Gerhard Marcks - Gerhard Marcks
Nageuse II
1938/1952
Sculpture en bronze. Hauteur 167,2 cm. Sur la plinthe, à l'avant droit, la signature de l'artiste et, à l'arrière gauche, le cachet du fondeur "H. NOACK BERLIN". Un de plus de 4 exemplaires ; fonte posthume. - Avec une belle patine brun foncé. - Sur la cuisse avant droite, quelques rares frottements ponctuels.
Rudloff 354 ; Marcks, Werk-Tagebuch Gips/Bronze 197
Provenance
Collection privée de Rhénanie du Nord-Westphalie (acquise directement auprès de l'artiste)
Expositions
Cf. entre autres Berlin 1938 (Galerie Buchholz), Bildhauerkunst, cat. n° 18 avec ill. du plâtre ; Hambourg 1940 (Kunstverein), Deutsche Bildhauer der Gegenwart, cat. n° 113 ; Hanovre 1949 (Kestner-Gesellschaft), Gerhard Marcks, cat. n° 18 ; Kassel 1955 (Dokumenta I), cat. n° 385 ; Cologne/Berlin/Brême 1989/1990 (Josef Haubrich-Kunsthalle/Nationalgalerie/Gerhard Marcks-Haus), Gerhard Marcks 1889-1981. Rétrospective, cat. n° 202, avec ill. couleur p. 201 ; Jena 2004 (Galerie im Stadtmuseum), Gerhard Marcks. Entre le Bauhaus et l'atelier de Dornburg, cat. I/25, avec ill. couleur.
Littérature
Adolf Rieth, Gerhard Marcks, Recklinghausen 1959, p. 17 ; Jutta Schmidt, Einige Gedanken zur realistischen Plastik des 20. Jahrhunderts, in : Bildende Kunst, 1968, cahier 9, avec ill. p. 471 ; Ursula Frenzel, Gerhard Marcks 1889-1981, Briefe und Werke, München 1988, p. 100 ; Gerhard Marcks-Stiftung (Hrsg.), Gerhard Marcks und die Antike, Bremen 1993, unpag. avec trois illustrations à pleine page
Gerhard Marcks a travaillé la "Nageuse II " d'après le portrait de sa fille Brigitte, née en 1916. En 1952, l'artiste apporte encore de légères modifications à la sculpture de 1938, qui montre Brigitte grandeur nature, avec une musculature entraînée et prononcée, en ce qui concerne la coiffure. Sa deuxième fille, Ute, née en 1921, lui a servi de modèle.
L'importante sculpture "Schwimmerin II" - dont un exemplaire se trouve entre autres à la Nationalgalerie de Berlin et un autre au Kaiser-Wilhelm-Museum de Krefeld - illustre la réception de Marcks de l'Antiquité classique et archaïque, transposée dans sa propre "écriture". Elle montre dans le portrait personnel la représentation universelle et intemporelle de la concentration contemplative qui précède toute activité sportive.
"Dans les constantes de la position debout, assise, accroupie, couchée, il a recherché les harmonies d'une mobilité extérieure et intérieure, il s'est penché sur l'interaction et l'harmonie d'un canon de formes particulier, il a exploré le rythme d'un tracé de lignes, de volumes et d'axes. En particulier dans le cas du nu féminin, il s'agissait avant tout d'une chose : la beauté". (Martina Rudloff, Venus Urania hat keinen Namen, in : Gerhard Marcks-Stiftung 1993, op.cit., p. 101)
Estim. 150 000 EUR