Null GIRODET-TRIOSON
Manuscrit autographe, ANAKPEONTOS O?AI ; 17 pages sur 10 fe…
Description

GIRODET-TRIOSON Manuscrit autographe, ANAKPEONTOS O?AI ; 17 pages sur 10 feuillets, la plupart 24 x 18 cm montés sur des feuillets de papier vélin fort in-folio (dont 7 feuillets écrits recto et verso montés « à fenêtre »). Important manuscrit de travail de sa traduction d’Anacréon. Ce manuscrit servira pour l’édition des textes accompagnant le recueil de compositions gravées par Chatillon en 1825 (comme le montrent les numéros portés en marge par Pierre-Alexandre Coupin, maître d’œuvre de l’édition). Un carnet conservé au Département des Arts graphiques du Musée du Louvre (RF 54229 acquis en 2005)) renferme un premier essai de traduction d’Anacréon, en vers, sous le titre « Imitations d’Anacréon », daté du 4 janvier 1808 (voir le fac-similé et l’édition par Marie-Pierre Salé, Girodet Imitations d’Anacréon, Louvre éditions, Officina Libraria, 2022). Les feuillets (dont 6 écrits au recto et verso) sont chiffrés 14 à 16, et 18 à 23 (dont le f. 20 non chiffré). Le manuscrit est rédigé à l’encre brune et présente de nombreuses ratures et corrections, ainsi que des versions alternatives. Les odes sont ici traduites en prose ; elles ne portent pas de titre (elles en recevront un dans l’édition), sauf l’ode 50. Les feuillets 14 à 16 présentent les odes 1 à 35 : I « Je voulais célébrer Cadmus »… ; 3 « Vers le milieu de la nuit, lorsque le char de Calisto tourne »… ; 4 « Couché sur le tendre feuillage de verds lotus et de myrthes fleuris »… ; 5 « Mêlons les roses de l’amour aux pampres de Bacchus »… ; 6 « Le front ceint de couronnes de roses nous nous abandonnons »… ; 7 « Un jour Cupidon me frappant d’une branche d’hyacinthe »… ; 8 « Mollement reposé sur la pourpre de Tyr »… ; 9 « D’où viens-tu charmante colombe ? »… ; 10 « Un jeune homme voulait vendre un amour de cire »… ; 11 « J’entends les femmes me dire malignement Anacréon »… ; 14 « Enfin j’ay résolu d’aimer »… ; 15 « Je ne désire ni le sceptre ni les trésors de l’opulente Lydie »… ; 16 « Tu chantes ami les désastres de Thèbes »… ; 17 « Nouveau Vulcain, façonne ce métal docile »… ; 18 « Artiste ingénieux, j’attends de ta main savante une coupe »… ; 20 « Jadis les collines de Phrigie virent la fille de Tantale »… ; 21 « Femmes charmantes ! remplissez ma coupeeee profonde »… ; 22 « Assieds-toi sous ce frais ombrage »… ; 30 « Les vierges de Permesse ayant surpris le fils de Cythère »… ; 32 « Si ta mémoire peut compter toutes les feuilles des forêts »… ; 34 « Ne me fuis pas beauté charmante »… ; 35 « Aimable enfant, j’ignore quel mystère nouveau »…Le feuillet 18 (au recto seul) est occupé par un grand dessin au crayon noir, représentant un sophiste face à un Bacchus ivre, soutenu par une jeune femme et un enfant ; sous le dessin, l’ode 36 « A quoi bon sophiste ennuyeux m’enseigner les argumens captieux »… Le feuillet 19 (au recto seul) est occupé par un grand dessin au crayon noir, représentant les trois grâces que le printemps volant couronne de roses, devant Cupidon jouant de la lyre ; sous le dessin, l’ode 37 : « Vois tu comme à son retour l’aimable printems s’empresse de parer de roses naissantes le front des graces »… Le feuillet suivant (recto seul, hauteur 10,5 cm), dont la partie supérieure a été coupée, présente le seul texte de l’ode 38 : « Je suis vieux il est vrai : mais il s’agit de boire »… Le feuillet 21 (recto-verso) présente les odes 39 à 41 : 39 « Quand je bois, mes accens joyeux éclatent en l’honneur des muses »… ; 40 « Séduit par l’éclat d’une rose nouvelle, Cupidon voulut la cueillir »… ; 41 « Célébrons le dieu des vendanges »… ; 42 « J’aime les danses enjouées du dieu qui préside aux festins »… ; 44 « Je goutais les douceurs du sommeil lorsqu’un songe vint abuser mes sens »… Le feuillet 22 (recto-verso) présente les odes 45 à 50 ; le bas de la première page, sous l’ode 48, présente deux dessins au crayon noir : esquisse d’un jeune Bacchus volant (pour l’ode 48, mais l’ébauche est très différente de la composition gravée), et l’esquisse correspondant à l’illustration de l’ode 47 (un vieillard entraîné à la danse par une femme nue et le jeune Bacchus). 45 « Un jour aux antres de Lemnos »… ; 47 « J’aime à voir un vieillard se ivrer à la joie »… ; 48 « Ce dieu puissant qui sait inspirer à la jeunesse »… ; 49 « Quel burin magique a donc pu ciseler »… ; 50 (La Vendange) « Des beaux adolescens, des vierges charmantes »… Le feuillet 23 présente les odes 51 à 62 : 51 « Je vais chanter ce jeune dieu »… ; 52 « Lorsque je vois folatrer la jeunesse »… ; 53 « Les coursiers de race portent l’empreinte de la flamme et du fer »… ; 55 « Quel plaisir ravissant ô mes amis de fouler sous ses pas »… ; 57 « Allons bel e

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GIRODET-TRIOSON Manuscrit autographe, ANAKPEONTOS O?AI ; 17 pages sur 10 feuillets, la plupart 24 x 18 cm montés sur des feuillets de papier vélin fort in-folio (dont 7 feuillets écrits recto et verso montés « à fenêtre »). Important manuscrit de travail de sa traduction d’Anacréon. Ce manuscrit servira pour l’édition des textes accompagnant le recueil de compositions gravées par Chatillon en 1825 (comme le montrent les numéros portés en marge par Pierre-Alexandre Coupin, maître d’œuvre de l’édition). Un carnet conservé au Département des Arts graphiques du Musée du Louvre (RF 54229 acquis en 2005)) renferme un premier essai de traduction d’Anacréon, en vers, sous le titre « Imitations d’Anacréon », daté du 4 janvier 1808 (voir le fac-similé et l’édition par Marie-Pierre Salé, Girodet Imitations d’Anacréon, Louvre éditions, Officina Libraria, 2022). Les feuillets (dont 6 écrits au recto et verso) sont chiffrés 14 à 16, et 18 à 23 (dont le f. 20 non chiffré). Le manuscrit est rédigé à l’encre brune et présente de nombreuses ratures et corrections, ainsi que des versions alternatives. Les odes sont ici traduites en prose ; elles ne portent pas de titre (elles en recevront un dans l’édition), sauf l’ode 50. Les feuillets 14 à 16 présentent les odes 1 à 35 : I « Je voulais célébrer Cadmus »… ; 3 « Vers le milieu de la nuit, lorsque le char de Calisto tourne »… ; 4 « Couché sur le tendre feuillage de verds lotus et de myrthes fleuris »… ; 5 « Mêlons les roses de l’amour aux pampres de Bacchus »… ; 6 « Le front ceint de couronnes de roses nous nous abandonnons »… ; 7 « Un jour Cupidon me frappant d’une branche d’hyacinthe »… ; 8 « Mollement reposé sur la pourpre de Tyr »… ; 9 « D’où viens-tu charmante colombe ? »… ; 10 « Un jeune homme voulait vendre un amour de cire »… ; 11 « J’entends les femmes me dire malignement Anacréon »… ; 14 « Enfin j’ay résolu d’aimer »… ; 15 « Je ne désire ni le sceptre ni les trésors de l’opulente Lydie »… ; 16 « Tu chantes ami les désastres de Thèbes »… ; 17 « Nouveau Vulcain, façonne ce métal docile »… ; 18 « Artiste ingénieux, j’attends de ta main savante une coupe »… ; 20 « Jadis les collines de Phrigie virent la fille de Tantale »… ; 21 « Femmes charmantes ! remplissez ma coupeeee profonde »… ; 22 « Assieds-toi sous ce frais ombrage »… ; 30 « Les vierges de Permesse ayant surpris le fils de Cythère »… ; 32 « Si ta mémoire peut compter toutes les feuilles des forêts »… ; 34 « Ne me fuis pas beauté charmante »… ; 35 « Aimable enfant, j’ignore quel mystère nouveau »…Le feuillet 18 (au recto seul) est occupé par un grand dessin au crayon noir, représentant un sophiste face à un Bacchus ivre, soutenu par une jeune femme et un enfant ; sous le dessin, l’ode 36 « A quoi bon sophiste ennuyeux m’enseigner les argumens captieux »… Le feuillet 19 (au recto seul) est occupé par un grand dessin au crayon noir, représentant les trois grâces que le printemps volant couronne de roses, devant Cupidon jouant de la lyre ; sous le dessin, l’ode 37 : « Vois tu comme à son retour l’aimable printems s’empresse de parer de roses naissantes le front des graces »… Le feuillet suivant (recto seul, hauteur 10,5 cm), dont la partie supérieure a été coupée, présente le seul texte de l’ode 38 : « Je suis vieux il est vrai : mais il s’agit de boire »… Le feuillet 21 (recto-verso) présente les odes 39 à 41 : 39 « Quand je bois, mes accens joyeux éclatent en l’honneur des muses »… ; 40 « Séduit par l’éclat d’une rose nouvelle, Cupidon voulut la cueillir »… ; 41 « Célébrons le dieu des vendanges »… ; 42 « J’aime les danses enjouées du dieu qui préside aux festins »… ; 44 « Je goutais les douceurs du sommeil lorsqu’un songe vint abuser mes sens »… Le feuillet 22 (recto-verso) présente les odes 45 à 50 ; le bas de la première page, sous l’ode 48, présente deux dessins au crayon noir : esquisse d’un jeune Bacchus volant (pour l’ode 48, mais l’ébauche est très différente de la composition gravée), et l’esquisse correspondant à l’illustration de l’ode 47 (un vieillard entraîné à la danse par une femme nue et le jeune Bacchus). 45 « Un jour aux antres de Lemnos »… ; 47 « J’aime à voir un vieillard se ivrer à la joie »… ; 48 « Ce dieu puissant qui sait inspirer à la jeunesse »… ; 49 « Quel burin magique a donc pu ciseler »… ; 50 (La Vendange) « Des beaux adolescens, des vierges charmantes »… Le feuillet 23 présente les odes 51 à 62 : 51 « Je vais chanter ce jeune dieu »… ; 52 « Lorsque je vois folatrer la jeunesse »… ; 53 « Les coursiers de race portent l’empreinte de la flamme et du fer »… ; 55 « Quel plaisir ravissant ô mes amis de fouler sous ses pas »… ; 57 « Allons bel e

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