RONSARD (Pierre de). Discours des miseres de ce temps. Lyon, s.N., 1563. Plaquet…
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RONSARD (Pierre de).

Discours des miseres de ce temps. Lyon, s.n., 1563. Plaquette in-8 de 8 feuillets (les 2 derniers blancs), maroquin vert bouteille, décor losange-rectangle dessiné par des filets à froid, titre doré en long au dos lisse, tranches dorées (A. Lobstein). Très rare édition pirate du Discours des misères de ce temps, sans doute le plus remarquable et le plus frappant des discours politiques de Ronsard, publié en 1562 au moment de la première guerre de religion. Légères piqûres et mouillures sur le bord des trois premiers feuillets. J. P. Barbier-Mueller, II-2, n°14. - Diane Barbier-Mueller, Inventaire..., n°720.

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RONSARD (Pierre de).

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Pontus de THYARD. Les Discours philosophiques. In-4, maroquin brun, décor dans le genre Du Seuil avec fine roulette dentée ornant l’encadrement central, dos à 5 nerfs joliment orné de fleurons et rinceaux dorés, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure ( Capé). Brunet, V-853 // De Backer, 514 // Tchemerzine-Scheler, V-896. (2 f. sur 4, dont un portrait et un probablement blanc manquant ici)-368 f.-(12 f.) / ã4, a-z4, A-Z4, Aa-Zz4, Aaa-Zzz4, Aaaa-Cccc4 / 163 x 239 mm. Édition collective des six discours philosophiques de Pontus de Thyard. Pontus de Thyard (Thiard ou Tiard), seigneur de Bissy (1521-1605), reçut une solide éducation classique et s’adonna très jeune à la poésie. Son premier recueil poétique, Erreurs amoureuses, publié en 1549 à Lyon eut une forte influence sur les poètes de son temps et particulièrement Ronsard dont les premières poésies furent imprimées après, en 1551, et Du Bellay qui n’entra dans la carrière poétique qu’à la fin de 1550 avec la publication de l’ Olive. Les contemporains de Thyard le louèrent d’avoir retiré la poésie hors du bourbier d’ignorance et [d’avoir] servi de guide, par la publication de ce livre, à une foule de beaux esprits. Dans le même temps, Pontus de Thyard avait pris ses degrés en théologie, entra dans les ordres et se livra désormais plus particulièrement aux études philosophiques. En 1571, il fut promu évêque de Chalon-sur-Saône et produisit des ouvrages pleins d’érudition, de doctrine et de philosophie. L’édition collective réunit ici le Solitaire premier, le Solitaire second, le Mantice, le Premier curieux, le Second curieux et le Scève ou Discours du temps de l’an et de ses parties. Les trois premiers discours avaient paru entre 1552 et 1558 chez Jean de Tournes et les trois autres en 1578 chez Mamert Patisson. Le Solitaire second, consacré à la musique, est illustré d’une grande planche dépliante représentant le monocorde et de 23 schémas dans le texte (dont un dans les errata). Cette édition est également illustrée d’un portrait gravé par Thomas de Leu, qui manque ici mais que l’on a remplacé par le même portrait, volant, dont on a coupé les marges (140 x 175 mm). La collation de notre exemplaire est conforme à celle donnée par Tchemerzine et De Backer. La bibliothèque de Lyon possède un exemplaire contenant un état supplémentaire du feuillet ã3. Bel exemplaire malgré de petits frottements aux mors. Provenance: Rothon Soc. Jes. (? ex-libris manuscrit sur le titre), Albert Pascal (ex-libris) et marquis de l’Aigle (ex-libris du château de Franc-Port).