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Arts graphiques

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les arts graphiques sans jamais oser le demander se trouve ici !
Issu du grec graphein, écrire, les arts graphiques se définissent comme l’ensemble des procédés techniques (dessin, estampe, design graphique…) permettant la conception visuelle ou la présentation d’une œuvre artistique.
Par extension, ils englobent tout procédé de reproduction d’images, comme la photographie.
Dans les ventes aux enchères en ligne d’arts graphiques, on trouvera donc des affiches, des dessins à l’aquarelle, à la gouache ou à la mine de plomb sur papier. Des feuilles anciennes ou contemporaines dont l’art du trait le dispute aux estampes, ces images imprimées obtenues par tirage à partir d'un support gravé ou dessiné : gravures, lithographie, sérigraphies, etc., l’essentiel est de faire impression. Les ventes d’arts graphiques font aussi la part belle à la photographie, des épreuves sur papier albuminé de Gustave le Gray, Brassaï, Doisneau, Robert Capa, aux tirages contemporains de Nan Goldin ou de l’agence Magnum, et même aux œuvres d’artistes du Street art (ou art urbain) dont les tags, pochoirs et graffitis sont passés de la rue aux salles des ventes et aux enchères en ligne. Le saviez-vous ? Un faux billet de 10 Pounds créé par Banksy, distribué gratuitement à la foule de Notting Hill en 2004, peut atteindre aujourd’hui des sommets à l'Hôtel Drouot. Kaws, Invader, Jonone sont également au rendez-vous.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne d’art graphique à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

AUBUSSON Tapisserie " La Pucelle ou la France délivrée " de la tenture " Les Scènes de la vie de Jeanne d'Arc " d'après Claude VIGNON (1593-1670 ), 2ème moitié du XVIIème siècle H : 2,93 m L : 2,80 m Jeanne d'Arc, à droite de la composition, relève le roi de France vêtu d'un manteau bordé d'hermine qui symbolise la France sortie de ses chaînes. Le thème " La Pucelle ou la France délivrée "est porté par un ange. Au second plan se découvre un plan d'eau et de verdure. Bordure fleurie. " La Pucelle ou la France délivrée " est réalisée d'après un dessin de Claude Vignon aujourd'hui perdu qui fut gravé par Abraham Bosse (1604-1676). Il fut inspiré du poème héroïque relatant la vie de Jeanne d'Arc par Jean Chapelain en 1656, écrit en douze chapitres et dédié au duc de Longueville, mécène de ce dernier. Plusieurs tapisseries de dessin identique réalisées par la manufacture d'Aubusson sont connues : Deux tapisseries similaires sont conservées au Musée Jeanne d'Arc à Orléans (Inv. 76.51.003) depuis 1873, accompagnées d'autres épisodes de la tenture : Jeanne d'Arc à Chinon, La Prise des Tourelles, Le Sacre de Charles VII, Le Comte de Dunois en costume d'apparat, Jeanne d'Arc en pied tenant son étendard, Le Comte de Dunois prisonnier sous les murs de Paris, Jeanne d'Arc en armure antique provenant d'un château de la Sarthe acquises postérieurement. Une tapisserie au château d'Espanel vendue en 1879. Une autre dans la collection Duclos en 1916 à Rouen dont la localisation est inconnue. C'est sans doute l'une de ces tapisseries qui passa en vente le 10 juin 2012 lot 132 SVV Rouillac. Très bon état, tapisserie restaurée, bordure d'origine. M ou J. Chapelain. La Pucelle ou la France délivrée, poème héroïque. Paris 1656. P.-F. Bertrand, D. & P. Chevalier, Les Tapisseries d'Aubusson et de Felletin, 1457-1791, Paris, S. Thierry/Lausanne, La bibliothèque des arts, 1988. La Pucelle ou la France délivrée de Chapelain, F. Deshoulières. Les tapisseries de la Pucelle d'Orléans. Bulletin Monumental 1921 p.279 et bulletin de la Société Archéologique de l'Orléanais 1920 Musée Jeanne d'Arc et musée de la Peinture à Orléans. Paola Pacht Bassani et A. Schnapper. Claude Vignon (1593-1670) Arthura 1992. p.479-488.

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

Maurice Utrillo (1883 Paris - 1955 Dax) "Rue Saint-Rustique sous la neige. Titre original Vue de Paris réalisée vers 1933/34, avec vue sur la rue de Montmartre, à l'arrière-plan la basilique du Sacré-Cœur qui brille d'un blanc éclatant. Depuis 1912 environ, Utrillo n'a cessé de peindre la ruelle pittoresque située sur le point culminant de la colline de Montmartre dans différentes versions et techniques, sous des angles de vue variables, en format horizontal ou vertical. Cette rue historique, la plus ancienne de Paris, avec ses pavés et ses petites maisons, qui mène au Sacré-Cœur, lui a offert un trésor de motifs fascinants. Utrillo est lui-même né dans le quartier artistique de Montmartre, fils de Suzanne Valadon, âgée de 18 ans seulement, qui fut sa muse, son modèle de peintre et plus tard elle-même une peintre importante. Dès son adolescence, il traversa des crises psychiques et tomba dans l'alcool - une addiction qui le poursuivit toute sa vie. Valadon, Edgar Degas et le peintre Alphonse Quizet l'encouragèrent à peindre lui-même, l'art devint également pour lui une thérapie contre ses propres démons et l'alcool. Entre 1910 et 1914, il a trouvé son propre style individuel, expressif et réaliste, au-delà de tous les courants artistiques. Ses principaux sujets furent Paris et plus particulièrement Montmartre, où il vivait et travaillait. Contrairement à de nombreux collègues artistes, Utrillo n'a jamais suivi de formation classique en peinture. Mais c'est justement grâce à cela qu'il a pu, en tant qu'autodidacte, décrire les rues, les canyons et les places avec une force brute, souvent en quelques coups de pinceau seulement, mais néanmoins posés avec virtuosité et assurance. Ceux-ci forment une trame structurante et formellement stricte, ce qui permet de distinguer les phases de création d'Utrillo moins par leur style pictural que par leur coloration différente. Avant la Première Guerre mondiale déjà. Utrillo était représenté dans d'importantes expositions d'art moderne à Paris et en Allemagne, entre autres en 1913/14 à la galerie "Neue Kunst" de Hans Goltz à Munich. Cette marche triomphale se poursuivit dans les années 1920, Utrillo acquit une célébrité et une popularité croissantes, qui perdurent encore aujourd'hui, auprès des collectionneurs et des critiques, si bien qu'en 1926, il eut finalement "Paris à ses pieds", comme l'écrivit Oskar Schürer dans son article sur Utrillo paru dans la revue de référence "Die Kunst für Alle" (avec illustration d'un tableau "Rue St. Rustique"). Gouache/carton. R. et sign. avec indication du lieu Montmartre. 48 cm x 62 cm. Cadre de la photo. Wvz. Pétridès AG 612. Hélène Bruneau, Association Maurice Utrillo à Pierrefitte sur Seine, a confirmé l'authenticité de l'œuvre dans un courriel du 23.12.2022. Provenance : vente aux enchères Grisebach, Berlin, 28.11.1997, lot 55. Gouache sur carton. Signée avec localisation Montmartre. Mentionnée dans le catalogue raisonné (Pétrides n° AG 612). L'authenticité a été confirmée par un email d'Hélène Bruneau, Association Maurice Utrillo le 23 décembre 2022.

Estim. 75 000 - 150 000 EUR