronze à patine brune. Inscrit sur la base : Je suis ce qui a été et ce qui sera. Aucun mortel n'a encore levé le voile qui me couvre". Signé sur la terrasse et cachet de fondeur au dos "Fonderie Nationale des bronzes Ancienne Firme J. Petermann St Gilles Bruxelles" 59,5 cm X 29 cm X 37,5 cm Note : Oeuvre totalement symbolique, la déesse Isis-Nature est la divinité suprême des cercles franc-maçons. Dans cette représentation, Isis est voilée, rappelant ainsi le mystère de la vie. Elle tient dans sa main gauche la croix Ânkh, symbole de la vie, et son index est pointé vers le bas rappelant la condition humaine. Sa main droite porte un brûle-parfum à trois flammes, symboles du passé, du présent et de l'avenir. Les nombreux détails rappelant l'esthétique de l'Egypte ancienne symbolisent les pouvoirs cosmiques et terrestre des dieux Amon et Horus. Cette oeuvre d'Auguste Puttemans fût choisie en 1922 pour être offerte en remerciement à Herbert Hoover qui fonda la Commission for Relief in Belgium. Cette commission avait pour but de fournir de la nourriture à la Belgique lors de la première guerre mondiale, alors occupée par l'Empire allemand. A notre connaissance, cette sculpture est la seule épreuve en bronze ayant été fondue en réduction comme présentation au comité belge réuni pour cette occasion. La sculpture offerte aux américains en 1922 est placée depuis 1939 devant la maison d'Herbert Hoover à West Branch (Iowa). Il existe une version différente d'Isis voilée réalisée par Auguste Puttemans, et présentée notamment lors de l'exposition 'Égypte. Eternelle passion' au Musée Royal de Mariemont (24/09/22 - 16/04/23)

Estim. 6 000 - 8 000 EUR