Null SOLIDO Toyota Corolla Trophée Andros 2006 (N°8B d'Olivier Panis), rouge, bl…
Description

SOLIDO Toyota Corolla Trophée Andros 2006 (N°8B d'Olivier Panis), rouge, bleu, blanc, avec publicités 'MAJORETTE', le hayon arrière peut s'ouvrir sur la reproduction du moteur, roues avant et arrière orientables. 1/18. Réf 9059. Neuf avec boîte bon état

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SOLIDO Toyota Corolla Trophée Andros 2006 (N°8B d'Olivier Panis), rouge, bleu, blanc, avec publicités 'MAJORETTE', le hayon arrière peut s'ouvrir sur la reproduction du moteur, roues avant et arrière orientables. 1/18. Réf 9059. Neuf avec boîte bon état

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Un bandeau tissé et brodé représentant six personnages, chacun une tête-trophée attachée à la taille ainsi qu’une arme de sacrificateur à leur bras gauche. Le sujet est classique dans la culture Nazca, guerriers armés tenant des têtes trophées, il pourrait s’agir aussi de prêtres sacrificateurs. Ici les personnages sont habillés de ponchos à franges et portent de hautes coiffes telles des couronnes de plumes. Les armes des sacrificateurs attachées par une dragonne et qui pendent de leur bras gauche, répondant à chaque tête-trophée, ressemblent aussi à des oiseaux. Le sens caché, et double des choses, est largement constaté dans les arts anciens du Pérou, et notamment très apprécié dans la culture Wari. Une attention particulière est souvent nécessaire aux différents niveaux de lecture, nous permettant d’entrevoir un peu et nous éclairer mieux, sur la spiritualité subtile des artistes et l’esprit des croyances de ces civilisations passées. Il est délicat cependant d’attribuer avec certitude l’époque et la région d’origine de ce très beau fragment qui faisait probablement partie d’un ancien manteau funéraire ou d’une coiffe tant les styles et les apports successifs d’une culture à l’autre se succèdent et se chevauchent dans les grands arts textiles, qui représentent sans aucun doute un art essentiel et souvent fondateur des arts préhispaniques au Pérou. Nazca ou Proto Nazca, 100 avant à 800 après J.-C., ou Wari 600 à 1000 après J.-C., Pérou Tissus, laine de lama ou d’alpaga, probables petites restaurations, encadré et fixé sous verre. 37 x 13,5 cm (pour le tissage) et 50 x 26 cm (pour le cadre sous verre) Voir : Animal Myth and Magic, Images from Pre-Columbian Textiles, Vanessa Drake Moraga, Ed. Ololo Press 2005 ou Pre-Columbian Art Of South America, Alan Lapiner, Ed. Harry Abrams New York 1976, Voir pour un exemple de motif Wari à double lecture p. 42 et 43 dans La Sculpture en Bois Dans L’Ancien Pérou, André Emmerich, Johann Levy et Sergio Purini, Ed. Somogy & Johann Levy Art Primitif Paris 2006. Provenance : Collection Jean Roudillon avant 1960

Un masque en « or fétiche » Jean Roudillon dans ses mémoires nous rappelle que Charles Ratton, parmi ses rares écrits, a publié un texte en 1951 dans Présence Africaine intitulé « L’Or fétiche ». Un texte que Pierre Amrouche avait pris en référence à juste titre dans le catalogue de la vente de la collection Vérité où réapparurent cinq de ces masques issus d’un « trésor royal akan », et pour y expliquer la notion d’« or fétiche ». Se rapportant à l’étymologie du mot « fétiche », facticio en portugais traduit « idole sauvage », considéré comme faux par opposition à l’imagerie catholique considérée comme vrai, « l’or fétiche » désignerait donc un or faux car un or à bas titre, et au sujet duquel Charles Ratton citait Willem Bosman dans Voyage de Guinée (traduit du français en 1705 ), ouvrage où apparaissent d’ailleurs pour la première fois les termes « Assiantés » et « Aschiantis », et où l’auteur se plaint des mauvais alliages de métal utilisés par les africains. La redécouverte du masque en « or fétiche » de la collection Jean Roudillon vient enrichir un corpus d’objets rares, fondus dans un alliage d’or à bas titre, de cuivre, d’argent et de fer, dont il y avait cinq autres exemplaires dans la collection Vérité et dont au moins deux provenaient de Madeleine Rousseau, une autre proche de Jean Roudillon. Le masque de la collection Roudillon présente les mêmes défauts de fonte que ceux de la collection Vérité, et se rapproche stylistiquement du plus classique des cinq (lot 142). Ses yeux très bien modelés sont cerclés d’une tresse, il porte une scarification en rectangle sur le front et deux en biais sur le visage, ainsi que des moustaches tressées qui prennent naissance de part et d’autre de sa bouche et cinq tresses de barbe au menton. Ces masques rappellent évidemment le fameux masque en or de la collection Wallace, portrait funéraire issu du trésor du roi Kofi Karikari, témoignant aussi de défauts de fonte. Simple tête, tête trophée, objet d’apparat pour le prestige d’un dignitaire, ou portrait funéraire, nos connaissances restent parcellaires concernant ces objets issus probablement de trésors familiaux où ils étaient conservés dans le Dja. Ce sont les Akan venus du Ghana à la fin du XVIIIe siècle qui auraient enseigné à fondre l’or aux Baoulé à l’époque de la légendaire reine Abla Pokou dont le nom Baoule est à l’origine. L’or est vénéré, craint, et considéré par les Akan comme vivant. « Il se déplace dans le sol, se présente dans l’air sous la forme d’un arc-en-ciel et parle en aboyant comme un chien ». Akan ou Baoulé, Ghana ou Côte d’Ivoire Alliage d’or (8,46 ct) de cuivre d’argent et de fer, fente et défaut de fonte visible, ancienne patine d’usage H. : 12 cm Voir concernant le Dja et l’or akan p. 220 à 245 dans : Corps Sculptés Corps Parés Corps Masqués, Galerie nationale du Grand Palais Paris, Ed. Association Française d’Action Artistique 1989 Voir p. 134 à 139 lots 142 à 146 pour les masques de la collection Vérité dans : Arts Primitifs Collection Vérité, Pierre Amrouche, catalogue de la vente du 17 et 18 juin 2006, étude Enchères Rives Gauche Voir pour le masque de la collection Wallace p. 325 dans : Trésor de Côte d’Ivoire, François Neyt, Ed. Fonds Mercator 2014 Provenance : Collection Jean Roudillon