Arts décoratifs

Pour transformer son intérieur, les ventes aux enchères en ligne d’objet d’art proposent des objets usuels finement ornementés en bronze, bois, céramique, verre, métal, nacre, écaille, ivoire, textile, etc.
“Quand on ne peut pas changer le monde, il faut changer le décor ”, écrit Daniel Pennac. Les ventes online d’Arts décoratifs rassemblent des objets de décoration produits par des artisans d’art bronziers, ébénistes, céramistes, verriers, orfèvres et tapissiers : des cadres anciens et modernes, des coffrets et des boîtes, des miroirs, des vases, des objets de vitrine, des tapis et des tapisseries.
L’ornement triomphe dans ces miroirs en bois sculpté et doré dans ces vases en verre d’Emile Gallé, de Lalique et de Daum et dans les textiles imprimés de William Morris.
Art Nouveau, Art Déco, Arts and Craft conjuguent le beau et l’utile dans ces ventes aux enchères d’Arts décoratifs, jusqu’au design contemporain.
Le saviez-vous ? L’un des ancêtres du coffret à bijoux n’est autre que la châsse, grand coffret en pierre, en bois ou en métal richement orné, qui renferme la dépouille ou les reliques d'un saint.
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Lots recommandés

Souvenir des olympiades à Paris, en 1924 : Manufacture de Sèvres, MM. Octave Denis Victor Guillonnet (1872/1967) et Émile Braquemond : vase en porcelaine en forme de petite amphore, émaillé bleu à décor de branches de lauriers brunes, réhaussées d'or ; panse ornée de quatre médaillons ronds symbolisant : l'escrime, l'équitation (joueur de polo), la pelote basque et la barre parallèle en gymnastique ; les athlètes en pâte blanche sur fond gris clair ; corps orné de biplans blancs sur fond gris clair ; il est signé sur la base : “O. D. V GUILLONNET INV - BRAQUEMOND”, “S. 1924 D N”, “R F - MANUFACTURE NATIONALE - DÉCORÉS À SÈVRES 1924” et “MADE IN FRANCE” ; hauteur 33 cm, diamètre 15 cm. (Importants fêles restaurés). Époque 1924. Bon état. Ces vases ont été créés à l'occasion des jeux olympiques de 1924 à Paris ; il y avait quatre modèles, les médaillons représentant d'autres disciplines, le nôtre est le n° 3 ; ils ont été remis par le département de la Seine et la ville de Paris aux médaillés d'or. En raison de la date tardive de la livraison de ces vases, ils furent expédiés à leurs destinataires étrangers par la voie des ambassades et légations des pays concernés ; les autres ont été remis aux athlètes français. Il y aurait eu 309 vases commandés et livrés. Suite au nouveau règlement du C. I. O. de 1924, ces cadeaux seront les derniers offerts aux athlètes vainqueurs dans leur discipline.

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Peintre allemand ou flamand de l'époque de la Renaissance de Dürer. (actif vers 1600) Madonna Marie assise sur un banc dans l'embrasure d'une fenêtre, vêtue d'une longue robe rouge et d'un manteau bleu et rouge, tenant l'enfant contre sa joue droite ; sur le rebord de la fenêtre, un petit oiseau ; à travers la fenêtre, une vue de paysage sur un ciel nuageux et vaporeux, bleu clair, des arbres et une tour ronde. La composition des personnages est basée sur la gravure sur cuivre "La Sainte Famille avec la libellule" d'Albrecht Dürer, réalisée vers 1495. En supprimant le Joseph et en transférant la Madone dans un contexte architectural dans lequel le paysage n'a plus qu'un rôle secondaire, la représentation n'acquiert pas seulement un autre contexte, mais aussi une expression picturale sensiblement différente, concentrée sur la Madone elle-même. Pendant la "renaissance Dürer" vers 1600, de nombreux artistes ne cherchaient pas forcément à copier les originaux dans l'intention de les contrefaire, mais aussi à créer de nouvelles œuvres d'art dans le style de Dürer. Pour ce faire, ils ont détourné et transformé les motifs de Dürer, modifié les dimensions, les ont transposés en image miroir, ont transposé l'estampe en peinture, etc. L. et monogramme "Dürer" modifié "AD". Ancienne marque au feu au verso, en outre note adhésive montée de 1840 avec expertise et appréciation par Johann Friedrich Morgenstern pour Eduard Schmidt von der Launitz (1797 - 1869). 40 cm x 28 cm. Cadre de chêne à coups de bélier du 19e siècle. Dans l'expertise montée au verso, le peintre, graphiste, restaurateur et marchand d'art Johann Friedrich Morgenstern (1777 - 1844), originaire de Francfort, est d'avis que le tableau n'est pas d'Albrecht Dürer, mais suppose, en raison du monogramme, qu'il s'agit d'Albrecht Altdorfer (vers 1480 - 1538), contemporain de Dürer dont il est également l'élève. Le sculpteur et historien de l'art Eduard Schmidt von der Launitz (1797 - 1869), également établi à Francfort, a enseigné au Städelsches Kunstinstitut de Francfort et à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf. Provenance : de l'importante collection de la famille de banquiers von Bethmann de Francfort, qui s'est développée au fil des générations. Peintre allemand ou flamand de la période de la "Renaissance Dürer" active vers 1600. Huile sur panneau. Monogramme "AD" en bas à gauche. Ancienne marque au revers, plus un avis d'expert monté par Johann Friedrich Morgenstern (1777 - 1844) pour l'historien d'art Eduard Schmidt von der Launitz (1797 - 1869), daté de 1840.

Estim. 10 000 - 20 000 EUR

"Mayerhofer & Klinkosch. Coupe couverte ou Pokal en vermeil et argent à patine brillante et amatie. Reprenant la forme d’un vase Médicis, la coupe est ornée d’un décor richement ciselé, hommage aux arts de la Renaissance avec l’évocation des arts libéraux et des muses représentées sous forme de femmes vêtues à l’antique. Sur le couvercle, au riche décor baroque de feuillages et coquilles prennent place trois allégories assises : la Musique, l’Astronomie et la Rhétorique. Tandis que la partie basse renflée de la coupe laisse place dans des réserves feuillagées au décor d’attributs des arts (masques et instruments de musique), la partie centrale aux ornements baroques est composée de niches sur fond or desquelles se détachent des figures féminines argentées, allégories des arts, toutes surmontées d’un motif de coquille. L’ensemble de la surface de la coupe, du pied jusqu’au couvercle, est ornementé d’un abondant décor d’arabesques, de courbures, de rinceaux. Vienne, 1840 ( poinçons Vienne 1840 et poinçon d’orfèvre). Poids total: 2kg742. H.44 cm. Références comparables : Un modèle de coupe couverte des orfèvres Mayerhofer & Klinkosch, datée de 1847 et au travail comparable est conservé dans les collections de Schottenstif à Vienne. Une coupe couverte des orfèvres Mayerhofer & Klinkosch, datée de 1840 à la forme comparable est passée en vente chez Dorotheum, Vienne, le 24.11.2015 lot.83 Wiener Deckelpokal "

Estim. 10 000 - 12 000 EUR

MORCEAU DU DERNIER CORDON DU SAINT-ESPRIT DE LOUIS XVI - Fragment de grand cordon de l’Ordre du Saint-Esprit, en soie moirée bleu céleste, conservé dans un papier plié inscrit à l’encre : “Morceau du dernier cordon bleu porté par Louis XVI”, “et donné au père de Mlle de Scoraille par le valet de chambre du Roi Hue”. L. 2,5 cm (fragment). Provenance - Louis XVI, roi de France et de Navarre (1754-1793). - Son valet de chambre, François Hüe (1757-1819). - Donné à Jean François dit Frédéric de Scorailles (1792-1834), brigadier des gendarmes de la Garde royale en 1814. - À sa fille Jeanne-Reine dite Amélie de Scorrailles-Chanterelle (1815-1894), marquise de Scorrailles-Langhac. - Puis par descendance. Historique François Hüe (1757-1819), huissier de la Chambre de Louis XVI, a suivi la famille royale au Temple. Adjoint de Jean-Baptiste Cléry auprès de Louis XVI, il fut arrêté le 2 septembre 1792 et licencié. Il accompagna Marie-Thérèse de France à Vienne en 1795. Louis XVIII le créa baron en 1814. Il l'avait nommé Premier valet de chambre et trésorier général de sa Maison. En 1806, François Hüe avait publié ses Mémoires sur Les dernières années de règne et de la vie de Louis XVI. Il est écrit dans un dictionnaire de 1860 : « Hüe François, valet de chambre du dauphin (fils de Louis XVI), fut enfermé au Temple avec la famille royale, et lui témoigna un dévouement héroïque. Il survécu à ses maîtres, et put sortir de France ; il y rentra à la Restauration, et devint premier valet de chambre de Louis XVIII. On a de lui les Dernières années de Louis XVI, Paris, 1814 ».

Estim. 600 - 800 EUR

A RARE CARVED ROSSO ANTICO MASK IN THE MANNER OF BENEDETTO BOSCHETTI (1820-1860), ITALIAN - RARE MASQUE ANTICO ROSSO sculpté à la manière de BENEDETTO BOSCHETTI (1820-1860) ITALIEN, FIN DU 19e SIÈCLE Le masque ou "mascaron" de forme théâtrale grecque, monté sur une base en marbre noir poli, hauteur totale de 56 cm, base de 18 cm de large, 13,5 cm de profondeur Provenance : Daniel Katz Ltd. Londres, où il a été acheté par le comte Manfredi della Gherardesca. Benedetto Boschetti (actif vers 1820-1870) a participé à l'exposition du Crystal Palace en 1851, où il a remporté une médaille pour une paire de tables en mosaïque de style byzantin, représentant le triomphe de l'amour et de l'âme bienheureuse. L'atelier Boschetti, situé au 74 Via Condotti, à Rome, était réputé pour la qualité exceptionnelle de ses copies, principalement en marbre, de vases et d'objets antiques, par exemple une réduction en rosso antico du vase Warwick conservé au Toledo Museum, Ohio (A. Gonzalez-Palacios, Il Tempo del Gusto, Roma e il Regno delle Duo Sicilie, Milan, 1984, Vol II, fig.286). F.S. Bonfigli notait en 1856 que "l'établissement est particulièrement remarquable pour sa grande variété de marbres, bronzes, etc." (A. Gonzalez-Palacios, The Art of Mosaics, 1982, p.166). Des pièces de Boschetti se trouvent dans de nombreuses collections publiques et privées, dont celle de Mario Praz, le célèbre critique et connaisseur italien (aujourd'hui conservée au Museo Mario Praz, Rome).Dans le théâtre grec des troisième et deuxième siècles avant J.-C., tous les acteurs, à l'exception des musiciens, portaient des masques. J.-C., tous les acteurs, à l'exception des musiciens, portaient des masques. Un masque de personnage complet était probablement à l'origine en lin peint et amidonné lorsqu'il était porté sur scène. Très admirés, ces masques ont souvent été reproduits en pierre, en terre cuite ou, parfois, comme ici, en marbre plus coûteux. La collection la plus connue, aujourd'hui conservée au Cortile del Belvedere, dans les musées du Vatican, ornait l'odéon (théâtre) de la Villa d'Hadrien. Le Grand Tour a vu un accroissement considérable de l'intérêt et de l'utilisation du masque en tant qu'élément décoratif, atteignant son apogée dans l'œuvre de Thomas Hope. Cet intérêt a été en partie alimenté par la publication, au milieu du XVIIIe siècle, de Le Maschere Sceniche e le Figure Comiche d'Antichi Romani par Francesco de' Ficoroni (1664-1747).

Estim. 6 000 - 10 000 GBP

RARE SCEAU À CACHETER PERSONNEL DE CAMBACÉRÈS - Important cachet à matrice de forme ovale en laiton, gravé à son monogramme « JC » dans un écu entouré de deux colliers de l’Ordre de la Légion d’honneur et de l’Ordre de l’Aigle noir de Prusse (remerciements à Jean Christophe Palthey, expert), sur fond du grand manteau de prince de l’Empire, sa couronne de Duc de Parme a été enlevée sous la Restauration. Manche en ébène tourné de forme balustre. Époque Premier Empire, modifié sous la Restauration. H. 9 cm. H. 3,2 x L. 2,6 cm (sceau). Provenance Jean-Jacques-Régis de Cambacérès (1753-1824), archichancelier de l’Empire. Historique Issu d’une famille de magistrats de Montpellier, député aux Etats généraux puis à l’Assemblée, Jean-Jacques Regis de Cambacérès fut un des personnages clefs de l’accession au pouvoir de Napoléon puis de la mise en place des grandes institutions politiques. Ministre de la Justice, il est choisi comme deuxième Consul en 1799 avec la charge spéciale de l’organisation des pouvoirs judiciaires et de la préparation des lois ; il jouera un rôle non moins important dans la rédaction du Code civil. Cambacérès devient sous l’Empire, le premier personnage de l’Etat et Napoléon le comble d’honneur, en lui donnant le titre d’Archichancelier de l’Empire en 1804, le faisant prince et duc de Parme en 1808. Oeuvre en rapport Le cachet de Cambacérès à son monogramme seulement, vente Millon, Souvenirs Historiques, 26 mai 2023, lot 111 (adjugé 1.800€).

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

Victor HUGO (1802-1885) - Lot de 3 assiettes à dessert et d'un compotier en porcelaine de Sèvres, à filet or sur le bord, à décor imprimé en or au centre d’attributs intitulés "Les Marrons (de Lyon)", "L'Huile (d’Athènes)" et “La Danse”, le compotier vierge d’attribut. Bon état général, petites restaurations à l’or. Manufacture royale de Sèvres, 1824. Marques au chiffre du roi Louis XVIII en bleu datées (18)24, marques du doreur datées de mars 1824. D. 22 et 21,5 cm. Provenance Les trois assiettes font vraisemblablement partie du service à dessert livré à Victor Hugo le 12 septembre 1825 par ordre de Charles X, en remerciement d’une ode que ce-dernier écrivit lors du couronnement du Roi en 1824 (Arch. Sèvres, Vbb 7, 6). Il fut ensuite conservé par Jeanne Hugo, petite-fille de l’écrivain, puis offert en 1927 à la Maison de Victor Hugo (Hauteville House) à Guernesey où il est toujours en partie conservé. Il comportait 48 assiettes “filet d’or et attributs” (44 sont conservées à Guernesey), 4 compotiers ronds (conservés à Guernesey), 2 compotiers étrusques (conservés à Guernesey), 2 sucriers (conservés à Guernesey) et 2 corbeilles Jasmin (1 conservée à Guernesey), pour un coût total de 526 francs. La Maison de Victor Hugo conserve en outre 2 jattes à fruits qui semblent avoir été ajoutées au service, ainsi notre compotier “Coupe” a pu aussi avoir été livré en addition postérieure.

Estim. 1 200 - 1 500 EUR