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Arts de la table et argenterie

La ménagère de moins de cinquante ans ne l’aime guère, ce service de couverts de table qui porte son nom. Et pourtant, on trouve dans les ventes aux enchères Arts de la table et Argenterie de belles ménagères anciennes en argent ou en vermeil, composées de fourchettes et de couteaux de table, de cuillères à café ou à entremets, de pince à sucre et de pelle à tarte soigneusement présentés dans un écrin.
Argenterie traditionnelle portant des motifs à coquille ou à filet, pièces exceptionnelles d’orfèvres de style rocaille (Odiot) ou Art Déco (Puiforcat, Christofle…) sont présentées dans ces ventes aux enchères online avec des services de tables en porcelaine (Sèvres, Meissen, Limoges…) ou en faïence (Moustiers, Gien, Nevers…) qui comprennent assiettes plates, creuses et à dessert, soupière, saucière… En verre et contre tout, les services de verres et les carafes en cristal de Baccarat, Saint-Louis, Lalique ou Daum le disputent aux pièces de forme dont le but est de présenter et de servir les mets : aiguière, drageoir, saupoudreuse, confiturier…
Le saviez-vous ? Une pièce de forme qui subsiste aujourd’hui est le seau à champagne, régulièrement proposé dans les ventes aux enchères de Drouot.
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Lots recommandés

Plat tabak à décor de navire, Turquie, probablement Kütahya, XIXe siècle Plat en céramique siliceuse à décor peint en polychromie sur engobe blanc sous glaçure transparente, d’un navire à trois mâts voguant sur les flots et entouré de nuages tchi flottant dans le ciel, le marli à décor de vagues et rochers. Au revers, quatre éléments spiralés teintés de bleu. D. 33 cm Rayures, fêle, plusieurs éclats dans les émaux et la pâte, trace de grattage (prélèvement ?) au revers. Si l’iconographie du navire se multiplie dans la céramique ottomane d’Iznik du XVIIe siècle, plusieurs éléments écartent pour ce plat une telle attribution. Le bleu profond des deux voiles centrales et de la coque, le bleu lavande de la mer, mais aussi le vert épinard de la fantaisiste frise florale de la coque ou des feuillettes entourant le voilier, enfin la teinte brune de l’oxyde de manganèse sont autant de couleurs qui s’écartent de la gamme chromatique habituelle. Par ailleurs, la houle animant la mer ainsi que les traits de contours des vagues et rochers ornant le marli sont peints avec une certaine maladresse que l’on retrouve sur le marli du plat Inv. n°217 à décor d’aiguière de la Collection de la Fondation Kıraç du musée Pera d’Istanbul, attribué à Kütahya à la fin du XIXe siècle. C’est cette même attribution qui a été retenue pour un plat très semblable au nôtre vendu chez Christie’s, Londres, le 19 mars 2020, lot 192 et qu’il est tentant de donner à cet objet. A partir du XVIIIe siècle, les manufactures de la ville de Kütahya en Turquie occidentale, déjà actifs à la belle période ottomane, prennent définitivement le relais de la production d’Iznik au déclin des ateliers sultaniens. Si l’influence des pièces d’Iznik est indéniable sur les céramiques de Kütahya, le navire reste un sujet rare pour les ateliers de ce second centre. Expert: Camille CELIER

Estim. 600 - 800 EUR