Arts décoratifs

Pour transformer son intérieur, les ventes aux enchères en ligne d’objet d’art proposent des objets usuels finement ornementés en bronze, bois, céramique, verre, métal, nacre, écaille, ivoire, textile, etc.
“Quand on ne peut pas changer le monde, il faut changer le décor ”, écrit Daniel Pennac. Les ventes online d’Arts décoratifs rassemblent des objets de décoration produits par des artisans d’art bronziers, ébénistes, céramistes, verriers, orfèvres et tapissiers : des cadres anciens et modernes, des coffrets et des boîtes, des miroirs, des vases, des objets de vitrine, des tapis et des tapisseries.
L’ornement triomphe dans ces miroirs en bois sculpté et doré dans ces vases en verre d’Emile Gallé, de Lalique et de Daum et dans les textiles imprimés de William Morris.
Art Nouveau, Art Déco, Arts and Craft conjuguent le beau et l’utile dans ces ventes aux enchères d’Arts décoratifs, jusqu’au design contemporain.
Le saviez-vous ? L’un des ancêtres du coffret à bijoux n’est autre que la châsse, grand coffret en pierre, en bois ou en métal richement orné, qui renferme la dépouille ou les reliques d'un saint.
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Lots recommandés

Charles-Philippe LARIVIÈRE (1798-1876) - Portrait de Louis-Philippe d’Orléans, duc d’Orléans, dit « Philippe Egalité » (c. 1836). Huile sur toile (restaurations). Le père du futur roi Louis-Philippe est figuré en pied et en uniforme d’après le célèbre portrait de Joshua Reynolds (Collection de S.M. le Roi Charles III) avec un serviteur noir tenant le cheval du prince par la bride (ce fidèle domestique de Philippe Egalité figure également sur le portrait par Nicolas-Bernard Lépicié (1773), le représentant se penchant sur le berceau de son fils au Palais-Royal). H. 61,5 x L. 51 cm. Inscription en bas à droite de la toile, « Louis Philippe d’Orléans 1785 », et manuscrite au revers sur le châssis « 363 » (répété deux fois). Sur une étiquette collée sur le châssis et le cadre, une annotation manuscrite ancienne : « offered by HRH the duchess of Vendôme to Auguste S… Belmont, 27 july 1927 » (déchirures). Dans un cadre rectangulaire de bois doré. H. 72 x L. 61 cm. Provenance - Commande du roi Louis-Philippe au peintre Charles-Philippe Larivière pour le Cabinet de Travail du Roi au château d’Eu. - Puis à son fils Louis d’Orléans, duc de Nemours (1814-1896). - Puis à son fils Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon (1844-1910). - Puis à son fils Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme (1872-1931). - Offert par la duchesse de Vendôme, née princesse Henriette de Belgique (1870-1948), lors du déménagement des collections de la famille d’Orléans en 1927 à Belmont House (Wimbledon, UK). - Vente Collin du Bocage, Drouot, 2 décembre 2015, lot 49. - Collection privée française. Littérature Cité dans “Le château d’Eu, notices historiques”, Jean Vatout, 1836, tome 5, n° 363 bis. Historique Ce tableau est sans aucun doute celui mentionné comme n° “363 bis” dans le Vatout, de par son sujet, ses dimensions, la présence du numéro 363 répété deux fois sur le châssis au dos et de par sa provenance, de la collection des ducs de Vendôme, héritiers des peintures du roi Louis-Philippe au château d’Eu. Ce portrait de Philippe Egalité en pied fut donc commandé par son fils le roi Louis-Philippe au peintre Charles-Philippe Larivière en 1836 pour son Cabinet de Travail au château d’Eu, ce qu’atteste le relevé des tableaux (sujet, format) figurant au château d’Eu (1830-1848) et l’inventaire des tableaux dressés au château d’Eu en 1848-1850 (n° d’inventaire, auteur, sujet et dimensions). Des indications confirmées par le Journal des commandes et acquisitions des peintures, sculptures et gravures de 1831 à 1848 du roi Louis-Philippe qui mentionne la commande d’un « Portrait en pied du Père du Roi » au peintre Larivière en 1836 (archives consultées par M. Xavier Dufestel, expert lors de la vente en 2015). Par rapport à la version originale de Joshua Reynolds (1723-1792) dont il existe une version au château de Chantilly (voir illustration), on note une différence dans le traitement de l’expression et de la physionomie du visage de celui qui vota la mort du Roi son cousin, certainement dû à une volonté de Louis-Philippe de donner à son père une image plus sereine et positive, plus conforme au souvenir que le Roi des Français gardait de son père, dont il voyait chaque matin le portrait lors de ses séjours au château d’Eu. Charles-Philippe Larivière, (1798-1876), élève de Paulin Guérin, d’Anne-Louis Girodet et d’Antoine-Jean Gros, étudia à l’École des beaux-arts de Paris dès 1813. En 1824, sa composition sur le sujet de La Mort d’Alcibiade lui permet de remporter le grand prix de Rome, grâce auquel il séjourna à la villa Médicis jusqu’en 1830. Cet artiste officiel se spécialisa dans la peinture d’Histoire. Il exposa pour la première fois au Salon de 1827 et y obtint des médailles en 1831 et 1855. Larivière bénéficia d’importantes commandes publiques sous la Monarchie de Juillet, on lui doit de nombreux tableaux de batailles et d’événements publics, des portraits de personnalités, ainsi que des toiles d’inspiration religieuse. Il travailla à la Galerie des Batailles du château de Versailles et au musée d’Histoire de France à Versailles créé par le roi Louis-Philippe. Il a aussi réalisé des cartons de vitraux pour la chapelle royale de Dreux.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

RARE PAIRE DE VASES EN PORCELAINE DE SÈVRES - PROVENANT DES APPARTEMENTS DE L’IMPÉRATRICE MARIE-LOUISE AU PALAIS DE SAINT-CLOUD Paire de vases “à fleurs à anses poisson” en porcelaine dure, à fond écaille, à décor en or d’une frise de guirlandes de nymphéas alba alternées de guirlandes de renoncules aquatiques sur la partie supérieure, et de feuillages en or sur la partie inférieure, les anses en enroulement se terminant par une tête de poisson à l’antique (restaurations, fêles). Manufacture impériale de Sèvres, 1810. Marque au tampon rouge “M. Imp(le)/de Sèvres/10”. H. 29,5 x L. 35 cm. Provenance Livrés pour l'appartement de l'impératrice Marie-Louise au palais impérial de Saint-Cloud, le 1er septembre 1810 : « Le 1er Septembre 1810 / Livré au Garde Meuble Impérial pour le Palais de S[ain]t Cloud / Appartement de l’Impératrice [Marie-Louise] / 2 Vases pour fleurs en pots Anses poissons fond écaille, décor en or, en paire », facturés 260 francs (Arch. Sèvres, Vbb2, 117). La paire est payée le 15 janvier 1811. Historique La forme correspond à des vases « à fleurs anse poisson » (Camille Leprince [sous la direction, de], Napoléon Ier & la manufacture de Sèvres - L’art de la porcelaine au service de l’Empire, Paris, Feu et talent, 2016, pp. 227-228, repr.) ou, plus exactement, des vases « à fleurs à anses de poisson ». Oeuvre en rapport - Une autre paire de vases de cette forme, à fond bleu lapis, frise or sur fond blanc de Cobœa scandens, datée de 1806, est conservée au musée national du château de Compiègne (inv. C 1415). - Un grand seau à laver les pieds en porcelaine décoré d’une frise identique en or de guirlandes de nymphéas alba et guirlandes de renoncules aquatiques et feuillages sur fond bleu, an XIII, ancienne collection Malatier, vente Ader, 10 octobre 2008, lot 130 (adjugé 58.144€), aujourd’hui conservé à la galerie Kugel (ill. 1). Littérature - Brigitte Ducrot, Musée national du château de Compiègne, Porcelaines et terres de Sèvres, Paris, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1993, cat. n°10, p. 62. La notice de cette paire nous apprend qu’en 1806 la forme de ces vases est considérée comme récente. C’est, de plus, une reprise de la forme du « seau nouvelle forme anses poissons » qui venait d’apparaître. Cette paire fut livrée, le 6 juin 1808, au Garde-Meuble impérial, pour décorer le quatrième salon des Princes au palais de Compiègne puis fut présentée, en 1811, dans le Grand Cabinet de l’Empereur.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

RARE FOURCHETTE DE TABLE EN ARGENT AUX ARMES DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER PAR BIENNAIS - Fourchette de table du modèle à filets-violon, en argent 1er titre (950 millièmes), gravée des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier et numéroté « 746 » sur la tranche. Paris, 1798-1809. Poinçon de titre au 1er coq et de garantie à tête de vieillard. Poinçon d’orfèvre de Pierre-Benoît Lorillon (reçu en 1788) et de Martin-Guillaume BIENNAIS (1764-1843). L.20,5 cm. Poids : 88,2 g. Provenance - Service de table de l’empereur Napoléon Ier. - Emportée par l’Empereur sur l’île de Sainte-Hélène. - Collection privée, Paris. Historique Martin Guillaume Biennais est considéré comme l'un des plus grands orfèvres français. Il sera sous l'Empire l'orfèvre de la cour impériale et surtout l'orfèvre attitré de l'empereur Napoléon Ier. Il obtient dès 1802 l'exclusivité des fournitures pour la table de l'Empereur. Ainsi, il exécute un service en vermeil et un service en argent qui seront complétés notamment en 1810 et 1811. Un inventaire de l'argenterie de la Cour établi en 1812 mentionne, entre autres, "438 couteaux et couverts". Toutes les pièces ont reçu un numéro d'inventaire gravé par Biennais en septembre 1812, notre fourchette a donc été réalisée avant cette date, ce que confirme son poinçon de titre. Les couverts du grand modèle du service d’argenterie subsistant sont de la plus grande rareté, on sait que toute l'argenterie restée en France fut fondue au XIXe siècle, notamment par Napoléon III. Ainsi, l’argenterie restante ne peut venir que de Sainte-Hélène ou du pillage de la berline à Waterloo (voir Catalogue d’exposition, La berline de Napoléon, le mystère du butin de Waterloo. Musée de la Légion d’Honneur, 7 mars au 8 juillet 2012, article d’Anne Dion, p. 259). Notre fourchette de table provient ainsi très vraisemblablement de Sainte-Hélène. D'autres rares couverts de ce modèle se trouvent actuellement au château de la Malmaison ou encore au Château de Fontainebleau. Oeuvres en rapport - Un couvert complet de l’Empereur avec un couteau provenant de la Berline, vente Millon, 26 mai 2023, lot 141 (adjugé 62.400 €). - Un couvert complet de l’Empereur, dans un écrin, provenant de Joseph Bonaparte, vente Osenat, 20 novembre 2016, lot 372 (adjugé 26.250 €). - Un couvert provenant du pillage de la Berline, vendu chez Kâ-Mondo, 24 juin 2015, lot 147 (adjugé 31.000 €). - Un ensemble de cinq cuillères de table, cinq fourchettes de table, trois cuillères à thé et six couteaux de table, vendu chez Christie’s, Paris, 19 décembre 2007, lot 173 (adjugé 162.000 €).

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

Bartolomeo FRANZONI (1746-1812), attribué à. - Pauline Bonaparte (1780-1825). Buste en marbre, d’après le modèle d’Antonio Canova (1757-1822), sur piédouche. Gravé sur la base “PAULINA N(APOLÉON)”. Petites restaurations et usures. Début du XIXe siècle. H. 45 x L. 18 cm. Historique Ce buste attribué à Bartolomeo Franzoni a été réalisé d’après la célèbre statue de Pauline Bonaparte en Vénus Victrix commandé par son mari Camille Borghèse et sculpté par Antonio Canova entre 1804 et 1808. Cette œuvre conservée à la galerie Borghèse (ill.1) a inspiré de nombreux modèles en bustes destinés à diffuser l’image de la famille impériale. Bartolomeo Franzoni, sculpteur à Carrare se verra confier cette tâche et réalisera de nombreux bustes d’après les modèles de Canova ou de Chaudet. Notre œuvre, par sa qualité d’exécution et ses dimensions, est à rapprocher des bustes de Pauline réalisés par Franzoni dont notamment un premier exemplaire commandé par Elisa Bonaparte est aujourd’hui conservé au Château de Versailles (ill. 2), ainsi que celui de la Malmaison provenant des collections de l’Impératrice Eugénie (ill. 3). Œuvres en rapport - Atelier de Canova, Buste de Pauline Bonaparte, Italie vers 1810-1820, ancienne collection Murat, vente Christie’s, Paris, 15 juin 2023, lot 54 (adjugé 25.200€). - Antonio Canova, Pauline Bonaparte en Vénus Victrix, 1804-1808, Galerie Borghèse, inv. LIV. (ill. 1). - Bartolomeo Franzoni d’après Antonio Canova, Buste de Pauline Bonaparte, 1807, Châteaux de Versailles et de Trianon, inv. MV 1542 (ill. 2). - Bartolomeo Franzoni d’après Antonio Canova, Buste de Pauline Bonaparte, 1er quart du XIXe siècle, Musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, inv. M.M.40.47.6835 (ill. 3). Littérature - Rosella Carloni, Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 50, 1998. - G. Pavanello, L'opera completa del Canova, Milan, 1976, pp. 111-112, n° 165-167.

Estim. 4 000 - 6 000 EUR