Arts décoratifs

Pour transformer son intérieur, les ventes aux enchères en ligne d’objet d’art proposent des objets usuels finement ornementés en bronze, bois, céramique, verre, métal, nacre, écaille, ivoire, textile, etc.
“Quand on ne peut pas changer le monde, il faut changer le décor ”, écrit Daniel Pennac. Les ventes online d’Arts décoratifs rassemblent des objets de décoration produits par des artisans d’art bronziers, ébénistes, céramistes, verriers, orfèvres et tapissiers : des cadres anciens et modernes, des coffrets et des boîtes, des miroirs, des vases, des objets de vitrine, des tapis et des tapisseries.
L’ornement triomphe dans ces miroirs en bois sculpté et doré dans ces vases en verre d’Emile Gallé, de Lalique et de Daum et dans les textiles imprimés de William Morris.
Art Nouveau, Art Déco, Arts and Craft conjuguent le beau et l’utile dans ces ventes aux enchères d’Arts décoratifs, jusqu’au design contemporain.
Le saviez-vous ? L’un des ancêtres du coffret à bijoux n’est autre que la châsse, grand coffret en pierre, en bois ou en métal richement orné, qui renferme la dépouille ou les reliques d'un saint.
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Lots recommandés

Rare pendule dite « squelette » en bronze ciselé ou moleté et doré, émail et marbres blanc et noir ; elle présente trois cadrans, le principal annulaire indique les heures en chiffres arabes, ainsi que les minutes par tranches de quinze et le quantième révolutionnaire ; il indique également les mois révolutionnaires. Le cadran supérieur indique par un guichet le quantième de la lune ; celui du bas les solstices et équinoxes. Ces cadrans sont disposés dans une monture en arche à plaques émaillées d'étoiles or sur fond bleu signé « Lecomte à Paris ». Base rectangulaire à frise de perles et panneaux, celui de la façade représentant des putti encadrant un autel ; petits pieds toupies. Le décor émaillé attribué à Joseph Coteau (1740-1801). Époque Convention-Directoire. H : 54 - L : 28 - P : 15,5 cm. Le XVIIIe siècle français est probablement la période des arts décoratifs européens au cours de laquelle les artisans firent preuve de la plus grande imagination. En effet, l'on assiste à un exceptionnel renouvellement des formes et des motifs et à l'invention de nouveaux modèles jusqu'alors absents du répertoire esthétique ou quasiment jamais utilisés. Dans le domaine de la création horlogère, particulièrement dans la seconde moitié du siècle, les artisans firent preuve d'une rare créativité pour élaborer des modèles de pendules aux compositions de plus en plus abouties qui contenaient le plus souvent des mouvements élaborés par les meilleurs maîtres horlogers parisiens du temps. Le modèle des pendules de type « squelette » fut créé dans ce contexte particulier ; il permettait d'offrir à la vue des spectateurs la complexité des mécanismes et mettait l'accent sur l'élégance des compositions volontairement dépouillées, souvent uniquement constituées d'une armature supportant le ou les cadrans. Pour les exemplaires les plus luxueux, ces armatures étaient revêtues d'un décor émaillé plus ou moins raffiné réalisé par les plus talentueux émailleurs parisiens du temps, notamment Dubuisson ou Merlet, et particulièrement Joseph Coteau à qui nous attribuons le décor émaillé de la pendule que nous proposons. Parmi les rares autres exemplaires connus réalisés dans le même esprit, citons notamment : une première pendule, signée « Bruel à Paris », reproduite dans G. et A. Wannenes, Les plus belles pendules françaises, de Louis XVI à l'Empire, Florence, 2013, p.299 ; ainsi que plusieurs modèles illustrés dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle, Paris, 1997, p.319 ; enfin, mentionnons particulièrement une dernière pendule de ce type qui appartient aux collections du Musée des Arts décoratifs à Paris, ancienne collection Théodore Reinach (parue dans L. Metman, Le Musée des Arts décoratifs, Le Métal-Le Bronze, Deuxième album, Du milieu du XVIIIe siècle au milieu du XIXe siècle, Paris, planche CIX, n°1041). Joseph Coteau (1740-1801) est le plus célèbre émailleur de son temps et collabora avec la plupart des grands horlogers parisiens de l'époque. Il était né à Genève, ville dans laquelle il devint maître peintre-émailleur de l'Académie de Saint Luc en 1766 ; puis il vint s'installer à Paris quelques années plus tard. A partir de 1772, jusqu'à la fin de sa vie, il est installé rue Poupée. Coteau laissa notamment son nom à une technique précieuse d'émaux en relief qu'il mit au point avec Parpette destinée au décor de certaines pièces de porcelaine de Sèvres et qu'il utilisa par la suite pour le décor des armatures et des cadrans des pendules les plus précieuses ; réalisées avec ce décor si caractéristique, mentionnons notamment : une écuelle couverte et son plateau qui appartiennent aux collections du Musée national de la Céramique à Sèvres (Inv. SCC2011-4-2) ; ainsi qu'une paire de vases dits « cannelés à guirlandes » conservée au Musée du Louvre à Paris (parue dans le catalogue de l'exposition Un défi au goût, 50 ans de création à la manufacture royale de Sèvres (1740-1793), Musée du Louvre, Paris, 1997, p.108, catalogue n°61) ; et une aiguière et sa cuvette dites « de la toilette de la comtesse du Nord » exposées au Palais de Pavlovsk à Saint-Pétersbourg (reproduites dans M. Brunet et T. Préaud, Sèvres, Des origines à nos jours, Office du Livre, Fribourg, 1978, p.207, fig.250).

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Charles-Philippe LARIVIÈRE (1798-1876) - Portrait de Louis-Philippe d’Orléans, duc d’Orléans, dit « Philippe Egalité » (c. 1836). Huile sur toile (restaurations). Le père du futur roi Louis-Philippe est figuré en pied et en uniforme d’après le célèbre portrait de Joshua Reynolds (Collection de S.M. le Roi Charles III) avec un serviteur noir tenant le cheval du prince par la bride (ce fidèle domestique de Philippe Egalité figure également sur le portrait par Nicolas-Bernard Lépicié (1773), le représentant se penchant sur le berceau de son fils au Palais-Royal). H. 61,5 x L. 51 cm. Inscription en bas à droite de la toile, « Louis Philippe d’Orléans 1785 », et manuscrite au revers sur le châssis « 363 » (répété deux fois). Sur une étiquette collée sur le châssis et le cadre, une annotation manuscrite ancienne : « offered by HRH the duchess of Vendôme to Auguste S… Belmont, 27 july 1927 » (déchirures). Dans un cadre rectangulaire de bois doré. H. 72 x L. 61 cm. Provenance - Commande du roi Louis-Philippe au peintre Charles-Philippe Larivière pour le Cabinet de Travail du Roi au château d’Eu. - Puis à son fils Louis d’Orléans, duc de Nemours (1814-1896). - Puis à son fils Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon (1844-1910). - Puis à son fils Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme (1872-1931). - Offert par la duchesse de Vendôme, née princesse Henriette de Belgique (1870-1948), lors du déménagement des collections de la famille d’Orléans en 1927 à Belmont House (Wimbledon, UK). - Vente Collin du Bocage, Drouot, 2 décembre 2015, lot 49. - Collection privée française. Littérature Cité dans “Le château d’Eu, notices historiques”, Jean Vatout, 1836, tome 5, n° 363 bis. Historique Ce tableau est sans aucun doute celui mentionné comme n° “363 bis” dans le Vatout, de par son sujet, ses dimensions, la présence du numéro 363 répété deux fois sur le châssis au dos et de par sa provenance, de la collection des ducs de Vendôme, héritiers des peintures du roi Louis-Philippe au château d’Eu. Ce portrait de Philippe Egalité en pied fut donc commandé par son fils le roi Louis-Philippe au peintre Charles-Philippe Larivière en 1836 pour son Cabinet de Travail au château d’Eu, ce qu’atteste le relevé des tableaux (sujet, format) figurant au château d’Eu (1830-1848) et l’inventaire des tableaux dressés au château d’Eu en 1848-1850 (n° d’inventaire, auteur, sujet et dimensions). Des indications confirmées par le Journal des commandes et acquisitions des peintures, sculptures et gravures de 1831 à 1848 du roi Louis-Philippe qui mentionne la commande d’un « Portrait en pied du Père du Roi » au peintre Larivière en 1836 (archives consultées par M. Xavier Dufestel, expert lors de la vente en 2015). Par rapport à la version originale de Joshua Reynolds (1723-1792) dont il existe une version au château de Chantilly (voir illustration), on note une différence dans le traitement de l’expression et de la physionomie du visage de celui qui vota la mort du Roi son cousin, certainement dû à une volonté de Louis-Philippe de donner à son père une image plus sereine et positive, plus conforme au souvenir que le Roi des Français gardait de son père, dont il voyait chaque matin le portrait lors de ses séjours au château d’Eu. Charles-Philippe Larivière, (1798-1876), élève de Paulin Guérin, d’Anne-Louis Girodet et d’Antoine-Jean Gros, étudia à l’École des beaux-arts de Paris dès 1813. En 1824, sa composition sur le sujet de La Mort d’Alcibiade lui permet de remporter le grand prix de Rome, grâce auquel il séjourna à la villa Médicis jusqu’en 1830. Cet artiste officiel se spécialisa dans la peinture d’Histoire. Il exposa pour la première fois au Salon de 1827 et y obtint des médailles en 1831 et 1855. Larivière bénéficia d’importantes commandes publiques sous la Monarchie de Juillet, on lui doit de nombreux tableaux de batailles et d’événements publics, des portraits de personnalités, ainsi que des toiles d’inspiration religieuse. Il travailla à la Galerie des Batailles du château de Versailles et au musée d’Histoire de France à Versailles créé par le roi Louis-Philippe. Il a aussi réalisé des cartons de vitraux pour la chapelle royale de Dreux.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

RARE FOURCHETTE DE TABLE EN ARGENT AUX ARMES DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER PAR BIENNAIS - Fourchette de table du modèle à filets-violon, en argent 1er titre (950 millièmes), gravée des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier et numéroté « 746 » sur la tranche. Paris, 1798-1809. Poinçon de titre au 1er coq et de garantie à tête de vieillard. Poinçon d’orfèvre de Pierre-Benoît Lorillon (reçu en 1788) et de Martin-Guillaume BIENNAIS (1764-1843). L.20,5 cm. Poids : 88,2 g. Provenance - Service de table de l’empereur Napoléon Ier. - Emportée par l’Empereur sur l’île de Sainte-Hélène. - Collection privée, Paris. Historique Martin Guillaume Biennais est considéré comme l'un des plus grands orfèvres français. Il sera sous l'Empire l'orfèvre de la cour impériale et surtout l'orfèvre attitré de l'empereur Napoléon Ier. Il obtient dès 1802 l'exclusivité des fournitures pour la table de l'Empereur. Ainsi, il exécute un service en vermeil et un service en argent qui seront complétés notamment en 1810 et 1811. Un inventaire de l'argenterie de la Cour établi en 1812 mentionne, entre autres, "438 couteaux et couverts". Toutes les pièces ont reçu un numéro d'inventaire gravé par Biennais en septembre 1812, notre fourchette a donc été réalisée avant cette date, ce que confirme son poinçon de titre. Les couverts du grand modèle du service d’argenterie subsistant sont de la plus grande rareté, on sait que toute l'argenterie restée en France fut fondue au XIXe siècle, notamment par Napoléon III. Ainsi, l’argenterie restante ne peut venir que de Sainte-Hélène ou du pillage de la berline à Waterloo (voir Catalogue d’exposition, La berline de Napoléon, le mystère du butin de Waterloo. Musée de la Légion d’Honneur, 7 mars au 8 juillet 2012, article d’Anne Dion, p. 259). Notre fourchette de table provient ainsi très vraisemblablement de Sainte-Hélène. D'autres rares couverts de ce modèle se trouvent actuellement au château de la Malmaison ou encore au Château de Fontainebleau. Oeuvres en rapport - Un couvert complet de l’Empereur avec un couteau provenant de la Berline, vente Millon, 26 mai 2023, lot 141 (adjugé 62.400 €). - Un couvert complet de l’Empereur, dans un écrin, provenant de Joseph Bonaparte, vente Osenat, 20 novembre 2016, lot 372 (adjugé 26.250 €). - Un couvert provenant du pillage de la Berline, vendu chez Kâ-Mondo, 24 juin 2015, lot 147 (adjugé 31.000 €). - Un ensemble de cinq cuillères de table, cinq fourchettes de table, trois cuillères à thé et six couteaux de table, vendu chez Christie’s, Paris, 19 décembre 2007, lot 173 (adjugé 162.000 €).

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

SOLDATS EN ÉTAIN DU MODÈLE DU JEU OFFERT AU ROI DE ROME - Rare ensemble de 79 petits soldats en étain peint (l’appellation “plomb” fut retenue de manière erronée par l’Histoire), au modèle du 22e Régiment d'infanterie légère qui fut offert au Roi de Rome en 1812. Chacun représenté en buste, sur un piédouche, portant sur le shako, à la plume, son grade ou son rang, la plupart avec épaulettes rouges, deux officiers avec épaulettes jaunes. Présentés par huit sur neuf barrettes en bois permettant de les retenir (sept sont sans leur barrette). Usures mais bon état de conservation. Époque Premier Empire, vers 1812-1814. H. 3,6 cm. Provenance - Probablement Louis Nicolas DAVOUT, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, maréchal de l’Empire (1770-1823), destinés à ses enfants. - Probablement collection de son beau-fils Achille-Pierre Félix, comte Vigier (1801-1868), en son château de Grand-Vaux (Savigny-sur-Orge), puis par descendance. - Henri Bruno Coursier (1897-1969), diplomate ayant racheté le château de Grand-Vaux avant sa destruction en 1958 et une partie de son mobilier, notamment acquis lors de la vente des 22-23-24 juin 1935 (Me Venot et Couturier). - Puis à son petit-fils, propriétaire actuel. Oeuvres en rapport - Le régiment complet de 120 pièces du 22e Léger avec d’anciennes traces de dorure, provenant du Roi de Rome, anciennement vendu chez Coutau-Bégarie, 9 juillet 2004, lot 455 (adjugé 178.710 €), est actuellement dans la collection Bruno Ledoux. Ils proviennent notamment de l’impératrice Eugénie aux Tuileries. - Trois soldats en étain d’un autre régiment rapportés d’Autriche par Madame Soufflot, sous-gouvernante du Roi de Rome, sont conservés à la Fondation Napoléon (inv. 905). - 95 soldats sur des barrettes, vente Osenat, 4 décembre 2011, lot 194. - 8 soldats sur une barrette, vente Leclere, 12 avril 2017, lot 77. - 14 soldats sur des barrettes, vente Millon, 25 juin 2019, lot 175. - 12 soldats, vente Osenat, 24 mars 2024, lot 140. Historique On ne connaissait à Paris sous l’Empire que quelques marchands de jouets, tels que Cacheleux, 116 rue Saint Denis, ou Mittou, 81 rue Neuve des Petits Champs. Ce dernier était le seul à porter le titre prestigieux de “Marchand de jouets des Enfants de la Famille Impériale et Royale”. En 1812, Napoléon passa commande de deux jeux complets de 120 figurines chacun, figurant les régiments du 21e et du 22e Légers, le premier au chiffre de l’Impératrice Marie-Louise, le second au chiffre de l’Empereur. Comme il s’agit du premier cadeau d’anniversaire du couple impérial à leur fils, le jouet devait se distinguer des autres présents offerts par les membres de la famille et de la cour impériale. L’orfèvre Jean-Baptiste Odiot fut alors chargé de doubler d’or chacune des 240 petites figurines de plomb, ronde-bosse de 36 mm de haut, figurant un buste de soldat coiffé d’un shako et porté par un piédouche. Les grades étaient indiqués en lettres noires sur les shakos, les épaulettes des soldats et des sous-officiers sont peintes en rouge, celles des officiers en jaune. Chaque jeu, dit « de démonstration », se déploie sur douze planchettes de dix figurines. Marie-Louise offrît deux ans plus tard un autre ensemble plus large à son fils, retrouvé dans un mémoire de Mittou, daté du 15 janvier 1814 : “vendu à S.M. L’Impératrice (...) 1 grande boîte de soldats d’étain composée de cinq régiments de cavalerie et cinq régiments d’infanterie, le tout dans le bienfait et au complet”. C’est après la chute de l’Empire que les petits soldats de plomb du Roi de Rome vont connaître les vicissitudes de l’Histoire. Pour permettre leur passage de France en Autriche afin d’être restitués à l’Aiglon tout en échappant à la surveillance de Metternich, les jeux sont minutieusement maquillés par un orfèvre de Nancy, André Grapin. Le placage en or est entièrement gratté, tous les signes distinctifs impériaux effacés et l’ensemble est repeint aux trois couleurs de la garde d’honneur de Marie-Louise à Parme, noir, bleu et rouge. Sous le Second Empire, une partie des soldats furent rendus à Napoléon III par l’intermédiaire de la famille de Pierres apparentée aux Metternich. En septembre 1870, avant de fuir les Tuileries, l’Impératrice Eugénie confia à son premier écuyer, le baron de Pierres, le jeu complet du 22e Léger. Quant aux soldats du 21e auquel appartiennent les trois figurines de la Fondation Napoléon, ils furent dispersés entre plusieurs mains. On ne sait si tous les pions du Roi de Rome étaient dorés, mais les quelques rares ensembles de soldats en étain non dorés ressortis sur le marché de l’art ces dernières années, montrent que leur usage devait être plus ou moins répandu au sein de l’entourage de la Famille impériale. La provenance Davout de notre ensemble de 79 soldats, le troisième le plus nombreux apparu sur le marché, nous laisserait à penser que le seul fil

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

"Mayerhofer & Klinkosch. Coupe couverte ou Pokal en vermeil et argent à patine brillante et amatie. Reprenant la forme d’un vase Médicis, la coupe est ornée d’un décor richement ciselé, hommage aux arts de la Renaissance avec l’évocation des arts libéraux et des muses représentées sous forme de femmes vêtues à l’antique. Sur le couvercle, au riche décor baroque de feuillages et coquilles prennent place trois allégories assises : la Musique, l’Astronomie et la Rhétorique. Tandis que la partie basse renflée de la coupe laisse place dans des réserves feuillagées au décor d’attributs des arts (masques et instruments de musique), la partie centrale aux ornements baroques est composée de niches sur fond or desquelles se détachent des figures féminines argentées, allégories des arts, toutes surmontées d’un motif de coquille. L’ensemble de la surface de la coupe, du pied jusqu’au couvercle, est ornementé d’un abondant décor d’arabesques, de courbures, de rinceaux. Vienne, 1840 ( poinçons Vienne 1840 et poinçon d’orfèvre). Poids total: 2kg742. H.44 cm. Références comparables : Un modèle de coupe couverte des orfèvres Mayerhofer & Klinkosch, datée de 1847 et au travail comparable est conservé dans les collections de Schottenstif à Vienne. Une coupe couverte des orfèvres Mayerhofer & Klinkosch, datée de 1840 à la forme comparable est passée en vente chez Dorotheum, Vienne, le 24.11.2015 lot.83 Wiener Deckelpokal "

Estim. 10 000 - 12 000 EUR

Bartolomeo FRANZONI (1746-1812), attribué à. - Pauline Bonaparte (1780-1825). Buste en marbre, d’après le modèle d’Antonio Canova (1757-1822), sur piédouche. Gravé sur la base “PAULINA N(APOLÉON)”. Petites restaurations et usures. Début du XIXe siècle. H. 45 x L. 18 cm. Historique Ce buste attribué à Bartolomeo Franzoni a été réalisé d’après la célèbre statue de Pauline Bonaparte en Vénus Victrix commandé par son mari Camille Borghèse et sculpté par Antonio Canova entre 1804 et 1808. Cette œuvre conservée à la galerie Borghèse (ill.1) a inspiré de nombreux modèles en bustes destinés à diffuser l’image de la famille impériale. Bartolomeo Franzoni, sculpteur à Carrare se verra confier cette tâche et réalisera de nombreux bustes d’après les modèles de Canova ou de Chaudet. Notre œuvre, par sa qualité d’exécution et ses dimensions, est à rapprocher des bustes de Pauline réalisés par Franzoni dont notamment un premier exemplaire commandé par Elisa Bonaparte est aujourd’hui conservé au Château de Versailles (ill. 2), ainsi que celui de la Malmaison provenant des collections de l’Impératrice Eugénie (ill. 3). Œuvres en rapport - Atelier de Canova, Buste de Pauline Bonaparte, Italie vers 1810-1820, ancienne collection Murat, vente Christie’s, Paris, 15 juin 2023, lot 54 (adjugé 25.200€). - Antonio Canova, Pauline Bonaparte en Vénus Victrix, 1804-1808, Galerie Borghèse, inv. LIV. (ill. 1). - Bartolomeo Franzoni d’après Antonio Canova, Buste de Pauline Bonaparte, 1807, Châteaux de Versailles et de Trianon, inv. MV 1542 (ill. 2). - Bartolomeo Franzoni d’après Antonio Canova, Buste de Pauline Bonaparte, 1er quart du XIXe siècle, Musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, inv. M.M.40.47.6835 (ill. 3). Littérature - Rosella Carloni, Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 50, 1998. - G. Pavanello, L'opera completa del Canova, Milan, 1976, pp. 111-112, n° 165-167.

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

MANUFACTURE NATIONALE DE SEVRES Décor de Mlle NÉ - Rare vase de forme ovoïde à col étranglé en porcelaine à décor de motifs floraux et géométriques stylisés bleus et dorés sur fond blanc. Cachet de la Manufacture, Mlle Néa et lettre date H : 46 cm MANUFACTURE NATIONALE DE SEVRES La Manufacture Nationale de Sèvres, pendant la période Art Déco, a connu une période de créativité et d'innovation exceptionnelle. Située à Sèvres, en France, cette institution prestigieuse est réputée pour la production de céramiques de haute qualité depuis sa création en 1740. Pendant les années 1920 et 1930, la Manufacture de Sèvres a joué un rôle clé dans le mouvement Art Déco, qui était caractérisé par son esthétique moderne, géométrique et luxueuse. Les artisans de Sèvres ont su combiner les techniques traditionnelles de la céramique avec les influences de l'époque pour créer des pièces uniques et innovantes. Les artistes de renom tels que Jean Mayodon, René Buthaud et Henri Rapin ont collaboré avec la Manufacture de Sèvres pour créer des oeuvres d'art exceptionnelles. Les motifs géométriques, les lignes épurées et les couleurs vives étaient les caractéristiques distinctives des oeuvres produites pendant cette période. Les céramiques de Sèvres de cette époque étaient souvent utilisées pour la décoration intérieure, les meubles et les accessoires. Les vases, les assiettes, les sculptures et les objets décoratifs étaient très prisés par les amateurs d'art et les collectionneurs. Aujourd'hui, les pièces de Sèvres de la période Art Déco sont considérées comme des trésors de l'histoire de l'art et sont exposées dans de nombreux musées à travers le monde. La Manufacture de Sèvres continue de produire des céramiques de haute qualité et perpétue ainsi la tradition de l'artisanat d'art français.

Estim. 1 800 - 2 000 EUR

LOUIS XIV, ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE (1638-1715) - Rare gravure en taille douce, titrée “Louis Le Grand”, le représentant en pied en tenue de sacre. Par Pierre DREVET (1663-1738), d’après Hyacinthe RIGAUD (1659-1743). XVIIIe siècle, vers 1712-1715. Dans un cadre en bois noirci orné de fleurs de lys en métal doré aux angles. H. 68,8 x L. 52 cm (à vue). H. 77,7 x L. 60,7 cm (cadre). Oeuvres en rapport - Hyacinthe Rigaud (1659-1743), “Portrait de Louis XIV en costume de sacre”, 1700-1701, huile sur toile, H. 277 x L. 194 cm, musée du Louvre. - Jean-Marc Nattier (1685-1766), “Portrait de Louis XIV”, 1710-1712, dessin au crayon, plume et lavis rehaussé de blanc sur papier, Phoenix Art Museum. Historique Ami de longue date de Hyacinthe Rigaud, de par leur fréquentation simultanée de l’atelier de Gérard Audran, Pierre Drevet fut influencé par le futur portraitiste du roi. En effet, c’est celui-ci qui poussa le graveur à s’orienter vers la représentation de portraits et il en fit son graveur attitré. La commande de cette gravure émane du directeur des bâtiments du Roi, qui ordonna qu’une réplique imprimée du portrait de Rigaud soit réalisée. C’est le nom de Pierre Drevet qui fut retenu du fait de sa notoriété dans le domaine. En revanche, lors de la réalisation de cette interprétation du tableau de Rigaud, le graveur n’a jamais travaillé à partir de la toile originale, mais à partir d’un dessin intermédiaire réalisé par Jean-Marc Nattier (voir ci-dessus). Il est cependant probable d’avancer que Drevet a été supervisé et épaulé par le peintre original pour le projet.

Estim. 600 - 800 EUR