Les œuvres des galeries

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Nebay - Sans titre (Grise), 180x150cm, 2022 Sans jamais quitter le mur ou l’intervention en rue, Nebay est de ces artistes de graffiti pour qui le passage à la toile est un élément supplémentaire, source d’expériences et riche en découvertes. Son style est inspiré par ses pairs new-yorkais, il est parmi les premiers à expérimenter le dripping – jets de peinture au sol – sur les trottoirs parisiens et sur la toile. Riche, coloré et rempli d’énergie, son univers mixe pêle-mêle affiches détournées, taches colorées et abstraites, wild style et dripping sur toile, porteur d’un message de colère toujours empreint d’espoir.  Graffeur parisien depuis plus de 30 ans, avide de créations murales, Nebay commence à graffer en 1987 dans les rues de Paris et intègre le collectif JCT – Je Cours Toujours à 100 à l’heure. Né en 1973, Nebay est un artiste de rue qui s’inscrit dans son temps et investit son environne- ment : la ville. Il aime dire qu’il est « un jardinier du béton qui fait pousser de la couleur ».  C’est au début des années 2000, lors d’un voyage initiatique de plusieurs mois à travers le monde, que se produit le déclic : aller au bout de ses rêves, voir grand. Ses lectures, rencontres et la découverte des pays qu’il traverse – Russie, Mongolie, Chine, Vietnam, Cambodge, Laos et Thaïlande – lui font prendre conscience du monde qui l’entoure et de ce qu’il souhaite laisser comme trace. De retour en France, il provoque sa chance et change de vie pour devenir artiste à part entière.  Le graffiti est un art éphémère, qui foisonne et l’oblige à se réinventer et à se dépasser sans cesse. Le graffiti correspond bien plus, finalement, à un style de vie. En résonance avec l’espace où il s’exécute, il rend l’expérience vivante : sensations de peindre dehors, en extérieur, dans les rues, sous les ponts, dans des lieux abandonnés... Les façades travaillées sont dynamiques, elles présentent des irrégularités qui ne se retrouvent pas sur toile. En s’appropriant l’espace public et la rue, Nebay s'inscrit dans une démarche ancienne de participation à la vie de la cité. Le graffiti, pratique illégale, devient un acte politique : il appartient à la sphère publique, tout en véhiculant un message à connotation politique, sociale ou environnementale. Nebay veille toujours à transformer son support en un véritable pan de mémoire : mémoire collective, mémoire des événements, mémoire individuelle... en y exprimant sa recherche identitaire, ses sentiments, ses déclarations et hommages. Les visiteurs de ses expositions s’autorisent ainsi à voyager en sa compagnie, captant les émotions que l’artiste leur transmet généreusement.

8 500 EUR

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Katre - Action May 68, 2018, Technique mixte sur la couverture originale du magazine «Action», 54 × 37 cm 42 artistes d’art urbain s’expriment sur des unes originales d’Action journal militant de Mai 68.  Fondée à Paris par Claude Kunetz en 2011, la Galerie Wallworks s’est rapidement fait une place sur la scène du graffiti art avec des solo-shows consacrés à des graffeurs français (Nebay, Tilt) ou américains (Rime, Haze) et des group-shows pour lesquels les artistes sont invités à customiser du mobilier urbain. A l’origine producteur de cinéma, Claude Kunetz adapte son savoir-faire en production au montage d’expositions en rassemblant du mobilier urbain vintage qu’il confie comme supports de création à des artistes issus du mouvement graffiti et de l’art urbain. Avec “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016), il s’est fait une spécialité de ces expositions pour lesquelles de nombreux graffeurs et street-artists interviennent sur tout type de mobilier urbain : cabines téléphoniques, boîtes aux lettres, feux de circulation, panneaux lumineux, lampadaires, plaques de métro, plaques émaillées de rue, rideaux de fer, arrêts d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, banquettes de train, pièces détachées de voitures...  A l’occasion des 50 ans de Mai 68, il renouvelle l’expérience en confiant cette fois aux artistes des exemplaires originaux du journal Action. Créé par le journaliste Jean Schalit, Action sort son premier numéro le 7 mai 1968. Il sert de relais aux revendications de plusieurs mouvements étudiants et de comités d’action lycéens.  Les pages d’Action s’ouvrent à de nombreux dessinateurs comme Siné, Topor ou Wolinski. Conservés depuis 50 ans, tous ces documents ont été rassemblés à l’époque par Claude Kunetz lorsque, préadolescent, il vivait chez ses parents rue Gay-Lussac. Impressionné par l’effervescence des barricades qu’il observait depuis sa fenêtre, il a alors entrepris de collecter ces documents méthodiquement. L’exposition présente également une sélection de tracts et de documents de l’époque.

1 500 EUR

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Persue - Nationalgraff, 2015, acrylique sur barrière de construction new-yorkaise en bois, 18 x 95 cm Mobilier urbain customisé et objets des transports en commun graffés et réinterprétés ont envahi l’espace en sous-sol de la galerie Wallworks pour l’exposition hors du commun «ESPACE PUBLIC EN SOUS-SOL». On y accède en empruntant un escalier tapissé de tags et de graffs. Pièces chinées ou récemment acquises lors de la vente de la RATP, les artistes s’emparent de tous types d’éléments urbains et des transports publics : cabines télé- phoniques, feux de circulation, lampadaires, plaques émaillées de rue, rideau de fer, boîtes aux lettres, plaques des métros de Paris, Moscou et New York, têtes de vache d’arrêt d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, lavabo SNCF, sièges de la RATP et autres pièces détachées de voitures... Sept pièces présentées au vernissage encore vierges – dont l’emblématique M en plastique jaune, des plaques émaillées et une porte de métro – sont destinées à être customisées par de nouveaux artistes et finalisées lors de futures performances artistiques.Du mouvement graffiti ou de l’art urbain, 36 artistes américains, européens, sud-asiatiques et russes redonnent une nouvelle vie à tous ces objets du quotidien en un grand bazar graffé et haut en couleur.  Ce nouveau group show renoue avec le principe des précédentes expositions collectives réunissant une cinquantaine de street artistes – “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016) – dont Claude Kunetz a le secret. Adaptant au montage d’exposition le savoir faire de son métier initial de producteur de cinéma, il chine du mobilier urbain vintage qu’il confie aux artistes pour qu’ils le customisent.  Récemment acquis lors de la vente aux enchères de la RATP au profit du Recueil Social, l’emblématique M en plastique jaune – rétroéclairé par néon – et des plaques signalétiques du métro en fer émaillé, ainsi que des sièges circulaires “A Kiko” – initialement conçus selon leurs designers et concepteurs comme « résistant aux brûlures, rayures, graffitis (sic) et efforts mécaniques » – sont présentés tels quels dès le vernissage. Ils seront ensuite confiés à de nouveaux artistes qui les customiseront, leur donnant la touche finale lors de performances artistiques qui se tiendront tout au long de l’exposition.  Aux côtés de quelques pièces plus anciennes des précédentes expositions, deux grandes plaques émaillées du nom des stations Trocadéro et Strasbourg Saint-Denis, respectivement réalisées par COLORZ et PSYCKOZE, viennent compléter cet ensemble d’éléments des trans- ports en commun et de mobilier urbain, tous librement et artistiquement réinterprétés.

800 EUR

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Cabinet indo-portugais, Gujarat ou Sindh début du XVIIe siècle Incrustations de bois exotiques, os et os teinté vert. Dimensions : h. 16 cm, l. 28 cm, p. 19 cm Notre cabinet s’inscrit dans les productions indo-portugaises d’influence moghole. De forme rectangulaire il ouvre en façade par un abattant découvrant six tiroirs sur trois registres. Paré de toute face de marqueterie et incrustations de bois exotiques, de l’os et l’os teinté vert, il déploie un décor foisonnant : ornements végétaux et floraux côtoient des animaux et des personnages moghols dans une mise en scène harmonieuse. Le répertoire décoratif traditionnel des artisans s’inspire des textiles et des miniatures, mais plus généralement c’est une influence de l’art persan sur l’empire Moghol qui réinterprète le naturalisme, avec des hommes et des animaux dispersés sur des fonds de végétation dense, l’os teinté de vert pour mettre en valeur les arbres. Démontrant le raffinement des ateliers moghols, les figures sont rehaussés de gravure afin d’accentuer l'expressivité des personnages et le pelage des animaux. La conception de notre cabinet est identique au modèle européens, les artisans locaux travaillant d’après les prototypes occidentaux. Petites poignées sur les côtés indique son emploi mobile. Les cabinets de voyage constituaient des éléments de mobilier portatif indispensables aux Européens établis en Inde – marchands ou commerçants vivant et voyageant en Asie étaient à la recherche de ce type de coffret aux multiples tiroirs, on y mettait des effets personnels, de petits objets précieux tels que des bijoux. Certains étaient utilisés comme des écritoires portatives, l’abattant servant d’une surface d’écriture et les tiroirs destinés à contenir du matériel d'écriture et des documents. Représentant des matériaux et des techniques sophistiqués, les cabinets de style « indo-portugais » étaient également avidement recherchés en Europe. La production de ces meubles était basée dans l'ouest de l'Inde, un centre historique de produits de luxe où se trouvaient des communautés de marchands solidement établies du Moyen-Orient, d'Asie du Sud-Est et d'Europe. Les récits contemporains diffèrent quant au lieu de fabrication de ces articles, suggérant peut-être qu'il y avait plusieurs centres travaillant dans des styles apparentés et partageant des méthodes de production, plus particulierement dans les provinces de Gujarat ou de Sindh Quel que soit leur lieu de fabrication, force est de constater que les cabinets de voyage étaient fabriquées en grand nombre et commercialisées aussi bien localement qu'en Europe, où leurs matériaux exotiques et leur style sophistiqué étaient avidement recherchés. Comme pour les autres marchandises à destination de l'Europe, les cabinets de ce type étaient fréquemment échangés via Goa Notre cabinet appartient à l'un des premiers groupes identifiables de petits meubles fabriqués à Gujarat et Sindh. Oeuvres en rapport: Au Victoria & Albert Museum à Londres on trouve aussi plusieurs cabinets très similaires au notre: - Cabinet, h. 16,5 cm, l. 27,5 cm, p. 20 cm ; numéro d’inventaire 885-1905 - Cabinet, h. 16,5 cm, l. 27,8 cm, p. 19,5 cm ; numéro d’inventaire 745-1876 - Cabinet, dimensions non mentionnes; numéro d’inventaire 1090:1, 2-1875 Sur ce dernier cabinet, nous retrouvons d’ailleurs un décor presque identique de panneau illustrant « le tigre chassant le cerf »

18 000 EUR

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Romain Thiery - Romain Thiery, Requiem pour pianos N°75, 2016, Photographie, 60 x 90 x 4 cm, Œuvre signée Romain Thiery, né à Bergerac en 1988, est un artiste photographe vivant et travaillant près de Montpellier. Romain est un pianiste amateur qui a commencé la photographie il y a plus de quinze ans à la suite du travail de sa mère spécialisée dans la photographie patrimoniale. Romain Thiery estime que le piano est profondément enraciné dans les profondeurs de notre culture, et a cherché à explorer l’instrument sous un angle original. Il s’est donné pour mission de combiner ses deux plus grandes passions et s’est mis à la recherche de bâtiments où de vieux pianos sont laissés à l’abandon. Depuis 2014, il a découvert plus de cent pianos, en autant de lieux à la foudroyante beauté. Scènes dont il ne change jamais rien, laissant l’endroit tel quel. «  Même au milieu d’u n espace dégradé, le piano ne cesse de conserver sa puissance. Il est là, il trône de tout sa noblesse ». Au-delà de son travail photographique, Romain enregistre in situ, lorsque cela est possible, note par note, l’intégralité des sons des pianos qu’il découvre. Ils permettront de fabriquer une collection d’instruments virtuels qu’il rendra disponible au public en ligne et lors de ses expositions. Cette méthode lui permet de créer un modèle sonore réaliste, d’immortaliser le son de ces pianos et de capturer leurs identités. Ces bibliothèques de samples donneront une seconde vie aux pianos abandonnés et parfois difficilement accessibles, en donnant à des centaines de musiciens à travers le monde l’opportunité de les faire résonner. Cette recherche l’a amené́ à visiter une grande partie de l’Europe ainsi que les États-Unis. La série issue de ses œuvres s’intitule Requiem pour pianos et a fait décoller sa notoriété à l’international. Ces dernières années, il a remporté de grands prix internationaux de photographie dans différents concours. Ses expositions individuelles et collectives ont été vues en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Ses photographies ont été exposées dans des galeries et festivals à New York, San Francisco, St Pétersbourg, Tokyo, Seoul, Paris, Madrid, Tel-Aviv et bien d'autres encore. Les titres de presse les plus prestigieux ont déjà salué ou traité son travail dans leurs pages comme El País, Der Spiegel, The Guardian, Daily Mail, Lonely Planet, Cultura Inquieta, Point de vue, Esquire, Beijing News... et lors de reportages TV à M6 (France), DW (Allemagne), Channel Cuatro (Espagne), TV5 Monde (France) et I24 News (France et Israël).

1 500 EUR

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Betty Mariani - Action May 68, 2018, Technique mixte sur la couverture originale du magazine «Action», 54 × 37 cm 42 artistes d’art urbain s’expriment sur des unes originales d’Action journal militant de Mai 68.  Fondée à Paris par Claude Kunetz en 2011, la Galerie Wallworks s’est rapidement fait une place sur la scène du graffiti art avec des solo-shows consacrés à des graffeurs français (Nebay, Tilt) ou américains (Rime, Haze) et des group-shows pour lesquels les artistes sont invités à customiser du mobilier urbain. A l’origine producteur de cinéma, Claude Kunetz adapte son savoir-faire en production au montage d’expositions en rassemblant du mobilier urbain vintage qu’il confie comme supports de création à des artistes issus du mouvement graffiti et de l’art urbain. Avec “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016), il s’est fait une spécialité de ces expositions pour lesquelles de nombreux graffeurs et street-artists interviennent sur tout type de mobilier urbain : cabines téléphoniques, boîtes aux lettres, feux de circulation, panneaux lumineux, lampadaires, plaques de métro, plaques émaillées de rue, rideaux de fer, arrêts d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, banquettes de train, pièces détachées de voitures...  A l’occasion des 50 ans de Mai 68, il renouvelle l’expérience en confiant cette fois aux artistes des exemplaires originaux du journal Action. Créé par le journaliste Jean Schalit, Action sort son premier numéro le 7 mai 1968. Il sert de relais aux revendications de plusieurs mouvements étudiants et de comités d’action lycéens.  Les pages d’Action s’ouvrent à de nombreux dessinateurs comme Siné, Topor ou Wolinski. Conservés depuis 50 ans, tous ces documents ont été rassemblés à l’époque par Claude Kunetz lorsque, préadolescent, il vivait chez ses parents rue Gay-Lussac. Impressionné par l’effervescence des barricades qu’il observait depuis sa fenêtre, il a alors entrepris de collecter ces documents méthodiquement. L’exposition présente également une sélection de tracts et de documents de l’époque.

1 500 EUR

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Alëxone Dizac - Action May 68, 2018, Technique mixte sur la couverture originale du magazine «Action», 54 × 37 cm 42 artistes d’art urbain s’expriment sur des unes originales d’Action journal militant de Mai 68.  Fondée à Paris par Claude Kunetz en 2011, la Galerie Wallworks s’est rapidement fait une place sur la scène du graffiti art avec des solo-shows consacrés à des graffeurs français (Nebay, Tilt) ou américains (Rime, Haze) et des group-shows pour lesquels les artistes sont invités à customiser du mobilier urbain. A l’origine producteur de cinéma, Claude Kunetz adapte son savoir-faire en production au montage d’expositions en rassemblant du mobilier urbain vintage qu’il confie comme supports de création à des artistes issus du mouvement graffiti et de l’art urbain. Avec “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016), il s’est fait une spécialité de ces expositions pour lesquelles de nombreux graffeurs et street-artists interviennent sur tout type de mobilier urbain : cabines téléphoniques, boîtes aux lettres, feux de circulation, panneaux lumineux, lampadaires, plaques de métro, plaques émaillées de rue, rideaux de fer, arrêts d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, banquettes de train, pièces détachées de voitures...  A l’occasion des 50 ans de Mai 68, il renouvelle l’expérience en confiant cette fois aux artistes des exemplaires originaux du journal Action. Créé par le journaliste Jean Schalit, Action sort son premier numéro le 7 mai 1968. Il sert de relais aux revendications de plusieurs mouvements étudiants et de comités d’action lycéens.  Les pages d’Action s’ouvrent à de nombreux dessinateurs comme Siné, Topor ou Wolinski. Conservés depuis 50 ans, tous ces documents ont été rassemblés à l’époque par Claude Kunetz lorsque, préadolescent, il vivait chez ses parents rue Gay-Lussac. Impressionné par l’effervescence des barricades qu’il observait depuis sa fenêtre, il a alors entrepris de collecter ces documents méthodiquement. L’exposition présente également une sélection de tracts et de documents de l’époque.

1 500 EUR

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Reso - Sans titre (Piétons...), 2015, acrylique sur panneau de travaux en métal, 107 x 83 x 50 cm Mobilier urbain customisé et objets des transports en commun graffés et réinterprétés ont envahi l’espace en sous-sol de la galerie Wallworks pour l’exposition hors du commun «ESPACE PUBLIC EN SOUS-SOL». On y accède en empruntant un escalier tapissé de tags et de graffs. Pièces chinées ou récemment acquises lors de la vente de la RATP, les artistes s’emparent de tous types d’éléments urbains et des transports publics : cabines télé- phoniques, feux de circulation, lampadaires, plaques émaillées de rue, rideau de fer, boîtes aux lettres, plaques des métros de Paris, Moscou et New York, têtes de vache d’arrêt d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, lavabo SNCF, sièges de la RATP et autres pièces détachées de voitures... Sept pièces présentées au vernissage encore vierges – dont l’emblématique M en plastique jaune, des plaques émaillées et une porte de métro – sont destinées à être customisées par de nouveaux artistes et finalisées lors de futures performances artistiques.Du mouvement graffiti ou de l’art urbain, 36 artistes américains, européens, sud-asiatiques et russes redonnent une nouvelle vie à tous ces objets du quotidien en un grand bazar graffé et haut en couleur.  Ce nouveau group show renoue avec le principe des précédentes expositions collectives réunissant une cinquantaine de street artistes – “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016) – dont Claude Kunetz a le secret. Adaptant au montage d’exposition le savoir faire de son métier initial de producteur de cinéma, il chine du mobilier urbain vintage qu’il confie aux artistes pour qu’ils le customisent.  Récemment acquis lors de la vente aux enchères de la RATP au profit du Recueil Social, l’emblématique M en plastique jaune – rétroéclairé par néon – et des plaques signalétiques du métro en fer émaillé, ainsi que des sièges circulaires “A Kiko” – initialement conçus selon leurs designers et concepteurs comme « résistant aux brûlures, rayures, graffitis (sic) et efforts mécaniques » – sont présentés tels quels dès le vernissage. Ils seront ensuite confiés à de nouveaux artistes qui les customiseront, leur donnant la touche finale lors de performances artistiques qui se tiendront tout au long de l’exposition.  Aux côtés de quelques pièces plus anciennes des précédentes expositions, deux grandes plaques émaillées du nom des stations Trocadéro et Strasbourg Saint-Denis, respectivement réalisées par COLORZ et PSYCKOZE, viennent compléter cet ensemble d’éléments des trans- ports en commun et de mobilier urbain, tous librement et artistiquement réinterprétés.

1 500 EUR

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Chontal - CHONTAL - Personnage‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎  ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎  Personnage debout - CHONTAL - GUERRERO - Mexique - 350 – 100 AV. J.-C. - Précolombien Hauteur : 30,1 cm Largeur : 11,1 cm Epaisseur : 6,4 cm Trachyandésite vert-gris porphyrique Documents (originaux) remis à l’acquéreur : - Certificat d’authenticité de la Galerie Mermoz, Santo Micali, Expert, (CNE) Compagnie Nationale des Experts - Certificat Art Loss Register - Passeport de libre circulation - Rapport de microanalyses - Facture Éloge de la simplicité, ce personnage debout stylisé est un très bel exemple du génie des artisans du Guerrero qui, avec une grande économie de moyens, sont parvenus à donner vie à des figures d’un modernisme achevé, empreintes, selon l’expression d’Alain Bosquet 1, de « cette géométrie du mystère ». Sculptée dans une roche verte, matière précieuse par excellence car apparentée symboliquement à l’eau et à la fertilité dans la pensée précolombienne, cette pièce faisait sans doute partie d’un groupe d’offrandes rituelles, suivant une coutume ancestrale, pleine d’espérances pour les ancêtres défunts, qui étaient censés, grâce au culte qui leur était ainsi rendu, poursuivre leur chemin au-delà de la mort et veiller depuis le monde des esprits sur les générations à venir. Le visage ne comporte que l’essentiel : des sourcils épais légèrement inclinés et un nez long et large, formant un T, caractéristique des œuvres de l’art Chontal. Comme murés dans la pierre, les yeux, les oreilles et la bouche sont inexistants, et pourtant, ce personnage impassible est bel et bien présent, sous l’effet d’un subtil jeu d’ombres et de lumières, créant sous les arcades sourcilières, un regard profond et intériorisé. Là est son pouvoir et sa force d’attraction.   De profil, on observe que la tête penche vers l’avant et que la partie supérieure est bombée. De part et d’autre du nez, les larges joues tombent en pente douce jusqu’au bas du visage, en arc de cercle. La tête est

Prix sur demande

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Misha MOST - Future, 2022, technique mixte sur panneau métallique, 35 x 80 cm Mobilier urbain customisé et objets des transports en commun graffés et réinterprétés ont envahi l’espace en sous-sol de la galerie Wallworks pour l’exposition hors du commun «ESPACE PUBLIC EN SOUS-SOL». On y accède en empruntant un escalier tapissé de tags et de graffs. Pièces chinées ou récemment acquises lors de la vente de la RATP, les artistes s’emparent de tous types d’éléments urbains et des transports publics : cabines télé- phoniques, feux de circulation, lampadaires, plaques émaillées de rue, rideau de fer, boîtes aux lettres, plaques des métros de Paris, Moscou et New York, têtes de vache d’arrêt d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, lavabo SNCF, sièges de la RATP et autres pièces détachées de voitures... Sept pièces présentées au vernissage encore vierges – dont l’emblématique M en plastique jaune, des plaques émaillées et une porte de métro – sont destinées à être customisées par de nouveaux artistes et finalisées lors de futures performances artistiques.Du mouvement graffiti ou de l’art urbain, 36 artistes américains, européens, sud-asiatiques et russes redonnent une nouvelle vie à tous ces objets du quotidien en un grand bazar graffé et haut en couleur.  Ce nouveau group show renoue avec le principe des précédentes expositions collectives réunissant une cinquantaine de street artistes – “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016) – dont Claude Kunetz a le secret. Adaptant au montage d’exposition le savoir faire de son métier initial de producteur de cinéma, il chine du mobilier urbain vintage qu’il confie aux artistes pour qu’ils le customisent.  Récemment acquis lors de la vente aux enchères de la RATP au profit du Recueil Social, l’emblématique M en plastique jaune – rétroéclairé par néon – et des plaques signalétiques du métro en fer émaillé, ainsi que des sièges circulaires “A Kiko” – initialement conçus selon leurs designers et concepteurs comme « résistant aux brûlures, rayures, graffitis (sic) et efforts mécaniques » – sont présentés tels quels dès le vernissage. Ils seront ensuite confiés à de nouveaux artistes qui les customiseront, leur donnant la touche finale lors de performances artistiques qui se tiendront tout au long de l’exposition.  Aux côtés de quelques pièces plus anciennes des précédentes expositions, deux grandes plaques émaillées du nom des stations Trocadéro et Strasbourg Saint-Denis, respectivement réalisées par COLORZ et PSYCKOZE, viennent compléter cet ensemble d’éléments des trans- ports en commun et de mobilier urbain, tous librement et artistiquement réinterprétés.  Misha MOST est participant actif d'expositions prestigieuses, dont les œuvres se trouvent dans les fonds nationales d'art contemporain et les fonds de la Galerie d'État Tretiakov à Moscou. Il commence à peindre dès les années 90s, à l'aube du street art russe, et fait partie des premières collectifs de graffiti moscovites. Les œuvres de Misha explorent la perception de l'avenir, l'impact de la science et de la technologie sur la société. Il expose et travaille en Europe de l’Est, dans des nombreux pays d’Europe et aux États-Unis.

2 100 EUR

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L'Insecte - "Street" Acrylique, aérosol et posca sur bois Oeuvre unique Format : 75 x 114 x 6 cm Encadrement : cadre en bois blanc Acquérir l’œuvre   L'INSECTE (né en 1986)   Un insecte, c’est un être souvent mal aimé et pourtant indispensable à l’écosystème… Issu du graffiti, ne serait-ce pas pour cette raison que l’artiste décide d’en faire son blaze ? Un blaze qui sonne comme un parallèle entre ses deux raisons de vivre : la nature et le Street art, ce mouvement tant dénigré depuis son origine et déjà tellement encré dans l’histoire de l’art ! L’Insecte est à l’origine un graffeur pur et dur, adepte des typographies et plus particulièrement des lettres old school des années 90. Il graffe dans les rues, les terrains vagues, les friches, les maisons abandonnées… et apposé discrètement à ses messages revendicateurs, on peut déchiffrer le tag « 1sekte », celui qu’il réserve pour la rue.   Mais L’Insecte, c’est aussi une référence à la nature, sa nature qui lui est chère et au milieu de laquelle il aime vivre. N’allez pas penser pas que le graffiti est réservé aux grandes métropoles, il a su avec les décennies traverser les champs et les campagnes pour inspirer, sublimer, (vandaliser ?) les moindres petites gares de provinces. Le bois est devenu avec le temps son matériau de prédilection. Toujours recyclé, il le chine, le traite, le ponce et le peint.   L’Insecte, c’est donc le mélange de la nature et de la culture graffiti hip-hop. C’est graffer un hibou sur du chêne, dessiner un ours au posca, dénoncer avec la douceur du trait et la brutalité des mots. Car oui, L’Insecte dénonce et derrière ses jolis animaux, ses couleurs chaudes et ses compositions habilement rythmées par les lattes, le message est clair et parle à tous ! 

3 200 EUR

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Henri Privat-Livemont - Roses - Henri Privat-Livemont, c. 1900. Roses Variées" des "Quatre Planches Fleurs Décoratives - Série 253", lithographie en couleurs dessinée par Henri Privat-Livemont. Publiée vers 1900 par Clément, Tournier & Co. de Genève. Dimensions : 54,5 x 25 cm. Il y a environ 50 millions d'années, les premières roses des Amériques ont été découvertes dans l'actuel Colorado. On pense que les roses étaient cultivées dans de nombreuses civilisations anciennes des latitudes tempérées, il y a au moins 5000 ans. On sait qu'elles étaient cultivées dans l'ancienne Babylone. Des peintures de roses ont été découvertes dans des tombes pyramidales égyptiennes datant du 14e siècle avant Jésus-Christ. On sait qu'elles étaient cultivées dans les jardins chinois et grecs depuis au moins 500 ans avant Jésus-Christ. La sélection importante des temps modernes a commencé lentement en Europe, à partir du 17e siècle environ. Elle a été encouragée par l'introduction de nouvelles espèces, et notamment par l'introduction de la rose de Chine en Europe au XIXe siècle. L'impératrice Joséphine de France, qui a parrainé le développement de la sélection des roses dans ses jardins de Malmaison, a joué un rôle important au début du XIXe siècle. Henri Privat-Livemont (1861-1936) était un artiste Art nouveau originaire de Schaerbeek, à Bruxelles (Belgique). De 1883 à 1889, il travaille et étudie dans les ateliers de Lemaire, Lavastre et Duvignaud. Avec Lemaire, il réalise le décor du Théâtre Français ainsi que celui de l'Hôtel de Ville de Paris. Il retourne ensuite à Bruxelles, où il travaille sur des théâtres et des casinos. Prix : Euro 1.350,- (cadre inclus)

1 350 EUR

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Nebay - Paint’s Keys, 2019, acrylique et encre aérosol sur toile, 130 × 97 cm.  Sans jamais quitter le mur ou l’intervention en rue, Nebay est de ces artistes de graffiti pour qui le passage à la toile est un élément supplémentaire, source d’expériences et riche en découvertes. Son style est inspiré par ses pairs new-yorkais, il est parmi les premiers à expérimenter le dripping – jets de peinture au sol – sur les trottoirs parisiens et sur la toile. Riche, coloré et rempli d’énergie, son univers mixe pêle-mêle affiches détournées, taches colorées et abstraites, wild style et dripping sur toile, porteur d’un message de colère toujours empreint d’espoir.  Graffeur parisien depuis plus de 30 ans, avide de créations murales, Nebay commence à graffer en 1987 dans les rues de Paris et intègre le collectif JCT – Je Cours Toujours à 100 à l’heure. Né en 1973, Nebay est un artiste de rue qui s’inscrit dans son temps et investit son environne- ment : la ville. Il aime dire qu’il est « un jardinier du béton qui fait pousser de la couleur ».  C’est au début des années 2000, lors d’un voyage initiatique de plusieurs mois à travers le monde, que se produit le déclic : aller au bout de ses rêves, voir grand. Ses lectures, rencontres et la découverte des pays qu’il traverse – Russie, Mongolie, Chine, Vietnam, Cambodge, Laos et Thaïlande – lui font prendre conscience du monde qui l’entoure et de ce qu’il souhaite laisser comme trace. De retour en France, il provoque sa chance et change de vie pour devenir artiste à part entière.  Le graffiti est un art éphémère, qui foisonne et l’oblige à se réinventer et à se dépasser sans cesse. Le graffiti correspond bien plus, finalement, à un style de vie. En résonance avec l’espace où il s’exécute, il rend l’expérience vivante : sensations de peindre dehors, en extérieur, dans les rues, sous les ponts, dans des lieux abandonnés... Les façades travaillées sont dynamiques, elles présentent des irrégularités qui ne se retrouvent pas sur toile. En s’appropriant l’espace public et la rue, Nebay s'inscrit dans une démarche ancienne de participation à la vie de la cité. Le graffiti, pratique illégale, devient un acte politique : il appartient à la sphère publique, tout en véhiculant un message à connotation politique, sociale ou environnementale. Nebay veille toujours à transformer son support en un véritable pan de mémoire : mémoire collective, mémoire des événements, mémoire individuelle... en y exprimant sa recherche identitaire, ses sentiments, ses déclarations et hommages. Les visiteurs de ses expositions s’autorisent ainsi à voyager en sa compagnie, captant les émotions que l’artiste leur transmet généreusement.

4 700 EUR

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Nebay - Sans titre (Siège A Kiko), 2022, technique mixte sur siège circulaire A Kiko du métro parisien, 68 x 68 x 22 cm Mobilier urbain customisé et objets des transports en commun graffés et réinterprétés ont envahi l’espace en sous-sol de la galerie Wallworks pour l’exposition hors du commun «ESPACE PUBLIC EN SOUS-SOL». On y accède en empruntant un escalier tapissé de tags et de graffs. Pièces chinées ou récemment acquises lors de la vente de la RATP, les artistes s’emparent de tous types d’éléments urbains et des transports publics : cabines télé- phoniques, feux de circulation, lampadaires, plaques émaillées de rue, rideau de fer, boîtes aux lettres, plaques des métros de Paris, Moscou et New York, têtes de vache d’arrêt d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, lavabo SNCF, sièges de la RATP et autres pièces détachées de voitures... Sept pièces présentées au vernissage encore vierges – dont l’emblématique M en plastique jaune, des plaques émaillées et une porte de métro – sont destinées à être customisées par de nouveaux artistes et finalisées lors de futures performances artistiques.Du mouvement graffiti ou de l’art urbain, 36 artistes américains, européens, sud-asiatiques et russes redonnent une nouvelle vie à tous ces objets du quotidien en un grand bazar graffé et haut en couleur.  Ce nouveau group show renoue avec le principe des précédentes expositions collectives réunissant une cinquantaine de street artistes – “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016) – dont Claude Kunetz a le secret. Adaptant au montage d’exposition le savoir faire de son métier initial de producteur de cinéma, il chine du mobilier urbain vintage qu’il confie aux artistes pour qu’ils le customisent.  Récemment acquis lors de la vente aux enchères de la RATP au profit du Recueil Social, l’emblématique M en plastique jaune – rétroéclairé par néon – et des plaques signalétiques du métro en fer émaillé, ainsi que des sièges circulaires “A Kiko” – initialement conçus selon leurs designers et concepteurs comme « résistant aux brûlures, rayures, graffitis (sic) et efforts mécaniques » – sont présentés tels quels dès le vernissage. Ils seront ensuite confiés à de nouveaux artistes qui les customiseront, leur donnant la touche finale lors de performances artistiques qui se tiendront tout au long de l’exposition.  Aux côtés de quelques pièces plus anciennes des précédentes expositions, deux grandes plaques émaillées du nom des stations Trocadéro et Strasbourg Saint-Denis, respectivement réalisées par COLORZ et PSYCKOZE, viennent compléter cet ensemble d’éléments des trans- ports en commun et de mobilier urbain, tous librement et artistiquement réinterprétés.

2 600 EUR

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FEDOT IVANOVICH SHUBIN (1740-1805), ENTOURAGE DE - CATHERINE II, IMPÉRATRICE DE TOUTES LES RUSSIES Dessin au crayon noir, estompe et lavis gris. Représentant le profil gauche de l'impératrice Catherine La Grande, laurée en trompe l’oeil imitant un bas-relief ovale en marbre de style néo-classique. Dernier tiers du XVIIIe siècle. Dans un cadre ancien en bois et stuc doré de forme ovale. Légères déchirures et restaurations. H. 74 x L. 60 cm. Cadre : H. 90 x L. 78 cm. Provenance Collection Maurice Druon (1918-2009), écrivain et ancien ministre des Affaires Culturelles. Oeuvres en rapport - Fedot Shubin, Catherine II de profil gauche, 1792-1794, dessin au crayon signé et daté, conservé au Musée d'État russe de Saint-Pétersbourg (ill. 3). - Fedot Shubin, Buste de femme inconnue de profil gauche, 1770, bas-relief en marbre, conservé au Musée d'État russe de Saint-Pétersbourg (ill. 4). - Fedot Shubin, Buste de Catherine II laurée, 1771, sculpture en marbre, conservé au Victoria & Albert Museum de Londres (inv. A.32-1964, ill. 5). - Fedot Shubin, Buste de Catherine II laurée, c. 1783, sculpture en marbre, conservé au Musée d'État russe de Saint-Pétersbourg (ill. 6). - Fedot Shubin, Profil de Catherine II laurée, 1783, bas-relief en marbre, conservé au Musée d'État russe de Saint-Pétersbourg (ill. 7). - Fedot Shubin, Buste de Catherine II laurée, 1791, sculpture en marbre, conservé au Musée d'État russe de Saint-Pétersbourg (ill. 8). - Fedot Shubin, Camée sur ambre au profil gauche de Catherine II, 1763, conservé au Kunsthistorisches Museum de Vienne (inv. XII-161, ill. 9).

12 000 EUR

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Gervais Durand - Elégante table attr. à G. Durand France Circa 1880 Bois de satiné, Bois de rose, Bois de violette, Bronze doré Haut : 70 cm ; Larg. : 76 cm ; Prof. : 47 cm Elégante table rectangulaire de style Louis XV, ouvrant à un tiroir, exécutée en bois de satiné, bois de rose et bois de violette. Reposant sur quatre pieds cambrés ornés de chutes et de sabots en bronze ciselé et doré. Plateau et ceinture aux formes mouvementées, décorés d’une élégante marqueterie en « bois de bout » à motifs de fleurs stylisées et de palmettes sur fond de croisillons, caractéristique du travail de G. Durand (in D. Ledoux-Lebard. Les ébénistes du XIXe siècle, Paris, 1984, p°183). Biographie : Gervais Durand (1839-1920) participa à l’Exposition Universelle de 1889, où il obtint une médaille d’argent. D’après le rapport de l’Exposition d’A. Picard, « Mr Durand, ébéniste, aussi habile que modeste, expose pour la première fois des meubles de premier ordre, dont il est à la fois le dessinateur et l’exécutant ; il marche sur la voie tracée par les maîtres tels que Beurdeley et Dasson ». Durand produisit presque exclusivement des répliques de meubles du XVIIIème siècle, parmi lesquels, ceux réalisés par le plus célèbre ébéniste parisien, fournisseur de la famille royale : B.V.R.B. Ses œuvres révèlent en tous points la grande harmonie entre les formes, la marqueterie et les bronzes. Oeuvre en relation : Tables de modèle similaire exécutées vers 1745 par B.V.R.B. connues et exposées : Musée du Louvre, Musée des Arts Décoratifs (Paris) ; Victoria & Albert Museum (Londres) ; Metropolitan Museum of Art (New York)

6 800 EUR

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Alben Factory (1973 - ) - " Christ Heroes, Joker " 42 x 12 x 12 cm Résine et jouet 2022 Alben, né en 1973, vit et travaille en Nouvelle Aquitaine. Artiste autodidacte, Alben collectionne et accumule des objets depuis l'adolescence. D'abord attiré par le graffiti, ses premières toiles mêlent technique au pochoir, sérigraphie et tampons. Inspiré par les nouveaux réalistes et plus particulièrement Arman et César, son travail de sculptures en résine se développe depuis une dizaine d'années. La spécificité du travail d'Alben est qu'il n'a aucune prétention à s'inscrire dans un quelconque mouvement artistique. Artiste autonome et indépendant, il s'oriente vers la retranscription de l'immédiateté contemporaine, en expérimentant et en inventant des techniques qui digèrent les formes pour les ériger au rang d'icônes. La seule vocation d'Alben consiste en la retranscription d'une immédiateté brute, le spectateur est transporté dans un univers spatio-temporel décalé. L'artiste remplit des moules de différents objets parfaitement triviaux (bonbons, voitures, fourchettes …) qu'il intègre dans de la résine. L'utilisation de ces objets récoltés, souvent liés à l'enfance, renforce cette impression de nostalgie au cœur de la pratique artistique d'Alben. Malgré le fait qu' Alben soit un artiste autodidacte, il s'inspire de façon transparente d'une multitude d'esthétiques appartenant à l'art classique comme l'art contemporain. Regardez ses sculptures, on peut détecter des hommage à la Renaissance, au Surréalisme, au Pop et au Street Art; le travail d'Alben est un catalyseur de la pensée contemporaine. L'universalité des images d'Alben invite le spectateur à mettre en place ses propres dialogues internes. Comme l'œil saute frénétiquement d'un sujet à l'autre, on est capable de voir l'histoire à travers l'allégorie de l'art. Dans un monde où tout devient un symbole de la connaissance déjà consommée, les sculptures d'Alben supplient le spectateur de reconnaître son état de «presentness». Les travaux d'Alben sont conservés dans des collections publiques et privées à travers le monde : Paris, Dubaï, Hong Kong, Australie, Bordeaux, Londres, Zurich, Italie, Mexique, New York, San Diego et Chicago

2 700 EUR

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Estuardo Maldonado - ESTUARDO MALDONADO (NÉ EN 1928) "Recuerdo de una imagen" Composition n°7 1960
 Technique mixte sur toile à la cire encaustique Titrée au dos 100,5 x 80,5 cm Nous retrouvons des œuvres de la même série à la fondation Estuardo Maldonado Estuardo Maldonado (né en 1928) est un sculpteur et peintre équatorien inspiré par le mouvement constructiviste. Maldonado est membre de VAN (Vanguardia Artística Nacional), le groupe de peintres informels fondé par Enrique Tábara. Parmi les autres membres du VAN figuraient Aníbal Villacís, Luis Molinari, Hugo Cifuentes, León Ricaurte et Gilberto Almeida. La présence internationale de Maldonado est en grande partie due à sa participation à plus d'une centaine d'expositions en dehors de l'Équateur. Né à Pintag, dans le district de Quito en Équateur, Maldonado a quitté la maison dès son plus jeune âge pour observer et apprendre de la nature. La nature et les thèmes autochtones ont été une source d'inspiration fondamentale pour une grande partie de son travail. Maldonado a étudié l'art à l'École des beaux-arts de Guayaquil. En 1953, Maldonado enseignait le dessin et l'histoire de l'art à l'école américaine de Guayaquil. En 1955, Maldonado parcourt la côte équatorienne en peignant les habitants de la côte et des paysages. El Campo de Los Toros, Pastel et encre sur papier, 1960. En 1955, Maldonado organise ses premières expositions à Guayaquil, Portoviejo et Esmeraldas. En 1956, Benjamin Carrion invite Maldonado à exposer à la Maison de la culture équatorienne, faisant de lui le premier artiste équatorien à exposer des sculptures à Quito et Guayaquil. En 1957, Maldonado partit pour l'Europe grâce à une bourse et voyagea en France, en Allemagne, en Suisse et aux Pays-Bas et s'installa à Rome, en Italie. Maldonado a fréquenté l'Académie des Beaux-Arts de Rome et l'Académie de San Giacomo. Le travail de Maldonado dépeint des abstractions de la nature. Ses racines ancestrales sont également évidentes dans certaines de ses œuvres basées sur l'imagerie précolombienne de sa zone andine natale. Parallèlement, il s'intéresse à la palpitation de l'Univers en évolution. C'est en raison de cette curiosité inhérente à l'avancement et à l'histoire qu'il a sa place au sein du mouvement artistique constructiviste latino-américain. Vladimir Tatline a fondé le constructivisme en Russie en 1913. Influencé par le futurisme et le cubisme, ce mouvement est basé sur des formes géométriques abstraites et est lié aux idées architecturales. Le mouvement constructiviste a fait son chemin en Amérique latine par le biais de Joaquín Torres García et Manuel Rendón. L'universalisme constructif est un style innovant créé par Joaquín Torres García qui, après avoir vécu en Europe pendant plus de quarante ans, est retourné dans son pays natal, l'Uruguay, et a apporté avec lui de nouveaux concepts artistiques. L'universalisme constructif combine des références au monde précolombien avec les formes géométriques du constructivisme européen. Le travail de Maldonado a été célébré dans le monde entier pour avoir réussi à combiner nature et innovation tout en abordant la relation avec ses racines andines. En 2009, Maldonado a reçu le Premio Eugenio Espejo, le prix national le plus prestigieux de son pays pour l'art, la littérature et la culture présenté par le président de l'Équateur.

9 000 EUR

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Atelier de Constantin Netscher - GUILLAUME III, PRINCE D'ORANGE, ATELIER DE CONSTANTIN NETSCHER (LA HAYE, 1668-1723) Portrait en pied de Guillaume III, prince d'Orange-Nassau, futur roi d'Angleterre. A la tête des Provinces Unies (Hollande) au XVIIème siècle il fut pendant 30 ans un des principaux rivaux de Louis XIV durant les guerres de Succession d'Espagne et les guerres d'Hollande. Le jeune prince est représenté debout sur fond d'un paysage rocheux. Il tient dans sa main droite le bâton de commandement, tandis du bras gauche il s'appuie sur sa cuisse. Vêtu en armure complète, une cravate de dentelle nouée au cou, il porte une perruque de longs cheveux bouclés. Son heaume orné des plumeaux rouges est posé sur un entablement en pierre orné d'une draperie. Le corps légèrement tourné de trois quarts, port de tête haut, le regard tourné vers le spectateur, son attitude belliqueuse sur fond d'une bataille en arrière-plan lui permet d'affirmer son statut d'un des plus grands souverains d'Europe. Atelier de Constantin Netscher, dernier quart du XVIIème siècle. Huile sur toile, dimensions : h. 80 cm, l. 63 cm Cadre en bois doré et sculpté : encadré : h. 95 cm, l. 79 cm Notre portrait est une version d'atelier de Constantin Netscher, en répliquant le premier portrait du souverain peint entre 1680 et 1684. Aujourd'hui conservé au Rijksmuseum, Amsterdam, il possède les mêmes dimensions que notre portrait. Peu de versions de ce portrait sont connues, car en devenant en 1689 le roi d'Angleterre, Guillaume III privilégiera les portraits avec les insignes du pouvoir royal. Constantin Netscher est le fils du peintre Gaspar Netscher et également son élève. Il adopte de son père le style et la manière, en faisant presque exclusivement des portraits de petites dimensions. Spécialisé dans les portraits de petites tailles, il est admis dans la société des peintres de La Haye en 1699 et devient ensuite directeur de l'école académique.

10 500 EUR

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L'ATLAS - Toile "HONDO" Technique : Acrylique et aérosol sur toile.  Format : 60 x 60 cm  Vendue encadrée en caisse américaine noire.  Année de réalisation : 2022 La galerie At Down est à votre disposition pour plus de renseignements sur l'acquisition de cette oeuvre. L'ATLAS  Né en 1978 Vit et travaille à:  Paris, France 48° 51' 23.8104" N, 2° 21' 7.9992" E L’Atlas commence le graffiti dans les années 90. Fasciné par le travail du trait et de l’écriture, il part étudier la calligraphie arabe traditionnelle au Maroc, en Égypte et en Syrie. Il s’intéresse tout particulièrement au koufi, écriture géométrique dont il transpose les codes dans l’alphabet latin, créant ainsi sa propre typographie. L’Atlas expérimente plusieurs media tels que la photographie, la peinture ou la vidéo. Après avoir travaillé un moment dans le cinéma, où il apprend les techniques traditionnelles du montage et réalise quelques documentaires, il développe un univers pictural où toute lettre est considérée comme une forme, et toute forme comme une lettre. Peu à peu, la ville elle-même lui apparaît chargée de signes dont il collecte la trace presque abstraite avec un système d’empreinte. Artiste méticuleux à la recherche d’une certaine pureté, tant dans la forme que dans l’usage parcimonieux des couleurs. La pensée orientale, selon laquelle la dualité est source de complémentarité, occupe une place prépondérante dans sa vie et dans son art. C’est de là qu’il puise l’essentiel de sa démarche artistique. On observe en effet une dichotomie récurrente entre le blanc et le noir dans la majeure partie de ses compositions. Souvent comparé au mouvement contestataire italien de la fin des années 60, l’Arte Povera. il renonce, la plupart du temps, à un équipement lourd qui pourrait le rendre tributaire de l’économie et des institutions culturelles. Il accorde une grande importance au processus, et plus précisément au geste créateur Son travail sur le logo et la calligraphie le mène vers d’autres formes d’intervention dans la rue. Il devient, avec Zevs une figure du courant post-graffiti et conçoit une série d’interventions urbaines comme le tracé de boussoles urbaines dont une face au centre Georges Pompidou, réalisée parfois au gaffeur, un de ses outils de prédilection. Une autre de ses techniques consiste à prendre des empreintes des plaques d’égout par contact. L’œuvre de L’Atlas se veut réconciliatrice, entre la ville et l’homme, l’extérieur et l’intérieur. Avec le temps, sa pratique artistique évolue, parallèlement à sa présence dans la rue, vers la conception d’œuvres qui résistent au temps, et qui viennent naturellement s’inscrire, de même que les affiches ou les boussoles au scotch s’inscrivent dans la ville, dans des lieux d’exposition adaptés, sans perdre pour autant l’esprit contestataire et subversif qui les caractérise.

4 200 EUR

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Adrien Delorme - Dimensions : H 84 cm x L 130 cm x P 65 cm Cette commode en laque rouge est galbée en façade et ouvre par deux tiroirs sans traverses marquetés d'un décors aux chinois, pagodes et paysage lacustre. Elle est richement encadrée d'entrelacs rocaille en bronze doré et de deux entrées de serrures dont l'une tombant élégamment jusqu'au second tiroir. Les côtés, également galbés, sont à décor chinoisant sur fond de laque rouge et encadrés d'entrelacs rocaille en bronze doré. Les montants de pieds avant sont galbés et sont ornementés de chutes, sabots et baguettes en bronze doré. Son dessus est en marbre Brèche D'Alep, mouluré sur son champs d'un bec de corbin à double gorges. Restauration d'usure et d'entretien et reprise de la laque. Très beau travail d’époque Louis XV, attribué à Adrien Delorme provenances : galerie Michel Meyer Vente Sotheby's Avril 2012 Il est possible qu'Adrien Delorme ne fut, pour ce genre de commande, qu'un exécutant. On sait qu'il travailla pour un grand marchand-mercier, Thomas-Joachim Hebert, qui lui-même livra, à partir de 1746, ce genre de mobilier à Madame de Pompadour. C'est également lui qui permit à BVRB (confrère de Delorme) de fournir à la Reine Marie Leczinska la commode aujourd'hui exposé au Louvre mais destinée en 1737 à son cabinet de retraite à Fontainebleau. Comme la réalisation de commode en laque de chine rouge est assez rare pour l'époque, il est fort probable qu'il travailla aussi pour Lazare Duvaux, également Marchand-mercier, qui énuméra dans son Journal, la vente de plusieurs commodes en laque rouge : "Juin 1754-1771- Madame la Duchesse de Mirepoix : une commode plaquée en vernis rouge à pagodes, garnie partout en bronze doré d'or moulu avec son marbre de vert Campan de trois pieds et demi, 720 L.", "Mars 1758- 3061- M. Duperron : une commode de vernis rouge garnie partout de bronze doré d'or moulu, avec son marbre de vert Campan de trois pieds et demi, 720 L." Adrien DELORME , reçu maitre le 22 juin 1748 Fils de François Delorme (1691-1768) de nom d'origine Faizelot, Adrien Delorme est un ébéniste très réputé du XVIIIe siècle grâce à ses marqueteries et laques de style Extrême-Orient. Bien que sa carrière fût longue, il préféra le Style Louis XV dont sa production importante de commodes galbées, armoires et bureaux en sont le témoignage. Son activité s'arrêta en 1783 lorsqu'il dispersa ses meubles dans une vente aux enchères. Aujourd'hui encore, les commodes en laque rouge reste rares, nous pouvons cependant en trouver des très similaires à la notre, réalisées par Adrien Delorme. Comme cet exemple dans le dictionnaire des ébénistes et des menuisiers « le mobilier français du XVIIIe siècle » par Pierre Kjellberg

Prix sur demande

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Kan - Action May 68, 2018, Technique mixte sur la couverture originale du magazine «Action», 54 × 37 cm 42 artistes d’art urbain s’expriment sur des unes originales d’Action journal militant de Mai 68.  Fondée à Paris par Claude Kunetz en 2011, la Galerie Wallworks s’est rapidement fait une place sur la scène du graffiti art avec des solo-shows consacrés à des graffeurs français (Nebay, Tilt) ou américains (Rime, Haze) et des group-shows pour lesquels les artistes sont invités à customiser du mobilier urbain. A l’origine producteur de cinéma, Claude Kunetz adapte son savoir-faire en production au montage d’expositions en rassemblant du mobilier urbain vintage qu’il confie comme supports de création à des artistes issus du mouvement graffiti et de l’art urbain. Avec “Ne Pas Effacer” (2012), ”Intérieur Rue” (2013), “Pièces détachées” (2014), “Morceaux de rue” (2015) et “Dehors Dedans” (2016), il s’est fait une spécialité de ces expositions pour lesquelles de nombreux graffeurs et street-artists interviennent sur tout type de mobilier urbain : cabines téléphoniques, boîtes aux lettres, feux de circulation, panneaux lumineux, lampadaires, plaques de métro, plaques émaillées de rue, rideaux de fer, arrêts d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, banquettes de train, pièces détachées de voitures...  A l’occasion des 50 ans de Mai 68, il renouvelle l’expérience en confiant cette fois aux artistes des exemplaires originaux du journal Action. Créé par le journaliste Jean Schalit, Action sort son premier numéro le 7 mai 1968. Il sert de relais aux revendications de plusieurs mouvements étudiants et de comités d’action lycéens.  Les pages d’Action s’ouvrent à de nombreux dessinateurs comme Siné, Topor ou Wolinski. Conservés depuis 50 ans, tous ces documents ont été rassemblés à l’époque par Claude Kunetz lorsque, préadolescent, il vivait chez ses parents rue Gay-Lussac. Impressionné par l’effervescence des barricades qu’il observait depuis sa fenêtre, il a alors entrepris de collecter ces documents méthodiquement. L’exposition présente également une sélection de tracts et de documents de l’époque.

1 500 EUR