Null Sabre de bataille
Signé de la Manufacture de Versailles, œuvre de Nicolas B…
Description

Sabre de bataille Signé de la Manufacture de Versailles, œuvre de Nicolas BOUTET. Attribué au grand amiral de France, Joachim MURAT. France. Premier Empire, Versailles vers 1805. L. 93,5 cm Provenance : - Famille allemande des environs de Kassel jusqu'en 2006 - Collection Horst Gries, antiquaire en mobilier et objets d'art, à Schwalmstadt (Kassel), Héritiers de Horst Gries 2006-2008 - Collection privée (2008-2024) La monture est en acier bleui et doré. Garde à deux branches : une branche principale et une branche secondaire. La branche principale est en bronze doré en forme de palmier maintenu, à sa base, par une virole en or. Au sommet, elle est reliée au pommeau par une pièce en acier bleui en forme de feuilles d'eau (près du pommeau) terminée par un chapiteau de forme ronde recouvrant la tête du palmier à bordure saillante dorée ; ce chapiteau est décoré de la tête du Dieu Mars, au casque ceint de lauriers, elle est en bronze doré rapporté. La branche secondaire est rattachée en partie haute de la branche principale. Elle représente une palme s'enroulant sur elle-même d'où sort une hydre à quatre têtes aux corps ondulants et lovés formant un panier ; deux ont le corps bleui tandis que celui des deux autres est doré ; leurs quatre têtes grimaçantes sont appliquées d'or ciselé. L'une crache le trident de Neptune, pointes en bas. Une autre mord la bordure supérieure du bouclier central portant en applique doré la tête d'Apollon ceinte d'une large couronne de lauriers, aux cheveux longs liés sur la tête et avec deux tresses nouées sous le menton. De part et d'autre du dieu sont placés, à gauche, un rameau de laurier, symbole d'Apollon et des honneurs, et, à droite, une palme, symbole d'immortalité. Les deux rameaux sont liés par un ruban. À droite du bouclier est appliqué un dauphin dressé. L'intérieur du panier et du plateau de garde est doré en plein. Le plateau est assemblé à la garde en panier qui est fixée au haut de la branche de garde par une épingle. Il est formé de deux coquilles dissymétriques, godronnées sur la face externe qui est bleuie et damasquinée d'un décor rayonnant en or. Le quillon incurvé est ajouré. Le pommeau est décoré d'une rosace et de rinceaux en damasquine d'or. La fusée est en ivoire cannelé avec un filigrane simple en or. La virole inférieure est quadrilobée et damasquinée or d'un décor rayonnant dentelé. Entre le talon de la lame et le plateau de garde est installé un couvre-chape en bronze doré ciselé. La lame est droite et à pans creux sur la première moitié ; le dos est gravé «KLINGENTHAL». Le court talon, gravé de croisillons avec rosettes, est doré en plein. Le pan creux est bleui et orné d'un fin décor doré dans une réserve : un trophée militaire auquel sont suspendus par un cordon, à droite, un faisceau et une hache, et à gauche, une trompette et un sabre. (Longueur : 78,4 cm - largeur : 2,4 cm). Le fourreau est en bois recouvert de chagrin noir à gros grains, avec une couture médiane externe en rouleaux d'argent doré. Il porte cinq garnitures en or de deux couleurs (jaune et vert), très finement ciselées. Les trois quarts supérieurs de la chape sont unis tandis que la partie inférieure est finement ciselée de feuilles d'eau et tigelles alternées ; sa face externe est munie d'un crochet de suspension ciselé, pour porter la forte-épée dans un baudrier ; sa face interne est gravée «M=Fture / À VERSAILLES / ENTse BOUTET» et, en dessous, sont insculpés trois poinçons pour l'or utilisés de 1798 à 1809 : - un grand poinçon ovale (profil gauche du coq) de 2e titre (840 0/00) pour les départements. - un poinçon légèrement ovale de garantie (tête de vieillard) portant le numéro 88 correspondant au département de la Seine-inférieure, Rouen. - un poinçon de maître orfèvre (Seine-inférieure), J.M dans un losange avec une étoile, en tête, et une grappe, en pointe. Les deuxième et quatrième garnitures du fourreau sont identiques, à décor de rosaces entre deux bordures godronnées. La troisième garniture, à décor de feuillages, reprend la bordure inférieure de la chape. La bouterolle est entièrement décorée d'ornements végétaux et d'une chaîne à quatre maillons ovales. Elle se termine par un dard mouluré en acier poli. Très bon état de conservation. Une fêlure dans la hauteur et sur un côté de la fusée, et de très légers manques d'ivoire à certaines des cannelures. Poinçons insculpés sur le revers de la chape en partie usés. Nicolas-Noël Boutet et la Manufacture de Versailles La Manufacture d'armes de Versailles est une fabrique française d'armement établie à Versailles d'août 1793 à août 1818 ; elle employait plus de 400 ouvriers. Nous remercions notre confrère Bernard Croissy pour le partage de ses connaissances.

Sabre de bataille Signé de la Manufacture de Versailles, œuvre de Nicolas BOUTET. Attribué au grand amiral de France, Joachim MURAT. France. Premier Empire, Versailles vers 1805. L. 93,5 cm Provenance : - Famille allemande des environs de Kassel jusqu'en 2006 - Collection Horst Gries, antiquaire en mobilier et objets d'art, à Schwalmstadt (Kassel), Héritiers de Horst Gries 2006-2008 - Collection privée (2008-2024) La monture est en acier bleui et doré. Garde à deux branches : une branche principale et une branche secondaire. La branche principale est en bronze doré en forme de palmier maintenu, à sa base, par une virole en or. Au sommet, elle est reliée au pommeau par une pièce en acier bleui en forme de feuilles d'eau (près du pommeau) terminée par un chapiteau de forme ronde recouvrant la tête du palmier à bordure saillante dorée ; ce chapiteau est décoré de la tête du Dieu Mars, au casque ceint de lauriers, elle est en bronze doré rapporté. La branche secondaire est rattachée en partie haute de la branche principale. Elle représente une palme s'enroulant sur elle-même d'où sort une hydre à quatre têtes aux corps ondulants et lovés formant un panier ; deux ont le corps bleui tandis que celui des deux autres est doré ; leurs quatre têtes grimaçantes sont appliquées d'or ciselé. L'une crache le trident de Neptune, pointes en bas. Une autre mord la bordure supérieure du bouclier central portant en applique doré la tête d'Apollon ceinte d'une large couronne de lauriers, aux cheveux longs liés sur la tête et avec deux tresses nouées sous le menton. De part et d'autre du dieu sont placés, à gauche, un rameau de laurier, symbole d'Apollon et des honneurs, et, à droite, une palme, symbole d'immortalité. Les deux rameaux sont liés par un ruban. À droite du bouclier est appliqué un dauphin dressé. L'intérieur du panier et du plateau de garde est doré en plein. Le plateau est assemblé à la garde en panier qui est fixée au haut de la branche de garde par une épingle. Il est formé de deux coquilles dissymétriques, godronnées sur la face externe qui est bleuie et damasquinée d'un décor rayonnant en or. Le quillon incurvé est ajouré. Le pommeau est décoré d'une rosace et de rinceaux en damasquine d'or. La fusée est en ivoire cannelé avec un filigrane simple en or. La virole inférieure est quadrilobée et damasquinée or d'un décor rayonnant dentelé. Entre le talon de la lame et le plateau de garde est installé un couvre-chape en bronze doré ciselé. La lame est droite et à pans creux sur la première moitié ; le dos est gravé «KLINGENTHAL». Le court talon, gravé de croisillons avec rosettes, est doré en plein. Le pan creux est bleui et orné d'un fin décor doré dans une réserve : un trophée militaire auquel sont suspendus par un cordon, à droite, un faisceau et une hache, et à gauche, une trompette et un sabre. (Longueur : 78,4 cm - largeur : 2,4 cm). Le fourreau est en bois recouvert de chagrin noir à gros grains, avec une couture médiane externe en rouleaux d'argent doré. Il porte cinq garnitures en or de deux couleurs (jaune et vert), très finement ciselées. Les trois quarts supérieurs de la chape sont unis tandis que la partie inférieure est finement ciselée de feuilles d'eau et tigelles alternées ; sa face externe est munie d'un crochet de suspension ciselé, pour porter la forte-épée dans un baudrier ; sa face interne est gravée «M=Fture / À VERSAILLES / ENTse BOUTET» et, en dessous, sont insculpés trois poinçons pour l'or utilisés de 1798 à 1809 : - un grand poinçon ovale (profil gauche du coq) de 2e titre (840 0/00) pour les départements. - un poinçon légèrement ovale de garantie (tête de vieillard) portant le numéro 88 correspondant au département de la Seine-inférieure, Rouen. - un poinçon de maître orfèvre (Seine-inférieure), J.M dans un losange avec une étoile, en tête, et une grappe, en pointe. Les deuxième et quatrième garnitures du fourreau sont identiques, à décor de rosaces entre deux bordures godronnées. La troisième garniture, à décor de feuillages, reprend la bordure inférieure de la chape. La bouterolle est entièrement décorée d'ornements végétaux et d'une chaîne à quatre maillons ovales. Elle se termine par un dard mouluré en acier poli. Très bon état de conservation. Une fêlure dans la hauteur et sur un côté de la fusée, et de très légers manques d'ivoire à certaines des cannelures. Poinçons insculpés sur le revers de la chape en partie usés. Nicolas-Noël Boutet et la Manufacture de Versailles La Manufacture d'armes de Versailles est une fabrique française d'armement établie à Versailles d'août 1793 à août 1818 ; elle employait plus de 400 ouvriers. Nous remercions notre confrère Bernard Croissy pour le partage de ses connaissances.

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats