Null MEXIQUE - MAXIMILIEN Ier 
10 avril 1864 - 19 juin 1867
MAXIMILIANO EMPERADO…
Description

MEXIQUE - MAXIMILIEN Ier 10 avril 1864 - 19 juin 1867 MAXIMILIANO EMPERADOR. Sa tête barbue à droite. R/. IMPERIO MEXICANO. Armoiries couronnées. Tranche striée. ♦ Fr 62 20 Pesos or 1866 M° = Mexico. (33,77 g) Très beau.

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MEXIQUE - MAXIMILIEN Ier 10 avril 1864 - 19 juin 1867 MAXIMILIANO EMPERADOR. Sa tête barbue à droite. R/. IMPERIO MEXICANO. Armoiries couronnées. Tranche striée. ♦ Fr 62 20 Pesos or 1866 M° = Mexico. (33,77 g) Très beau.

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Nicaise de KEYSER (Anvers 1813 - 1887) Portraits de Ferdinand Maximilien de Habsbourg-Lorraine (1832-1867) et de son épouse Charlotte de Belgique (1840-1925), empereur et impératrice du Mexique, Paire de toiles ovales, l'un est sur sa toile d'origine, Cadres d'origines 95 x 75 cm (Restaurations anciennes) Signés et datés "NDe Keyser 1859" ; l'un porte un compte rendu de restauration au revers de 2004. Expert : Cabinet Turquin Né le 6 juillet 1832 au château de Schönbrunn à Vienne, Ferdinand Maximilien de Habsbourg-Lorraine est le fils de l'archiduc François-Charles d'Autriche (1802-1878) et le frère cadet du futur François-Joseph Ier d'Autriche-Hongrie (1830-1916). Après la guerre de Crimée et le traité de Paris, il visite la Belgique en 1856, notamment Anvers. A Bruxelles, il rencontre Charlotte de Belgique, fille du roi Léopold Ier de Belgique (1790-1865) ; ce dernier consent à un mariage qui lui permet de consolider sa dynastie par une alliance avec les Habsbourg. Les noces ont lieu le 27 juillet 1857 au Palais royal de Bruxelles. Notre paire de portraits a été réalisée peu après. Désigné vice-roi de Lombardie-Vénétie en 1857, Maximilien mène une politique libérale contribuant à l'amélioration des infrastructures urbaines, saluée ensuite par le comte de Cavour. La campagne d'Italie de 1859, qui voit l'annexion de la Lombardie par Victor-Emmanuel II de Sardaigne, le contraint à la démission. Le couple commence son exil sur la côte Dalmate, en croisière en Méditerranée, puis à Madère. L'archiduc se rend ensuite seul au Brésil pour un séjour d'études scientifique et ethnographique, sur les traces de Marie-Amélie du Brésil, sa défunte fiancée. Il visite Bahia, puis Rio de Janeiro et enfin Espírito Santo. Il retrouve son épouse à Funchal au Portugal en 1860. Profitant de la Guerre de Sécession qui immobilise les Etats-Unis, Napoléon III envoie l'armée française combattre les forces républicaines mexicaines. Il impose Maximilien comme candidat au trône du Mexique. Celui-ci devient empereur du Mexique le 10 avril 1864. Malgré sa politique libérale, il doit faire face à l'opposition du sud du pays qui ne reconnaît pas son autorité. Le concours du corps expéditionnaire français ne parvient pas à rétablir la situation qui devient insoutenable face à l'hostilité locale et à la pression des Etats-Unis. Si l'impératrice Charlotte retourne en Europe, Maximilien est arrêté par ses opposants et fusillé le 19 juin 1867. Cet événement a donné lieu à quatre célèbres tableaux de Manet. Formé par les frères Van Brée, Nicaise De Keyser est le principal maître anversois du milieu du 19e siècle. Après des voyages d'études en Angleterre, en Italie et à Paris, il entame une carrière officielle tant en Belgique et en Hollande, à Munich et en Suède. Ses tableaux de Salon relèvent du style romantique. Il est nommé professeur puis directeur de l'Académie d'Anvers en 1855 ; il succède à Gustave Wappers. Ses grandes compositions à la gloire des peintres flamands ornent l'escalier d'honneur du musée royal des Beaux-Arts d'Anvers. Il devient un portraitiste reconnu et est appelé à représenter le premier roi de Belgique, Léopold Ier et son épouse Louise d'Orléans, fille de Louis-Philippe en 1856. Un an plus tard, c'est leur fille Charlotte qui lui commande son effigie en pied (1857, Hôtel de Ville d'Anvers). C'est probablement dans ce contexte que s'inscrit notre paire de portraits, caractéristique du courant international du milieu du siècle, dans la lignée de Jean-Auguste-Dominique Ingres et de Paul Delaroche, et qui s'apparente ici à ceux d'Ary Scheffer et d'Edouard Dubufe. On retrouve une effigie proche dans le Portrait officiel de Maximilien en empereur du Mexique de 1865, par Franz Xaver Winterhalter, conservé au Museo Nacional de Historia de Mexico.